La série garde ses principales qualités, à savoir un bon univers visuel, un montage de qualité, une atmosphère unique et un bon ensemble d'acteurs et d'actrices. Cette saison, cela dit, s'est avérée être assez ennuyante à ses débuts. Les trois ou quatre premiers épisodes n'ont pas vraiment de consistence et j'étais presque déçue. Et puis, le chemin se fait petit à petit et la fin est vraiment réussie. Au-delà de la thématique de base sur les rapports Blancs/Noirs et la place des minorités dans la société, cette fin de saison aborde aussi le sexisme et #MeToo et parvient à rester elle-même. Dear White People est une série intelligente (voire intellectuelle) mais pas prétentieuse, elle cherche vraiment à pousser à la réflexion et est très juste, avec un aspect parodique bien écrit et drôle, semé avec parcimonie. Mais il faut faire attention à ne pas devenir ennuyante, surtout maintenant que toutes les intrigues se mélangent et qu'un épisode n'est plus égal à un centric. Mais la série se maintient par son authenticité et sa franchise.