Prisoners of War
Hatufim, prisonniers de guerre
Il y a 17 ans, Nimrod, Uri et Amiel, trois soldats israéliens, ont été capturés au Liban au cours d’une mission. Après tant d’années de détention, leur libération est enfin négociée mais seuls Nimrod et Uri en reviennent vivants. Ils retrouvent une société dans laquelle ils n’ont plus de repères et ...
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Terminée | Israélienne | 60 minutes |
Drame, Drama | Aroutz 2, Arte, קשת | 2010 |
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Liste des épisodes
Episode 2.01 | Je t'aime, mon fils | 15 octobre 2012 | 13 | |
Episode 2.02 | Bon anniversaire | 16 octobre 2012 | 12 | |
Episode 2.03 | Petits mensonges | 22 octobre 2012 | 13 | |
Episode 2.04 | Bleu | 23 octobre 2012 | 14 | |
Episode 2.05 | La secrétaire de l'unité | 29 octobre 2012 | 13 | |
Episode 2.06 | Les plages | 05 novembre 2012 | 13 | |
Episode 2.07 | La photo | 12 novembre 2012 | 13 | |
Episode 2.08 | Le passage | 19 novembre 2012 | 13 | |
Episode 2.09 | L'ami de Mika | 03 décembre 2012 | 14 | |
Episode 2.10 | Halva | 10 décembre 2012 | 13 | |
Episode 2.11 | Notre agent à Damas | 17 décembre 2012 | 14 | |
Episode 2.12 | La Directive Hannibal | 18 décembre 2012 | 14 | |
Episode 2.13 | Opération Judas | 24 décembre 2012 | 15 | |
Episode 2.14 | Retrouvailles | 25 décembre 2012 | 16 | 1 |
Tous les avis
13.57
14 notes
Une saison 2 largement supérieure à la première. Grâce au personnage d'Amiel notamment, la série est parvenue à se renouveler et c'est tant mieux. Je ne pense qu'elle aurait pu être aussi convaincante si elle s'était seulement contentée des personnages de Nimrod et Ouri.
Les intrigues des deux jeunes hommes ne sont pas mauvaises. On peut même dire que c'est toujours aussi intéressant de suivre comment deux prisonniers de guerre tentent de se reconstruire et de reprendre le cours de leur vie. Seulement, leurs intrigues sont souvent plombantes, manquent de rebondissements et sont traitées avec une lenteur parfois énervante.
Pour ce qui est d'Amiel, on a pour moi LE personnage de cette saison, mais aussi de la série dans sa globalité. C'est autour de lui que va venir se cristalliser toutes les angoisses et toutes les conséquences du conflit israélo-arabe et de la peur du terrorisme. Lui, qui se retrouve tiraillé entre son attachement envers son pays natal et son autre vie : celle d'un prisonnier de guerre qui a du faire croire qu'il était un terroriste.
Pendant des années, il a du endosser la personnalité d'un autre. Difficile d'imaginer comment revenir indemne de cette expérience. Difficile aussi d'imaginer comment revenir à son ancienne vie lorsque l'on a vécu une autre vie ailleurs.
Les parties avec Amiel sont définitivement les plus intéressants, car y on retrouve des thématiques passionnantes comme la perte identitaire, la difficulté à oublier le passé, le tiraillement entre deux parties qui se déchirent, la non appartenance... Amiel n'est finalement qu'une victime de cette dualité engendrée par des années de conflit. Il permet de montrer comment l'humain se retrouve instrumentaliser dans cette guerre, d'un côté comme de l'autre.
C'est ça la grande intelligence et la grande force d'Hatufim : toujours nuancer son propos, ne jamais accuser un personnage ou un partie plus qu'un autre et finalement semer le doute dans l'esprit de son téléspectateur, à l'image d'Amiel qui ne sait plus vraiment où est sa place. Dans cette deuxième saison, on découvre ainsi une armée israélienne prête à tout pour combattre le terrorisme, quitte parfois à devenir aussi monstrueux que ceux qu'ils prétendent combattre.
Hatufim mériterait clairement une meilleure exposition, ne serait-ce que pour éveiller un minimum les esprits sur ce qui se joue réellement dans ces pays où les victimes sont aussi les enfants, contraints de vivre au milieu de cette guerre et auxquels on ne laisse que très peu de choix.