Awake
Ce mois-ci, NBC lançait sa dernière grosse nouveauté de la saison, Awake, série au synopsis plutôt atypique. On y suit en effet Michael Britten, détective de son état qui, suite à un accident de voiture, se retrouve piégé dans deux réalités : dans l’une sa femme est morte, dans l’autre c’est son fils. Essayant de continuer à vivre normalement dans les deux réalités, Michael va tenter de comprendre ce qui lui est arrivé et trouver quelle réalité est la bonne.
Awake pose les traditionnelles questions de deuil et de reconstruction : comment gérer la perte d’êtres chers quand on ne sait plus ce qui est vrai de ce qui ne l’est pas ? La série soumet ainsi son héros à deux psychologues, un dans chaque réalité, qui proposent tous deux une vision contradictoire de ce qui arrive, chacune étant par ailleurs tout à fait crédible.
Et c’est probablement l’une des forces du show que de se reposer sur un côté mystique inédit pour répondre à ces questions. On n’a aucun mal à alterner entre les réalités grâce à cet espèce de “code couleur”, plus chaleureux avec sa femme, plus froid avec son fils. La gestion des relations du héros avec ces deux personnages, ses échanges avec les psychologues, le mur qu’il construit petit à petit autour de lui, s’isolant du monde, de ses collègues, c’est quelque chose d’incroyablement intéressant et captivant, que l’on voit rarement sur un network.
L’autre force de la série c’est probablement son casting, très bon. Jason Isaacs interprète à merveille Michael Briten, réussissant parfaitement à faire passer les doutes et les incertitudes du personnage à l’écran. Le reste des personnages est également bon avec, par exemple, un gamin qui n’est pas uniquement qu’une tête à claque.
Mais au-delà de ces éléments, la série peine à se développer au-delà de son postulat initial. Trop “métaphysique ”, le traitement des thématiques qu’elle aborde se révèle plus important que l’histoire elle-même. Les tentatives de rationalisation de l’histoire que les scénaristes ont tenté d’imposer à la fin de l’épisode 2 en sont une preuve : ça sonnait faux. Il faut attendre le cinquième épisode de la série pour voir une avancée importante dans la mythologie, avancée qui soulève une question majeure : faut-il continuer à disserter sur les thématiques de la mort, quitte à ennuyer le spectateur, ou au contraire orienter la série vers quelque chose de plus basique, la lutte d’un homme contre un système ?
Bref, beaucoup de questions pour une série au pitch original ambitieux mais beaucoup trop flou, qui donne parfois l’impression de se chercher et de ne pas savoir où aller. La série tente quand même de jouer la carte du policier avec des enquêtes assez bien menées et habilement raccordées à la thématique de l’épisode, renforçant l’aspect psychologique évoqué plus haut.
Malgré ses faiblesses, Awake reste une série originale, peut-être trop pour un network qui ne devrait pas tarder à l’annuler.
The Walking Dead
S’il est une série qui fait beaucoup parler d’elle en ce moment, c’est bien The Walking Dead. Alors que la seconde saison pulvérise des records d’audiences outre-Atlantique, elle continue à déchaîner les passions : entre ses fans qui crient au génie et ses détracteurs qui hurlent au viol des comics, difficile de passer à côté. Malheureusement, n’ayant pu trouver de fan de la série suffisamment courageux pour s’exprimer, nous nous contenterons juste ici de relater le point de vue des détracteurs ; libre à vous de contredire cet avis dans les commentaires.
Donc pour ceux qui n’avaient pas aimé la première saison de la série, cela ne risque pas de changer. La saison 2 n’apporte pas plus de zombies, bien au contraire : on est plus proche du soap type Amour Gloire et Beauté que de la série de survie, voir même de suspense : Persons Unknown vient de trouver de la concurrence.
