Critique : Doctor Who (2005) 8.05

Le 26 septembre 2014 à 20:20  |  ~ 20 minutes de lecture
Cette semaine, le Docteur vire braqueur ! Combien de points arrivera-t-il à nous extirper ?
Par dewey

Critique : Doctor Who (2005) 8.05

~ 20 minutes de lecture
Cette semaine, le Docteur vire braqueur ! Combien de points arrivera-t-il à nous extirper ?
Par dewey

« Tiens, et si on faisait un épisode où le Docteur et une équipe d’experts braquaient une banque ?! »

- Un type bien, Début 2014. Ou peut-être fin 2013 …

 

Rien que dite comme cela, l’idée semble tellement géniale qu’on se demande bien comment les milliers de personnes en charge de Doctor Who au long fil des décennies aient pu ne sortir qu’au bout de 51 ans un tel pitch. C’est peu dire que le potentiel est titanesque sur de nombreux plans (scénario, personnages, background, …) et qu’on ne peut théoriquement que saliver d’avance face à un épisode qui a à priori tous les moyens pour nous offrir un chef d’œuvre.

Pourtant, cet épisode n’était pas (pour moi en tout cas, et je ne pense pas, très loin de là, être le seul) particulièrement le plus attendu de la saison, voire même pas du tout à vrai dire. Car oui, il y a un « mais » qui a un peu freiné l’enthousiasme primaire de l’épisode, et il s’appelle Stephen Thompson.

Stephen Thompson, pour rappel, c’est un scénariste qui n’a officié que deux fois dans la série. Mais deux fois qu’on n’est pas prêtes d’oublier : le très poussif The Curse of the Black Spot de la saison 6, et surtout l’abominable Journey to the Centre of the TARDIS de la saison 7, aussi connu sous le nom de « Petit Robert illustré du parfait gâchis de potentiel ». Soit, deux des tous pires épisodes de l’ère Matt Smith …

 

 

Transition Vortex Temporel à Machine à Laver

La tête de Peter Capaldi après avoir apris que Thompson aurait un épisode dans sa saison.

C'est également la tête qu'il a fait après avoir vu Journey to the Centre of the TARDIS ...

 

 

Donc, en effet, il y avait de quoi rester pantois à cette simple annonce. Le mec n’a pourtant pas tant de mauvaises idées que ça (c’est d’ailleurs probablement cela qui rend ces épisodes particulièrement rageants), mais il n’est jamais arrivé sur Doctor Who à suffisamment bien les exploiter pour parvenir à quelque chose d’intéressant, ni même de passable. Alors vous vous doutez bien que, co-écrit par Moffat ou non, le simple songe qu’on ait pu décemment imaginer confier l’un des pitch les plus craquants de l’année aux mains de cet homme était horrifiant au possible.

Alors l’un dans l’autre, on ne savait que trop peu quoi s’attendre avec cet épisode. Sans être à l’abri d’une bonne surprise et malgré une base novatrice et très prometteuse, la possibilité de tomber une fois de plus sur une sombre merde choisissant d’ignorer son potentiel monstre n’était, vu le passif de son scénariste, vraiment pas à prendre à la légère. Ce qui était en revanche certain, c’est que dans le monde de Doctor Who, ce serait, aux yeux des fans, l’épisode de la dernière chance pour notre cher Stephen. Au bout du compte, a-t-il donc su la saisir où nous a-t-il encore gratifié d’une nouvelle purge ?

