2 mois 18 heures 15 minutes devant l'écran
Moyenne
12.4
Nombre de notes
2016
Nombre d'avis
666
491
Favorables
126
Neutres
49
Défavorables
Avis sur les séries
L'avis de sephja sur
Mildred Pierce
Magnifique tout simplement. Difficile de s'en remettre.
L'avis de sephja sur
Police Squad!
Série culte crée par les ZAZ en 1982, Police Squad ne comporte que six épisodes, mais contient de multiples gags devenus depuis culte.
Si l'ensemble demeure assez inégal, la série reste unique dans l'histoire de la télé, porté par un Leslie Nielsen remarquable.
Avis sur les saisons
L'avis de sephja sur
Bad Education / Saison 1
Une série qui aurait pu être vraiment drôle, mais paye à plusieurs reprises un manque de goût regrettable et une durée beaucoup trop excessive.
Pas assez irrévérencieuse à mon goût, l'histoire se focalise trop sur les tentatives d'Alfie pour séduire sa collègue de travail, entraînant des ruptures de rythmes agaçantes. A l'opposé, la classe est beaucoup plus drôle, avec des personnages certes clichés, mais joués par des acteurs qui s'amusent beaucoup.
Bref, le potentiel était là, comme le prouve l'épisode deux, mais la série n'a pas su tenir ses promesses. Dommage.
L'avis de sephja sur
Continuum / Saison 2
Une très bonne saison, largement supérieur à la précédente, faisant de Continuum la meilleure série de SF de l'année à mes yeux. Tout n'est pas parfait loin de là, mais les scénaristes ont su prendre des risques payants, en particulier avec le personnage d'Escher.
Dire que j'attends la saison trois avec impatience serait un euphémisme. Du très bon.
L'avis de sephja sur
Guys With Kids / Saison 1
Pas si mal au final, même si cela reste une sitcom familiale et sans surprise. Le show tient beaucoup sur ses interprètes, en particulier un duo Erinn Hayes - Zack Cregger qui furent au centre des séquences les plus drôles de la saison.
Si la prouesse consistant à tourner avec des bambins est à souligner, le show n'aura jamais profité d'arcs majeurs et réussis permettant de donner du rythme à cette saison. Les épisodes tournent toujours autour des mêmes problématiques et donnent une deuxième partie de saison qui n'a pas réussi à décoller.
Plaisant, mais loin du potentiel que le show a laissé entrevoir par instant. Moyen dans l'écriture avec quelques arcs ratés, mais très attachant grâce à de bons comédiens.
L'avis de sephja sur
Major Crimes / Saison 1
Plaisant et efficace, la greffe de Mary Mc Donnell a bien pris sur l'ossature de The Closer. Une première saison qui vaut surtout pour ses épisodes 5 - 6 et 8 qui laissent entrevoir un beau potentiel pour la suite.
Seul reproche, le season final est assez décevant, offrant une conclusion à l'histoire de Rusty qui ne parvient pas à convaincre.
Encore maladroit, le show aura réussi à poser ses bases, ce qui n'est pas si mal.
Avis sur les épisodes
L'avis de sephja sur
Alphas / 2.02 The Quick and the Dead
Confirmation de la bonne impression du pilote avec des personnages plus denses, plus sombres et des relations plus complexes. Dommage que la fin paye un excès de confusion, les scénaristes peinant encore à éclaircir les intentions de Stanton Parrish.
Un bon début, très solide.
L'avis de sephja sur
Alphas / 2.04 When Push Comes to Shove
Après un centric sur Bill, Alphas se penche sur un cas très intéressant, à savoir celui de Nina. Malheureusement, cela ne prend pas l'ampleur attendu, alors que Nina permettait de fausser réellement la donne. La seule scène qui montre ce qu'aurait pu être l'épisode est celle où Lee comprend que Nina l'a dupée, montrant le talent de la jeune femme pour brouiller les cartes.
Une bon épisode, qui confirme les qualités de ce début de saison, mais renoue en partie avec le rythme lent de la saison un, où chacun semble travailler dans son coin. La première scène avec Gary était pourtant très réussie, mais d'autres scènes sont bien moins inspirés comme le baiser entre Nina et Rachel. Il y avait beaucoup plus à raconter dans les flashbacks qui épaississent un personnage particulièrement important dans la série.
Pour Lee, Nina est sa réussite, la preuve qu'il peut croire à la réinsertion de ceux qui sont différents. La perdre signifie que la seule issue à ceux qui ne peuvent pas s'intégrer correctement est l'autodestruction.