Cette saison accumule les tares : raccourcis à gogo, personnage d’une débilité quasi biblique, rien ne parvient à remonter le niveau. On passe la moitié de la saison à la recherche d’un enfant dont on se moque éperdument et lorsqu’on le retrouve, c’est pour mieux plonger dans le grand n’importe quoi : certains personnages meurent d’une façon tellement grotesque que ça en devient risible. D’ailleurs, l’un d’eux semble arrivé de nul part (mais tout le monde semble le connaître sauf le spectateur, bien entendu).
Si l’on fait à présent le rapprochement avec le comic-book, la série diverge complètement et pas de la bonne façon. Les personnages essentiels sont éliminés tour à tour tant et si bien que Rick reste le seul important et tout le monde doit penser comme lui : une grande force du comic se perd, au risque de voir rapidement la série tourner en rond. Bref, la seconde saison plonge la série vers des profondeurs encore plus abyssales.
(Aureylien me souffle dans l’oreillette que son bilan de la saison 2 de The Walking Daube est pour bientôt)
Alcatraz
En janvier, nous vous avions fait part de notre déception concernant les premiers épisodes d’Alcatraz. Alors que l’on était en droit d’attendre une série des plus intéressantes, celle-ci c’était finalement révélée être un gros recyclage de ce qu’avait pu produire J.J. Abrams ces dernières années à la télévision, recyclage pas forcément concluant. Alors que la première saison s’est achevée sur des audiences catastrophiques, il est temps de revenir sur l’intégralité de cette saison pour donner un avis plus abouti.
Le côté “un épisode/un prisonnier” montré du doigt dans nos précédents bilans, on a fini par s’y habituer. Les épisodes n’étaient finalement pas que des standalones déconnectés les uns des autres : les éléments se mettent petit à petit en place et prennent de l’ampleur ; le jeu des acteurs s’améliore avec le temps et les épisodes sont assez bien ficelés, d’autant que les scénaristes n’essaient pas d’imposer de happy end pour chaque prisonnier.
Toutefois, la série porte beaucoup trop la patte de J.J. Abrams et vu qu’on commence à bien le connaître, on se lasse plus vite. Le show révèle un grand potentiel inexploité et c’est frustrant, surtout au regard du final qui, même s’il apporte de bonnes idées, reste maladroit. Enfin, certains passages sont tellement énormes que l’on ne peut s’empêcher de sourire, on pense notamment au compétences de pilote de l’héroïne, qui surpasse Schumacher à sa grande époque.
Alcatraz, ce n’est finalement pas la série de l’année ; mais malgré ses nombreux défauts, elle peut, s'il y a une suite, grandement s’améliorer et devenir intéressante. En attendant, les fans de Jorge Garcia et de Sam Neil se satisferont de leur présence dans la série et les amateurs de blonde à forte poitrine se satisferont des T-Shirts moulants de l’héroïne, à défaut d’avoir quelque chose de plus concret.
Mad Men
Après de nombreux déboires en coulisse, la série adulée par la critique est finalement de retour pour une cinquième saison. Dix-huit mois après le final de la quatrième saison, Don Draper revient donc squatter les écrans d’AMC ; et c’est comme s’il ne nous avait jamais quittés.
Le double épisode de reprise est dans la lignée des précédents : il faut un peu de temps pour se remettre dans le bain, reprendre les relations où on les avait laissées mais une fois acclimaté, c’est du bon vieux Mad Men. Une relation Megan-Peggy qui se développe, Pete qui prend l’ascendant vis-à-vis de Roger, un contexte politico-social qui prend le pas sur la direction de la société : la nouvelle saison promet des intrigues intéressantes dans la continuité de ce que la série a pu offrir. Bref, ça roule pour Mad Men.
Star Wars: The Clone Wars
Depuis 2008, Star Wars : The Clone Wars s’attarde sur les évènements ayant eu lieu entre les épisodes 2 et 3 de la saga Star Wars, à savoir la guerre des clones. Développant un univers encore plus vaste autour des personnages principaux de la saga, la troisième saison de la série en images de synthèse montrait quelques signes de faiblesses. Alors que la quatrième saison vient de s’achever, on est en droit de se demander si la série a trouvé un second souffle.