 

 

« Our Reputation Must Remain Secure »

 

 

Eh bien, je ne sais pas quel miracle a bien pu se produire. Peut-être que l’idée de base de l’épisode était trop géniale pour être totalement pervertie, même par lui. Peut-être que les réajustements que Moffat a ensuite fait ont porté leurs fruits. Je dois à ce propos avouer que je n’ai cette fois absolument aucune idée de l’apport de ce cher Steven dans l’épisode, car à part les 5 secondes de Danny dans l’intro et Mrs. Delphox, parfumé à « La femme sadique » de Moffat qui sont évidemment de lui, je ne vois vraiment pas ce qu’il a pu faire d’autre… . Peut-être tout simplement que le gars était, pour une raison comme une autre, plus en forme cette fois-ci. Mais force est de constater que oui, cette fois-ci, Thompson est parvenu à exploiter le potentiel de son épisode. Et que, comme prévu, c’est bel et bien de là qu’il tire principalement sa force.

 

 

Karabraxos.

 

Sans pour autant transcender son matériau d’origine, il arrive à nous offrir un épisode très divertissant, porté par un univers captivant et des personnages attachants, fourmillant d’aspects et détails délicieux, le tout définitivement enrobé dans un excellent mix de l’ambiance Doctor Who lambda comme on l’aime tant avec un aspect cool / stylisé qui lui sied à merveille. Ce dernier n’est pas sans faire rappeler certains grands noms des heist movies, notamment la saga des Ocean’s Eleven / Twelve / Thirteen (l’entrée dans la banque entre autres) ...

Mais l’intérêt particulier qu’offre le scénario de Time Heist ne réside bien sûr pas uniquement dans le simple fait de mettre en scène un cambriolage. C’est surtout le fait de le mettre dans l’univers de Doctor Who, un royaume de pure science-fiction dans lequel à peu près tout est possible et imaginable, tant dans les moyens de protection de la banque que dans les moyens de l’infiltrer. De ce point de vue-là, l’épisode est une pure réussite, très inventif et simple à la fois. L’épisode possède un background assez riche qui non seulement colle parfaitement à la situation, mais qui surtout, et ça ce n’était vraiment pas gagné avec Steven Thompson, est parfaitement dosé, n’étant ni insuffisant pour qu’on puisse s’impliquer dans le monde de l’épisode, ni trop envahissant au point d’en oublier l’essentiel.

 

Psi

 

Un détail que l’on retrouve également sur les personnages secondaires de l’épisode : Psi, Saibra, mais aussi les antagonistes Mrs. Delphox et bien évidemment le Teller, tous les quatre excellents. Loin du vivarium qu’était littéralement la quasi-totalité des personnages de The Curse of the Black Spot, dont on se contrefoutait mais à un point rarement atteint de l’histoire de la série, ou des « trop-envahissant-au-point-de-flinguer-l’épisode » trois frères de Journey to the Centre of the TARDIS et leur intrigue Cyborg or not Cyborg Lolilol à gerber, on a ici droit à de vrais personnages, bien exploités, très bien caractérisés, et suffisamment attachants et originaux (ce dernier point, moins pour Mrs. Delphox) pour qu’on s’intéresse à eux.

L’intrigue quant à elle suit paisiblement son cours, de manière très classique certes, mais efficace et parfaitement rythmée (car oui, là encore, exploit pour Stephen Thompson : pour la première fois, un de ses épisodes ne comporte absolument aucune longueur), et comme je le disais plus haut, la réunion des parties de Moffat et Thompson est cette fois-ci parfaite, car contrairement à Into the Dalek, on ne sent jamais de coupure de l’intrigue au cours de l’épisode.

Enfin, là où l’épisode est également très soigné, c’est au niveau visuel, en particulier les décors, les costumes et le design de quasiment tout ce qui régit l’univers de cet épisode. Entre une banque de Karabraxos somptueuse, l’équipement de la banque et des personnages aussi varié que visuellement riche, et bien sur le design et les caractéristiques du Teller, il y a de quoi s’émerveiller à plus d’un titre au cours de cet épisode.

 

 

La preuve que Costumes > CGI.

 

Bref, beaucoup, énormément même pour du Stephen Thompson, de positif dans cet épisode, qui rien qu’avec cela gagne facilement, et de très loin, le titre de meilleur épisode de son auteur. Mais malgré tout, n’y aurait-il pas quelques petites ombres à ce magnifique tableau ?

