2 mois 18 heures 15 minutes devant l'écran
Moyenne
12.4
Nombre de notes
2016
Nombre d'avis
666
491
Favorables
126
Neutres
49
Défavorables
Avis sur les séries
L'avis de sephja sur
Mildred Pierce
Magnifique tout simplement. Difficile de s'en remettre.
L'avis de sephja sur
Police Squad!
Série culte crée par les ZAZ en 1982, Police Squad ne comporte que six épisodes, mais contient de multiples gags devenus depuis culte.
Si l'ensemble demeure assez inégal, la série reste unique dans l'histoire de la télé, porté par un Leslie Nielsen remarquable.
Avis sur les saisons
L'avis de sephja sur
Monroe / Saison 1
Une saison plutôt satisfaisante pour une série anglaise qui ne s'affirme vraiment qu'en prenant ses distances avec ces grandes soeurs américaines.
Monroe vaut par son humanité, sa galerie de personnages réussis et ses comédiens qui trouve le ton juste, porté par un James Nesbitt génial comme à son habitude.
On regrettera quelques égarements dans le mélodrame ou une tendance à copier légèrement les autres par l'étonnante qualité d'épisode comme le numéro trois.
Entre le coeur de Bremnen et le cerveau de Monroe, il y a un spectateur heureux de découvrir un médical drama frais et neuf, avec j'espère une saison deux que j'attends avec impatience.
L'avis de sephja sur
Scrubs / Saison 1
Scrubs est une série médicale, mettant en scène un groupe de jeunes médecins débarquant au Sacré Coeur pour faire leur première année d'internat. Misant sur un savant mélange tragico-comique, la série est avant tout une belle galerie de personnages, tous interprétés par une brochette d'acteurs vraiment remarquable.
Un point d'ailleurs sur John C. McGinley qui crève littéralement l'écran en Perry Cox, médecin autoritaire et mégalomane très réussi.
Bill Lawrence est le show-runner et l'auteur de séries comme Spin City, on ne sera donc pas surpris de retrouver l'esprit de troupe qui caractérisait la série. L'écriture est professionnelle et efficace, la série se permettant de légers délires par l'intermède de JD, personnage lunaire ayant un point de vue souvent décalé sur des situations plus ou moins dramatique.
Mais malgré le passif de Bill Lawrence dans des sitcoms comme Une Nounou d'Enfer, la série fait le choix d'une réalisation à une caméra, donnant un aspect quasi documentaire à certaines séquences de la série. L'absence des rires enregistrés habituels ne viennent pas ponctuer la moindre saillie comique, donnant ainsi plus de crédibilité à l'action. Sur ce point, la série est assez exigeante, proposant un objet assez original après le règne des sitcoms multi-caméra comme Seinfeld et Friends.
La référence de ce show se trouverait plutôt dans le film MASH de Robert Altman, fréquemment cité dans la série (il suffit de voir la chapeau de Todd pour penser à Oeil de Linx), film qui fonctionnait sur un formidable mélange humour potache et tragique réalité de la guerre. Tout comme MASH, les personnages secondaires sont utilisés comme élément de comédie (Ted, Todd, ainsi que le formidable Janitor) et le tragique proviendra soit du milieu hospitalier, soit des intrigues sentimentales des médecins.
Car si Scrubs est ambitieuse sur la forme, elle se montre plus frileuse sur le fond, osant à peine ébaucher de petits arcs de deux épisodes, et encore moins d'intrigue fil rouge vraiment satisfaisante. Du coup, les idées semblent se répéter, les jeunes médecins ayant le plus souvent du mal à concilier sentiment et vie professionnel. Seul Carla et Turk proposeront un développement, car c'est la seule relation qui dépassera le cadre de l'anecdotique (j'entends par là plus de deux épisodes).
L'autre élément le plus important de la série, très important par contre consiste en l'interconnexion entre les six personnages principaux (JD, Turk, Elliott, Kelso, Cox et Carla). Les auteurs font des réels efforts pour faire que les personnages aient tous une connexion, un lien qui les unit, et qui permet de présenter les différents aspects d'un personnage.