Et visiblement c’est le cas, le changement dans la narration y étant pour beaucoup. Finies les histoires expédiées en un épisode de 20 minutes ! Cette saison propose des arcs narratifs s’étalant sur 3 ou 4 épisodes, permettant un développement plus important des intrigues et des personnages.
L’autre force de cette quatrième saison est la relégation au second plan des personnages principaux de la saga (Obi-Wan, Anakin, Dooku, ...) au profit des personnages secondaires propres à la série (les clones, Assajj, Savage, …). Et c’est d’autant plus intéressant que l’on ne connaît pas le destin de ces personnages - contrairement aux héros de la saga originale - ce qui laisse une marge de manœuvre non négligeable aux scénaristes.
Pour le reste, la série reste égale à elle-même : toujours aussi bien réalisée, elle nous offre des décors de plus en plus magnifiques nous faisant (re)découvrir des endroits méconnus de l’univers. Les clins d’œil aux films sont également nombreux, que ce soit les vaisseaux, les lieux (le bar de Tatouine par exemple) ou encore les personnages, la série se payant même le luxe de faire revenir un personnage supposé mort dans son arc final, retour qui passe sans problème. Une saison 4 qui remplit parfaitement son rôle : relancer une série en perte de vitesse tout en restant divertissante.
Missing
Un petit tour sur ABC à présent avec un nouveau policier : Missing. La série suit une ex-agent de la CIA à la recherche de son fil disparu lors d’un stage d’été en Italie, enquête qui la conduira également sur les traces du meurtrier de son mari, assassiné quelques années plus tôt.
Autant tuer le suspense tout de suite : le pilot de la série est probablement l’un des pires pilots de la saison, une véritable catastrophe. Dotée d’un scénario bidon, parsemée de rebondissements prévisibles, la série doit en plus subir des acteurs en surjeu constant et des dialogues ridicules, le tout monté comme un téléfilm du samedi après-midi sur TF1, histoire d’enfoncer le clou.
Après la blague Charlie’s Angels, c’est une nouvelle fois un gros flop que nous propose ABC : il est bien loin le temps des “bombes” comme pouvait l’être Lost. À éviter absolument !
G.C.B.
Autre série de la mi-saison sur ABC et concurrente potentielle à la succession de Desperate Housewives, G.C.B. suit Amanda Vaughn, une femme récemment divorcée et mère de deux enfants qui décide de retourner dans son Dallas natal. Mais dans le quartier huppé où elle réside, elle retrouve ses anciennes ennemies botoxées, bien décidées à détruire sa réputation.
La première chose qui frappe c’est bien évidemment le manque d’originalité de la série : l’univers est très cliché et les personnages caricaturaux à souhaits. Néanmoins, l’ensemble reste très divertissant et les duels de garces qu’il propose s’avèrent plutôt jouissifs. Ce n’est peut-être pas le successeur de Desperate Houswives mais ce soap légèrement vachard sur fond de vengeance texane démarre plutôt bien. Reste à voir si cela va durer.
The River
C’est déjà le clap de fin pour The River qui ne comptait que huit épisodes. Pour rappel, cette dernière suit une équipe de secours partie à la recherche d’un aventurier célèbre en Amazonie, équipe qui va se retrouver confrontée à des évènements paranormaux. Les premiers épisodes ne nous ayant pas vraiment convaincus, on est donc en droit de se demander si ça s’améliore sur la fin.
Et c’est sensiblement le cas, cette première saison de la série ne se révélant pas aussi désastreuse que l’on aurait pu le penser. Certes, ça ne casse pas trois pattes à un canard, il faut digérer la réalisation lourde et assimiler tous les personnages, ce qui peut en rebuter plus un (personnages toujours aussi inconsistants soit dit en passant, notre avis sur ce point n’a pas évolué).
Mais passé ça, le show semble trouver un second souffle ou du moins semble réellement démarrer. Les choses deviennent beaucoup plus intéressantes et inquiétantes (deux choses qui manquaient jusque-là à la série) : l’ambiance horrifique est plus prononcée et les situations, bien que recyclées, sont mieux exploitées. Le final ouvre la porte à quelque chose de sympathique, pour peu que Netflix donne sa chance à la série : il reste beaucoup de potentiel inexploité.