 

 

« I was hoping for Minimalism but I think I came up with Magician ! »

 

 

Et la réponse est tout de même oui. Oui, car malgré tout, il demeure quand même quelques vrais défauts, dont certains bien chers à son auteur. Ce qui est en revanche assez inhabituel de sa part sur ce rayon-là, c’est que ces derniers sont dû à ce qu’on pourrait voir comme l’inverse parfaite de ce qui génère habituellement les défauts des scénarios de Thompson. Les défauts de The Curse of the Black Spot et de Journey to the Centre of the TARDIS étaient souvent dûs à un cruel manque d’ambition par rapport au potentiel des dits épisodes. Hors là, les quelques défauts de Time Heist sont dûs à quelque chose de pour le coup plus commun à Moffat (peut-être est-ce lié d’ailleurs ?) : il veut trop en faire. Et si durant les 3/4 de l’épisode ça ne pose pas de soucis, sur la partie finale en revanche, là où ce point est le plus exacerbé de tout l’épisode, ça passe déjà beaucoup moins bien.

Car, définitivement oui : trop de twists tue le twist. Sur les 10 dernières minutes de l’épisode, on s’en prend au moins cinq. Facile. Qu’on nous fait gober quasiment tous à la suite les uns des autres. Bonjour l’overdose. D’autant que certains d’entre eux fournissent des explications cruciales à la compréhension de l’épisode qu’on a à peine le temps de digérer correctement (oui, j’ai dû le revoir une seconde fois avant de faire cette critique juste à cause de cela). Lorsqu’en plus la moitié d’entre eux étaient bien prévisibles (Le Docteur = l’Architecte, une évidence confirmée progressivement par l’épisode) et que certains d’entre eux sont franchement moyens (le coup des clones, ça apporte quoi franchement ?), on se dit qu’il aurait surement été préférable d’en positionner certains plus tôt dans l’épisode plutôt que de tout réunir sur le dernier quart d’heure, car ça ne fait au final qu’encombrer la lisibilité d’un scénario qui était très fluide avant ça et qui marchait très bien sans. D’ailleurs même si certains soulèvent des points qui pourraient être intéressants, la quasi-totalité d’entre eux n’apporte pas grand-chose de plus à l’épisode ou à la série en fait, quand ils ne font pas déjà-vus.

D’autant qu’en plus d’être assez indigeste, et de rendre de par la construction de cet enchaînement bien trop rapide de révélations, certains points du scénario confus, le tout dégage un aspect anti-climactique qui sied assez peu à l’épisode en comparaison des 35 minutes qui ont précédées. Même si l’excuse trouvée pour justifier que le Docteur n’aille pas se poser directement dans la banque (libérer les deux créatures) n’est pas mal trouvée, on finit quand même un peu l’épisode avec une très légère impression de « tout ça pour ça », certes très fine, mais tout de même là.

 

 

Doctor Who

 


Pour en finir avec ma critique de ces twists (qui, vous l’aurez compris, constitue le très gros des quelques reproches que je peux adresser à l’épisode), je terminerais sur un dernier point. Contrairement aux deux précédents opus de Stephen Thompson, on ne peut décemment pas parler de potentiel gâché ici. Certes l’épisode ne sera pas parvenu à transcender son matériau de base, mais on ne peut pas dire qu’il ne s’en est pas servi. Mais pourtant, sans parler de potentiel gâché donc, je reste tout de même légèrement convaincu que l’épisode aurait pu aller plus loin et avait justement les moyens de dépasser son postulat de base. Ce qu’il n’a pas fait, selon moi, à cause du conditionnement scénaristique dans lequel ces twists prédisposaient le scénario à être développé. Le résultat final est pourtant très bon, mais il reste trop classique, alors que malgré le fait qu’il soit efficace dans son classicisme, l’idée de base offrait toute une palette de perspectives et de thématiques très intéressantes qui n’ont du coup pas pu avoir de place dans une telle histoire. Car ici, on tenait, entre autres, la possibilité de renverser le rapport antagonistes / protagonistes, en faisant du Docteur et de son équipe ceux qui attaquent l’autre. De même, forcer le Docteur à commettre un crime, c’est mine de rien quelque chose qui n’a pas été souvent exploité sans que ce dernier ne finisse par trouver une pirouette pour renverser la vapeur dans la direction qu’il souhaite, et là il y avait une belle opportunité de le faire dans le contexte qu’offrait cet épisode. Encore aurait-il fallu que l’Architecte ne soit pas le Docteur… Bref, plus un regret qu’une critique que je fais sur ce point à l’épisode, mais qui explique d’autant plus pourquoi je n’ai pas des masses apprécié la conclusion de l’épisode.

