I May Destroy You
Après le triomphe d’un papier sur Internet, Arabella Essiuedu – facilement distraite, insouciante et qui ne s’engage pas – se retrouve honorée comme la « voix de sa génération », avec un agent, une commande de livre et une sacrée pression. Après avoir été agressée sexuellement dans une boîte de ...
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Terminée | Anglaise | 29 minutes |
Drama, Comedy | HBO, BBC One | 2020 |
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Liste des épisodes
Episode 1.01 | Dans les Yeux Dans les Yeux Dans les Yeux Dans les Yeux | 07 juin 2020 | 13 | 2 |
Episode 1.02 | Quelqu'un ment | 14 juin 2020 | 14 | 2 |
Episode 1.03 | N'oublie pas la mer | 22 juin 2020 | 14.5 | 2 |
Episode 1.04 | C'était sympa | 29 juin 2020 | 12 | 2 |
Episode 1.05 | C'est apparu dans mes recommandations | 06 juillet 2020 | 12 | 1 1 |
Episode 1.06 | L'alliance | 13 juillet 2020 | 11.5 | 1 1 |
Episode 1.07 | Happy Animals | 20 juillet 2020 | 9 | 1 1 |
Episode 1.08 | Dépasser les bornes | 27 juillet 2020 | 14 | 1 |
Episode 1.09 | Les réseaux sociaux sont un excellent moyen de communiquer | 03 août 2020 | 16 | 1 |
Episode 1.10 | Tout était formidable | 10 août 2020 | 13 | 1 |
Episode 1.11 | Voulez-vous connaitre le sexe ? | 17 août 2020 | 14 | 1 |
Episode 1.12 | Délivrance | 24 août 2020 | 17 | 1 |
Tous les avis
13.33
19 notes
Une série brillante et parfaitement orchestrée, qui brise beaucoup de tabous et explore en profondeur les blessures béantes de notre société, en utilisant l'art et le processus de création en tant que chemin de guérison.
C'est parfois inconfortable et violent mais c'est aussi cathartique et brute. Toute personne peut se retrouver dans le personnage de Bella, non pas à cause de ressemblances ou parce qu'on a le même mode de vie. Je ne peux être plus différente d'elle et pourtant je me suis retrouvée dans son voyage, parce qu'il est universel et terriblement humain. Homme, femme, victime ou non, blanc, noir et tous les autres... La série met en relief les différences/discriminations créées par la société mais montre la douleur inhérente aux agressions sexuelles d'une façon que tout le monde peut comprendre pour peu qu'il le veuille bien.
C'est une histoire d'acceptation, de lâcher prise, d'évolution tout en prenant du temps pour soi. C'est à propos de la solitude éprouvée mais aussi à propos de tout soutien qui peut faire une grande différence. C'est moche parfois, car la série n'a pas peur d'exposer les parts d'ombre des personnages, mais elle ne les juge jamais. Bella ne change pas le monde, mais elle finit par oser parler et fait le choix d'avancer malgré tout. Tout est question de choix, aussi insignifiants semblent-ils.
Michaela Coel raconte une histoire sur la place de la femme, de la femme de couleur, sur le pire de la sexualité mais aussi sur le meilleur, sur les réseaux sociaux, la jeunesse, le traumatisme et l'introspection.
I May Destroy You n'a peur de rien. Elle ne semble pas faire d'efforts pour raconter son histoire et ne prend jamais le téléspectateur pour un débile car elle croit en son intelligence émotionnelle. Et finalement, tous les petits détails disséminés au fil des douze épisodes construisent un ensemble cohérent et lumineux, une ode à l'apaisement et à la résilience, crachée à la face du monde et du patriarcat.