Au final, une série avec des défauts importants mais qui n’en reste pas moins divertissante. Il aurait fallu que les scénaristes aillent plus rapidement au but mais pour ceux qui chercheraient un divertissement inquiétant, la fin de la saison devrait être satisfaisante, à défaut d’être exceptionnelle.
Skins
Skins, la série emblématique de E4 qui suit des ados de Bristol, vient d’achever sa sixième et dernière saison “complète”. En attendant les 3 épisodes spéciaux qui verront le rassemblement des 3 générations, l’heure est venue de faire un petit bilan sur la dernière.
Et là, notre avis est plutôt mitigé : d’un côté on retrouve des personnages intéressants, qui ont évolués positivement (Richie, Mini, Nick, Liv) alors que de l’autre côté, certains ont sombré dans le cliché comme Franky. Cette troisième génération nous aura toutefois apporté plus de satisfaction que la précédente : mieux construits et plus prenants, les épisodes se sont éloignés de l’ambiance pipi-caca/drogue propre aux saisons 3 et 4 où les personnages n’ont pas réussi à sortir des archétypes dans lesquels ils étaient enfermés. Au contraire, la sixième saison aura réussi à dissiper les clichés initiaux.
Toutefois, cette saison, même si elle est meilleure que les précédentes, n’atteint pas le niveau des deux premières et les personnages ne parviennent pas à nous faire oublier Sid, Tony, Michelle, Chris et les autres.
Breakout Kings
Diffusée sur A&E, la première saison de Breakout Kings n’avait pas marqué les annales. Cette série, dernière-née des créateurs de Prison Break, propose de suivre un groupe d’ex-fugitifs recrutés par des US-Marshalls pour les aider à capturer des fugitifs récalcitrants : divertissant sans plus. La saison 2 reprenait ce mois-ci, l’occasion de voir si des changements ont eu lieu.
Et ça semble être le cas, le retour est plutôt bon avec notamment un Lowery en grande forme et des séquences comiques plus réussies. La série semble avoir acquis une certaine maturité que l’on ressent dans un season premier maîtrisé, proposant ainsi un spectacle très divertissant et sans prise de tête. Reste à voir si ça continuera sur la longueur, mais nous aurons l’occasion de vous en reparler.
Breaking In
Breaking In, c’est le joker yoyo de la Fox : annulée, reprogrammée, re-annulée pour être reprogrammée, la chaîne s’en sert de bouche-trou de mi-saison pour limiter les dégâts si l’une de ses nouveautés ne fonctionne pas. Comment dans ces conditions proposer un spectacle cohérent et de qualité alors que personne n’est prêt à donner sa chance à la série ?
Visiblement, c'est impossible et l’équipe d’informaticiens spécialisés dans le braquage de systèmes informatiques en subit les frais. Nouveau format étrange, départs gênants, la série peine à prendre et se retrouve à un niveau aussi navrant que l’an dernier. Le départ de Michael Rosenbaum, par exemple, a été bénéfique pour la série. Et malgré tout, elle ne réussit toujours pas à trouver l’équilibre entre l’excès et le terne, malgré l’arrivée de sang neuf censé la relancer. Un retour plus que raté pour une série maltraitée qui terminera probablement sa descente aux enfers cette année (avant un troisième renouvellement ?).
Fairly Legal
Kate Reed est de retour. Après avoir longtemps hésité, USA a finalement reconduit la série pour une seconde saison, moyennant quelques changements, notamment de showrunner.
Finalement, les changements passent très bien : le pilot est dans la continuité de la saison précédente tout en gommant certains défauts. Toujours aussi énergique et sympathique, Fairly Legal ne déroge pas à ses habitudes et offre un épisode plutôt plaisant et agréable. Le personnage de Lauren prend également plus d’importance et les intrigues sont mieux maîtrisées. Le nouveau personnage s’intègre parfaitement et permet de relancer la série en apportant également une bonne dose d’humour.