 

Après Foster/Kovarian/Kizlet/Gillyflower, voici Miss Bad-Girl 5.0

 

Enfin, il serait dommage de ne pas conclure cette partie « défauts » sans revenir sur la grande constante de l’œuvre Whovienne de Stephen Thompson, à savoir le compagnon plante verte. En effet, à force de construire des backgrounds complexes et moultes personnages secondaires alors qu’il n’a qu’au mieux 45 minutes de temps d’écran à mettre en forme, le gaillard oublie souvent au milieu de tout ça de donner un rôle à des éléments plus constants de la série, comme le compagnon. C’était encore à la rigueur passable dans The Curse of the Black Spot avec une Amy assez en forme malgré son peu d’utilité au final et un Rory qui n’est là que pour être la victime de l’épisode. Ca l’était déjà beaucoup moins dans Journey to the Centre of the TARDIS où on fait courir Clara dans des couloirs avec comme seul intérêt une confrontation finale avec le Docteur non seulement immédiatement retconée mais qu’on doit en plus probablement à Moffat. Mais alors ici, contrairement au reste de l’épisode qui nous montre un Thompson plus en forme que jamais sur quasiment tous les plans, c’est probablement le pire de ces trois épisodes en la matière. C’est juste hallucinant de constater à quel point Clara ne sert ici absolument à rien. Pour le coup, c’est littéralement une plante verte, se contentant d’apparaître dans le décor et de sortir des affirmations bateau pour éclaircir certains points de scénario. Elle est ici transparente et inintéressante tout du long, digne des pires heures du personnage dans la saison 7, bien loin de l’embellie qu’elle a connu ces 4 derniers épisodes. Fort heureusement, c’est surement dû à ce défaut récurrent de Thompson plus qu’à une non-maîtrise sur la durée du reboot de personnalité du personnage. D’ailleurs, les seuls moments de l’épisode où elle est intéressante, ce sont dans ces échanges avec le Docteur en tout début et toute fin d’épisode. Et si je ne sais trop quoi penser de The Caretaker via le « Next Time » qu’on a eu, ce dernier semble confirmer que notre compagne va vite reprendre des couleurs …

 

 

Clara

 

 

 

 

Le Coin du Fan :


 

Ce n'est pas parce que le scénario est du jamais-vu dans Doctor Who que les références diminuent ! Et si l'on est peut-être pas au niveau de Journey to the Centre of the TARDIS pour le nombre de clins d'oeil, ils sont tout de même plutôt nombreux ici, clairement l'un des plus riches de la saison jusque là :

 

