(Ce papier étant un bilan de saison, il spoile absolument tout à propos de cette dernière – vous voilà prévenus !)
2015 aura été une belle année pour Doctor Who. Marquée principalement par le duo Douzième Docteur/Clara Oswald pour la deuxième année consécutive, la neuvième saison a été globalement très bien reçue par le public et par les Whovians au sein de la rédaction de Série-All. Cette année, la saison nous aura offert des Daleks, des Zygons, des fantômes, Missy et Davros dans le même épisode, plein de two-parters, un épisode found-footage et un huis-clos one-man show pour Peter Capaldi. Le tout étant en plus ponctué d'un Docteur rock'n'roll, de Clara avec un bazooka, de River Song kidnappant la tête d'un roi et d'une Maisie Williams aux ordres de Simba le lion puis d'un corbeau démoniaque, autant dire que, comme toujours, on n'a pas eu le temps de s'ennuyer !
Au terme de ce qui pourrait bien être l'un des derniers runs consécutifs du show avant longtemps – à en croire les rumeurs sur une saison 10 qui tarde à se faire et une année 2016 s'annonçant bien pauvre en nouveau contenu –, il est l'heure pour les rédacteurs de faire le point et de revenir sur leurs moments marquants (en bien ou en mal...) de cette année. Au programme : un récapitulatif de ce que chaque rédacteur en a pensé, nos Doctor Who Awards de la saison et, pour finir, notre classement des épisodes.
Notre avis sur la saison
Qu'est-ce qu'on en a pensé, et où se situerait la saison par rapport aux autres ?
Arnoglas : Une saison tout à fait remarquable, qui a su rester homogène et surtout constante qualitativement parlant, du début à la fin. C’est bien simple, chaque épisode était réussi, même si certains se sont plus démarqués que d’autres. Le format double épisode était aussi très plaisant et même si on pouvait craindre que les attentes ne soient pas satisfaites, la série a su y répondre avec brio. Un immense bravo au magnifique duo Twelve/Clara, aux acteurs et aux scénaristes qui nous ont livré une des meilleurs saisons de Doctor Who. Je la classerais première parce que pour moi, elle a surpassé la saison 7 (qui est la meilleure selon moi). Néanmoins, difficile d’être objectif tant je garde de bons souvenirs de cette saison : il se peut que je l’apprécie un peu moins lorsque j’effectuerai un revisionnage.
La saison résumée en une image :
Dewey : Doctor Who 2005 aura fêté ses dix ans de fort belle manière, en nous offrant une neuvième saison remarquable, tant dans sa forme atypique et son côté expérimental à plus d’un titre, que dans le flot d’aventures diverses et variées mais toujours aussi prenantes qu’elle nous aura offerte, le tout auréolé d’un duo Capaldi-Coleman qui, outre le fait de s’affirmer définitivement comme l’un des plus efficaces de la série, atteint ici son zénith pour leur dernière année. Ce n'est pas moins de huit aventures palpitantes et merveilleuses qui nous ont attendues dans ce qui reste à ce jour sans le moindre doute la saison la plus homogène de la série, malgré des disparités de niveau évidentes entre certains épisodes. Mais le contrat aura, à une exception près, toujours été un minimum rempli pour qu’on passe un bon moment devant chacun d’entre eux. Dommage toutefois qu’un final de saison raté, l’engrenage de plus en plus rouillé du showrunning de Moffat, et quelques inquiétudes pour la suite, viennent quelque peu ternir le résultat final qui aurait fait de cette saison, non seulement indéniablement la meilleure de la série, mais une des meilleures saisons que j’ai vue tout court. Mais bon, à défaut de cela, le résultat reste toutefois fort réussi et honorable.
La saison résumée en une image :
Il s’agit clairement pour moi de la meilleure saison de Peter Capaldi (et pourtant je ne fais clairement pas partie des haters de la 8). En termes de niveau global, elle figure sans doute dans mon top 3 de la série, aux côtés des saisons 4 et 6. En revanche, selon deux critères de choix majeurs différents, sa position change du tout au tout. Si je dois noter à la qualité individuelle des épisodes, elle est certainement la meilleure saison de la série. Un seul épisode raté (et on n’atteint quand même pas le niveau du gratin des pires de la série avec lui) pour tous les autres épisodes allant au moins du bon jusqu’au chef-d’œuvre absolu, c’est quelque chose qu’aucune autre saison n’avait fait jusque là. En revanche, si je l’analyse en termes de showrunning, elle fait clairement partie des dernières de part le fait que l’épisode raté en question soit le final, et que la cause de ce ratage est due à un mauvais showrunning sur la dernière ligne droite.