C'est sur ce point que l'épisode réussit pleinement son affaire, offrant un contexte émotionnel fort aux problèmes existentiels de la jeune femme. Nina plit la vérité à son désir, elle se ment à elle-même en obligeant les autres à se trahir, comme elle. Incapable d'assumer leur regard sur elle, elle manipule le libre arbitre sans vergogne de peur que sa faute n'apparaisse sur son visage.
Mais le vrai soucis de cet épisode vient de l'histoire avec Kat qui est certes sympathique, mais n'apporte strictement rien à l'histoire concernant Nina. Le seul intérêt est de montrer l'intégration d'Erin Way au sein de l'équipe, personnage couteau suisse pas encore très intéressant.
Bref, un bon épisode d'Alphas, mais qui manque un peu d'ambition, sauf lors des flashbacks réellement réussis qui donne une vraie dimension émotionnelle à cette histoire.
L'avis de sephja sur
Alphas / 2.05 Gaslight
Un épisode étrange et pas totalement maîtrisé, mais qui montre une nouvelle fois l'adresse du show en matière de huis-clos. Une histoire qui part dans beaucoup de directions, engendre certaines confusions avant un final assez satisfaisant.
L'équipe du docteur Rosen est envoyé voir Adam, un ancien patient à lui qui vient d'avoir une crise terrible dans l'enceinte d'un hôpital. Il déclare avoir vu sa soeur morte reprendre vie devant ses yeux, agressant du coup les médecins qui l'avait amené pour identifier le corps.
Cameron, Gary, Rachel et Hicks inspectent les couloirs, mais vont être eux-aussi victime d'hallucinations. Gary retrouve Anna, Cameron voit son fils et Rachel entend une voix diffuse qui appelle à l'aide dans tous les couloirs de l'hôpital.
Encore une fois cette saison, les apparences vont jouer contre les héros d'Alphas, posant la question de ce qui est réel ou ne l'est pas. Même si la storyline est peu maîtrisée, l'ensemble est bien rythmé et offre un divertissement particulièrement plaisant.
Le duo Gary - Anna est le plus intéressant, occasion pour le jeune garçon d'extérioriser sa colère et de faire la paix avec lui-même. Un arc un peu à part qui casse la cohérence de l'ensemble, mais apporte une dimension émotionnelle intéressante à l'épisode.
Une compassion que l'on ne retrouvera pas chez Rosen qui exploite Nina pour en apprendre plus sur les intentions de Stanton Parrish. Un comportement agressif et peu patient qui jure avec les habitudes du personnage, poussant le spectateur à se demander si le docteur est vraiment lui-même.
Une histoire de mémoire qui a le mérite de faire avancer l'intrigue concernant Kat, mais le fait sans aucune finesse, défaut qui sera récurrent dans cet épisode. On apprécie la progression de l'intrigue, mais tout va un peu trop vite, preuve que les auteurs ont beaucoup d'idées, mais peine à les mettre en valeur.
Malgré tout, la réalisation est efficace, les comédiens plutôt bons et l'ensemble forme un divertissement de bonne tenue pour qui accepte de jouer le jeu. Une seconde saison qui tient ses promesses pour l'instant.
L'avis de sephja sur
Alphas / 2.06 Alphaville
Pour découvrir l'utilité de la machine de Stanton et son mode de fonctionnement, le docteur Rosen et toute l'équipe cherche à joindre Skylar. Il se retrouve alors en pleine forêt et découvre une ville entièrement composée d'Alphas cherchant à fuir le monde normal.
Commençons par signaler le gros clins d'oeil à Heroes avec la présence de Jimmy Jean-Louis au sein du casting, malheureusement peu exploité par la suite. La storyline de Gary qui lorgne du côté de la SF écolo est aussi peu exploitée, malgré un point de départ intéressant et très intrigant.
Non, le but des scénaristes est de proposer un premier affrontement entre la Team Rosen et la Team Parrish, les méchants ne voulant pas que Lee découvre l'usage de la machine. Un bon pitch de départ massacré par un déroulement boîteux, surtout lorsque la fille fuit en pleine forêt, grosse ficelle un peu trop téléphonée.
Pourtant, l'épisode n'est pas mauvais, mais il se montre juste maladroit dans les enchaînement de situation. Scipio n'est en plus pas très charismatique et la scène de la libération de Zoe est très hachée et particulièrement mal construite.
Bref, c'est boîteux, mais sans être déplaisant, juste qu'il était possible de faire bien mieux avec une meilleure organisation du récit qui se perd par instant dans des considérations inutiles. Une légère fausse note qui ne remet pas en cause la qualité globale de cette saison deux, mais montre la difficulté qu'à Stanton Parrish à s'imposer à nous.