  •  C'est le retour des Memory Worms, des ennemis pour la première fois introduits dans The Snowmen et ici très judicieusement utilisés dans le scénario pour justifier un casse fait par des amnésiques afin d'échapper au Teller !
  •  Lorsque Psi se sacrifie en absorbant toutes les données des plus grands criminels de l'univers pour attirer le Teller, on a un aperçu de toutes les images de ces ennemis. L'occasion de revoir Khaler-Tex de A Town Called Mercy, un guerrier de glace dernièrement vu dans Cold War, un membre de la famille Slitheen (de la race des Raxacoricophallapatoriens de la saison 1, souvenez-vous !), ou encore un Sensorite et un Terileptile de la série classique. Les spin-offs sont également bien servis avec le Trickster et Androvax de The Sarah Jane Adventures et Captain John Hart de Torchwood. Mais ça ne s'arrête pas là : après les audios dans The Night of the Doctor, ce sont les comics qui sont canonisés : l'Absolm Daak du Doctor Who Magazine apparait également !
  •  Après la pause que fut Listen, l'arc narratif principal de cette saison a de nouveau droit à une mention : cette fois ce n'est pas Missy mais la fameuse "Woman in the Shop", la femme ayant permis au Docteur et à Clara de se retrouver dans The Bells of Saint John, que l'on a jamais vu mais qui a décidément une place importante dans les plans futurs du machiavélique Moff Moff.
  •  La fin n'est pas sans rappeler l'issue d'un épisode de l'année dernière : Hide, où le monstre principal qui effrayait les personnages avait en fait un ami absolument pas méchant, piégé. Une inspiration évidente, était-ce forcément mieux réalisé cette fois ? Sachant que la scène où le Docteur demande au Teller de plonger dans sa mémoire pour y voir la vérité ressemble fortement au speech de The Rings of Akhaten... Thompson aurait-il revu les classiques de Neil Cross ?

 

This isn't a ghost story, it's a love story! 

This wasn't a bank heist. It never was. It was rescue mission.

 

  •  Une référence, cette fois-ci externe à la série, est faite à The Thick of It et à son Malcom Tucker, personnage joué par Peter Capaldi, c'était inévitable ! Avec le très beau "Shutity Up !", on la tient enfin.

 

 

 

Avec un beau potentiel joliment exploité, une intrigue sympathique aidée par des personnages attachants et un univers fascinant, Time Heist se révèle non seulement être un très bon épisode, mais également et de très loin le meilleur de son auteur maudit. On regrettera juste quelques vrais défauts et des choix scénaristiques qui empêcheront l’épisode de transcender son concept et de se hisser parmi les plus grands.

 

 

J’ai aimé :

 

  •  On braque une banque, bordel !
  •  L’univers de l’épisode absolument somptueux
  •  Des personnages secondaires attachants
  •  Un background parfaitement dosé
  •  Mrs. Delphox
  •  The Teller
  •  Un Peter Capaldi comme toujours en grande forme
  •  La malédiction Thompson rompue pour cette fois
  •  Passer après Listen, ce n’était vraiment pas facile. Et cet épisode s’en sort très honorablement.

 

 

Je n’ai pas aimé :

 

  •  L’avalanche de twist finale. Très lourde.
  •  Clara en plante verte
  •  Tout de même dommage que certaines occasions aient été manquées
  •  Je dois avouer que le « Next Time » pour The Caretaker me fait un peu peur …

 

 

Ma Note : 15/20

 


A la semaine prochaine, où le Docteur deviendra concierge dans l'école de Clara... 

 


L'auteur

Commentaires

Avatar Galax
Galax
Belle critique ! Mis à part ton bashing de Journey, je suis d'accord avec pas mal de choses. Pas avec tout en revanche : "" C’est surtout le fait de le mettre dans l’univers de Doctor Who, un royaume de pure science-fiction dans lequel à peu près tout est possible et imaginable, tant dans les moyens de protection de la banque que dans les moyens de l’infiltrer. De ce point de vue-là, l’épisode est une pure réussite, très inventif et simple à la fois "" Le casse transposé à l'univers SF de Doctor Who, sans problème, mais je trouves pas vraiment que c'était une énorme réussite. Il y a eu quelques grosses ficelles visibles et puis tu as déjà vu une banque aussi peu gardée dans un heist movie ? Sinon ravi de voir que je suis le seul qui croit en The Caretaker ! :p

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