Après une deuxième saison qui s'était éparpillée et avait surtout misé sur la hype autour de la série, celle-ci est clairement plus aboutie, plus centrée, mieux construite et mieux écrite. Les personnages sont subtils et ce sont les détails, les petits riens, qui construisent réellement l'histoire. Les lieux sont bien utilisés, la réalisation (et le montage) sont efficaces en ce qu'ils induisent un sentiment de menace imminente et de non-dits qui planent. Une atmosphère très bien gérée donc, qui prend le pas sur le rythme à certains moments. Je me demande si huit épisodes étaient vraiment nécessaires, mais force est de constater que The White Lotus, malgré ses qualités narratives, est bien plus une vibe qu'autre chose. Le discours critique est peut-être moins prononcé qu'en première saison mais le cynisme est bel et bien présent. Plutôt très satisfaisant, en somme, même si je pense que la série est un peu sur-estimée de manière générale. Mais ça reste un bon programme.