Galax : Une saison de très haute qualité, aussi bien dans sa forme que dans le fond, et qui en plus fait honneur à la série, en signant un excellent run d'épisodes pour sa dixième année, ce dont peu de séries actuelles peuvent se targuer. Bien sûr, le secret derrière cette réussite est bien connu : la série nous offre son lot d'excellents épisodes tous les ans, en plus de toujours revenir sur son histoire et tenter d'innover dans son format, sans pour autant s'écarter de son principal objectif de nous servir des aventures palpitantes à travers l'espace et le temps. Cette saison 9 respecte chacun de ces points à la lettre, ce qui lui vaut tous les applaudissements qu'elle reçoit. Mais en plus de ça, même dans les moments de faiblesse, on constate qu'aucun épisode n'est véritablement raté cette saison, alors qu'elle tape dans le mille sur plein d'aspects. La raison derrière cette qualité, certes fluctuante puisqu'elle varie du "moins bon" à l'excellence, mais tout de même constamment dans le positif, se cache sans doute dans le facteur commun à tous les épisodes : le tandem Twelve/Clara. C'est sans aucun doute le fait que les personnages en sont venus à un point où ils tirent chacun le meilleur de l'autre, qui permet une telle confiance dans la saison. La même chose peut être dite de Peter Capaldi et Jenna Coleman, tous deux fabuleux, mais aussi de Steven Moffat lorsqu'il leur écrit des scènes et leur conçoit des histoires. La saison 9 est la preuve de la vieille expression "C'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes" : quand les ingrédients utilisés sont tous aussi bons chacun de leur côté, et qu'ils sont mélangés ensemble avec une maîtrise de chef, pas étonnant que la soupe soit aussi bonne !
La saison résumée en une image :
Si j'ai malgré tout une préférence pour la saison 8 et les premiers pas de Twelve et Clara, ainsi que pour la saison 5 et ce qu'elle a apporté à la série, il ne fait aucun doute que la saison 9 est la plus régulière de toutes et se hisse donc facilement dans mon top 3. Chapeau !
Gizmo : Une saison définitivement dans le haut du panier. Reste que je n’ai plus la même fraîcheur face à la série, qui a tendance parfois à me lasser. La découverte de la saison 4, le renouveau de la saison 5 ou bien l’arc très prononccé de la saison 6 m’avaient vraiment rendu accro. Depuis la saison 7, j’apprécie toujours les aventures de ce bon vieux Time Lord, les tentatives de nouveautés apportées par Moffat. Mais je ne parviens plus à retrouver la même passion qu’au début. Ce qui, au bout de neuf saisons, peut sembler normal. Mais tant que la série parvient à conserver un niveau de qualité semblable à celui de cette saison, je serai un spectateur fidèle au show. En espérant que Capaldi demeure encore longtemps à nos côtés dans sa blue box.
La saison résumée en une image :
MembreSupprime2: Mon avis sur cette saison va être tout à fait paradoxal. Comme beaucoup le disent, cette saison 9 fait partie des meilleures saisons de toute la série (il s’agit en fait, selon mes notes, de la troisième meilleure, derrière les saisons 4 et 5), mais en même temps, un effet de lassitude qui m’a atteint depuis, en fait, la fin des Pond m’empêche de la considérer en tant que telle. Je pense que cela est dû au fait qu’il n’y a, en fait, aucun mauvais épisode cette saison. Chaque saison de Doctor Who a eu ses mauvais épisodes, notamment la seconde. Même les saisons 4 et 5 ont eu leur lot de déchets ! Mais pas dans la 9. Pas un seul épisode n’est complètement raté ou inintéressant. Damn ! On a même eu le droit à un très bon épisode de la part de Mark Gatiss ! Wouhou ! Mais en même temps, il n’y a pas non plus eu de grand épisode. Il n'y en a plus depuis la fin de la saison 7, en fait… enfin, pour moi. Comme Gizmo, je n’ai plus le même plaisir de la découverte face à la série. Même face au tant plébiscité Heaven Sent, que j’ai trouvé bon mais pas extraordinaire. Et, comme le dit Dewey, le showrunning de la saison n’était pas génial... En terme de showrunning, je place la saison facilement en dernière place (oui, oui, même derrière la saison 2...!). Je le dis depuis la saison 8 mais là, il est vraiment grand temps que Moffat passe à autre chose et laisse la place à un nouveau showrunner, histoire de proposer un œil neuf à la série.
La saison résumée en une image :
Nos Doctor Who Awards 2015
Est-ce qu'on peut appeler ça des AWhoards ? Ou des Doctor WhAwards...? Doctor Who Awards c'est pas mal aussi en fait. Bref, allons-y pour nos onze awards.
1) La réplique de la saison
"It's always the same. When you fire the first shot, no matter how right you feel, you have no idea who's going to die. You don't know whose children are going to scream and burn. How many hearts will be broken. How many lives shattered! How much blood will spill... before everybody does what they were ALWAYS going to have to do from the very beginning! SIT. DOWN. AND. TALK." - Le Docteur, The Zygon Inversion
Arnoglas : Rarement une réplique n’avait autant fait réfléchir sur la question des guerres et leur inutilité, mais surtout sur les dévastations qu’elles laissent sur leur passage. Une phrase certes plutôt longue, mais qui appuie là où ça fait mal et renvoie inévitablement au contexte actuel.