Une série USA typique donc, bon divertissement reposant sur des associations de personnages que tout oppose qui devrait satisfaire les fans de la première saison.
Antigone 34
Et, une fois n'est pas coutume, on termine ce bilan par une nouvelle série policière française diffusée le vendredi soir sur France 2 : Antigone 34 (aucun lien avec la tragédie grec). On y suit Léa, une flic aidée par un médecin et une psychologue dans ses enquêtes "ordinaires", sous la pression d'un ennemi invisible et puissant. Alors, on le sait bien, les policiers français, ce n'est pas toujours ce qu'il y a de plus passionnant mais France 2 affiche clairement ses ambitions : proposer une série policière "adulte", avec un fil rouge bien développé, et qui lorgne très clairement du côté des productions américaines.
Alors, cette nouveauté peut-elle redorer le blason d'un genre trop souvent écorné ? Au vu du pilot, la réponse est non. L'héroïne est un cliché ambulant : une femme-flic warrior dont le partenaire vient se faire sauter la tête, qui passe ses nerfs sur un sac de boxe, dans la pénombre d'un immense gymnase qu'elle et son sac sont seuls à occuper. Pour couronner le tout, Anne le Nen, l'actrice qui l'incarne, malgré sa vraie gueule et une présence physique indéniable, possède une bien piètre palette de jeu. Quant au médecin qui sort de prison et cherche le meurtrier de sa fille, c'est lui aussi un archétype : sombre, accablé, taiseux... Et la psy ? Quelle psy ? Pas vue, la psy. Transparente, la psy !
Mais le pire de tout, c'est le parti-pris caméra embarquée, qui rappelle les pires moments de NYPD. Toi, spectateur qui souffre du mal des transports, passe ton chemin ! Ton oreille interne ne pourra pas supporter le Parkinson dont souffre, à l'évidence, le cadreur. Plus grave, il s'obstine à mettre un premier plan sur toutes les scènes de dialogues : un mur, un pilier, une voiture. Sans que cela soit jamais justifié par l'intrigue. Bref, la caméra à l'épaule et le côté naturaliste, je n'ai rien contre, mais quand ça devient une posture, ça me saoule, au propre comme au figuré.
C'est fort dommage, ces tics de réalisation, car France 2 avait pris plusieurs bonnes options : Bruno Todeschini d'abord, qui arrive à ne pas trop en faire dans son rôle de père vengeur ; Montpellier ensuite, qui sert de décor à la série, un décor clair qui contraste agréablement avec la noirceur de l'intrigue principale. Rien de suffisant, malgré tout, pour me faire passer sur les défauts et à m'embarquer.
On aurait aimé vous en parler mais on n'a trouvé personne pour le faire :
Ce mois de mars a été plutôt riche en évènement et en voici quelques'uns que nous aurions aimé détaillé mais faute d'avoir vu ses séries, nous ne l'avons pas fait :
- Nouveauté : I Hate My Teenage Daughter, Bent
- Reprise : The Secret Life of the American Teenager, Happily Divorced, South Park, Harry's Law, Army Wives,Tangle, Mafiosa
- Fin de saison : The Lying Game, Pretty Little Liars, Jane By Design, Heartland, House of Anubis, A Gifted Man,Portlandia, Archer, Luck (par ailleurs annulée suite à la mort de trois chevaux), Whitney, Are You There Chelsea?,Spartacus, Being Human
Ce bilan est le fruit d’un travail de réflexion mené par différents rédacteurs et membres du site dans le but de vous aiguiller dans vos choix de série. Les opinions présentées ici n’engagent qu’eux et comme ils l’assument totalement, voici leurs noms : Alanparish, Antofisherb, Aureylien, Fafa, Fitz, Moolfreet, Puck, Sanschiffre et Sephja.
Si vous aussi vous souhaitez participer au prochain bilan, n’hésitez pas à venir donner de la voix sur le forum ! (et promis, on ne mord pas)
elpiolito