Prenons par exemple JD:
- son côté doux rêveur et infantile sera mis en avant par sa relation avec Turk
- son manque de courage et sa tendance à s'identifier aux autres se verra avec Cox.
- sa caractère hautain, mais aussi romantique avec Elliott.
...etc.
Cette utilisation de l'interconnexion permet de donner du volume aux personnages, et c'est une recette fréquemment utilisée par Bill Lawrence (voir Spin City). C'est un des aspects de la série que j'apprécie le plus, cette capacité à voir les comédiens comme une troupe, chacun ayant à différents instants son heure de gloire.
En résumé, un show ambitieux, une galerie de personnages réussis tenus par une troupe d'acteurs remarquables. Mais une histoire trop anecdotique, reposant sur des stand-alones sans avoir une vraie intrigue fil rouge pour renforcer le récit.
Avis sur les épisodes
L'avis de sephja sur
$#*! My Dad Says / 1.01 Pilot
Nouvelle sitcom inspirée de twitter, Shit my dad says étonne par son absence totale de prise de risques. On a très vite l'impression d'être dans les années 80, tant par le ton que par la forme.
Shatner n'est pas très bon, mais le scénario ne lui permet pas d'exprimer grand chose, tant son rôle se limite à sortir des répliques "Tweets" plutôt moyennes et surtout hors de propos.
Pourtant, le pilote propose quelques bons moments quand le flot de citations s'arrête et qu'elle tente de raconter l'histoire d'un fils à la recherche d'un père qu'il ne connait pas. Mais ces petites séquences durant lesquels les acteurs font preuve d'un certain talent sont vite brisés par la lourdeur des effets comiques.
Bref, ce n'est pas satisfaisant, tout est lourd et plutôt pathétique... dommage car certains instants demeurent agréables. Espérons que le flot de vannes s'arrête enfin.
L'avis de sephja sur
$#*! My Dad Says / 1.02 Wi-Fight
Un épisode inutile, où le récit semble incapable de développer les relations entre personnages. Le récit est lent et se vautre dans la plus horrible des vulgarités à plusieurs reprises. Les clichés s'accumulent, la série perdant petit à petit toute structure pour ne laisser qu'une impression de malaise particulièrement désagréable.
Internet s'invite sur le show... ainsi qu'un goût pour la vulgarité des plus désagréables.
L'avis de sephja sur
$#*! My Dad Says / 1.03 The Truth About Dads & Moms
Episode moins vulgaire que le précédent, malgré certains clichés sur les gays un peu lourdaud. (au moins, l'allusion à Glee est drôle). La série continue à faire dans l'humour poids lourd, limitant ses développements à des questions basiques (qui a trompé qui ?) sans la moindre subtilité.
Quelques bons moments malgré tout, mais l'ensemble demeure trop déséquilibré entre humour lourdingue et personnage transparent (Vince et sa femme, héritant toujours d'intrigues stupides ou de mauvais goût)
Bref, c'est plus regardable que l'épisode 2, le tout grâce à des acteurs qui font ce qu'ils peuvent, mais l'humour est trop gras pour donner un vraie dynamisme à la série.
L'avis de sephja sur
$#*! My Dad Says / 1.04 Code Ed
Episode toujours aussi faible, fonctionnant toujours sur les mêmes dynamiques, proposant un situation à Ed et Henry (ici un blind date) pour mieux donner à Ed un motif à ces réparties de moins en moins convaincantes.
La fait qu'il trouve chez le sexe opposé son équivalent apportera un peu d'énergie et une séquence karaoké assez peu convaincante.
Quant à Henry, pas grand chose à en dire, si ce n'est que chaque épisode tourne le plus souvent à son humiliation. C'est là que la série inquiète, se moquant ouvertement d'une génération facebook qui devrait constituer son coeur de cible. Il serait plutôt indispensable que Henry fasse preuve de plus de caractère, avant de sombrer dans la colonne side-kick inutile, déjà occupé par le duo Vince et Bonnie.
Rarement intégré au storyline de la série, ces deux personnages bouche-trou sont de plus en plus déplaisants. Les auteurs doivent arrêter le massacre et les intégrer plus au récit.
Bref, un épisode toujours aussi malingre, malgré quelques bons instants