"And you’ll still be gone. Whatever I do. You’ll still won’t be there." - Le Docteur, Heaven Sent
Dewey : Clairement pas la réplique la plus marquante, la plus grandiloquente, la plus punchlinesque ni peut être même la plus émouvante de la saison. Mais de loin celle qui me touche le plus de toutes les lignes de dialogues qu’on a pu entendre au cours des treize derniers épisodes. De par le contexte où elle survient d’une part, venant d’un Docteur, l’un des personnages de fiction les plus puissants et solides qui soit, complètement brisé et désespéré, à un point qu’on n’avait que très rarement (jamais ?) vu auparavant dans la série. Mais aussi parce qu’elle est pour moi au final non seulement une belle synthèse de cette neuvième saison, qui n’aura au final été qu’une longue course effrénée de nos deux héros pour profiter du temps jamais suffisant avant leur inévitable séparation, mais aussi de la tragédie inhérente au style de vie du Docteur. Car tant qu’il continuera à ne prendre que des mortels à son bord, cet évènement sera inévitablement amené à se reproduire (et même dans ce cas là : Hell Bent a au moins le mérite de nous rappeler que l’Univers, lui, n’est de toute façon pas immortel). Ce n’est qu’une question de temps, comme River Song le soulignait à merveille à la fin de l’épisode de Noël.
Qu’ils soient réussis, mitigés ou ratés, les départs de compagnons ont toujours été des moments forts en émotions de la série, et précisément pour ce qu’illustre cette phrase. Car si nous ne quittons jamais vraiment le Docteur, nous sommes tout comme lui condamnés à non seulement perdre, mais avoir l’obligation de survivre aux compagnons qui jalonnent ces récits. Et parce qu’être préparé à une fatalité ne la rend pas pour autant plus facile à vivre...
"Same old, same old. Just the Doctor and Clara Oswald in the TARDIS !" - Le Docteur, The Witch's Familiar
Galax : C’est, au fond, le contrat de la saison : toujours la même soupe, mais servie cette fois à son meilleur niveau grâce à un duo emblématique qui brille dans toutes les histoires. On dit qu’on reconnaît la qualité d’une série pas dans ses meilleurs épisodes, mais dans le niveau des moins bons ; alors le fait que la saison 9 soit aussi homogène témoigne de l’efficacité presque inégalée du duo Twelve/Clara.
"Personally, I think that’s a hell of a bird !" - Le Docteur, Heaven Sent
Gizmo : Twelve aura su se détacher du Docteur précédent avec des discours tout aussi épiques, mais nettement moins autocentrés. Le récit des frères Grimm conté lors du périple du Docteur à travers le Confession Dial est extrêmement efficace, il incarne le douloureux périple du Docteur au fil des siècles, tout en révélant progressivement les véritables intentions du personnage. Un modèle d’écriture, qui se conclue par une pointe d’humour bienvenue.
"You listen to me. You're going to be alone now, and you're very bad at that. You're going to be furious, and you're going to be sad, but listen to me. Don’t be a warrior. Promise me. Be a doctor." - Clara, Face the Raven
MembreSupprime2: Les concepts de warrior/doctor ont déjà été abordés dans la série. Mais Clara, qui a accepté l'idée qu'elle allait mourir, et qu'elle allait pouvoir le faire comme Danny Pink en choisissant sa manière de mourir, demande au Docteur de ne pas la venger. Forcément, je ne pouvais me retrouver qu'en position madeleine !
2) La meilleure scène
Les adieux de Clara dans Face the Raven
Arnoglas : Voir Clara prête à se sacrifier et Twelve perdu face à un drame qu’il ne peut empêcher, souriant presque comme pour féliciter sa compagne de son courage, ne peut pas laisser insensible.
Dewey : Entre la lente agonie que constitue cette scène d’adieu (près de dix minutes de pur déchirement), l’alchimie entre Capaldi et Coleman à son paroxysme, un Rigsy rongé par la culpabilité, une Ashildr qui ne sait plus trop où se mettre, ce corbeau macabre immédiatement succédée par la colère glacante du Docteur, et ce qui fait indéniablement partie des plus beaux morceaux que Murray Gold ait composé pour la série (et ce n’est pas peu dire que la concurrence est rude)… ce ne pouvait résulter que dans un torrent d’émotions, de larmes et d’effroi, figurant non seulement parmi les plus grands instants de Doctor Who, mais aussi dans les meilleures scènes de cette année sérielle.
Gizmo : Sans doute ma scène d’adieux préférée de la série, pour sa simplicité, la maturité des personnages et la profondeur de leur échange. Ce n’est pas tant Clara, très attachante, qui parvient à marquer les esprits, mais Capaldi, absolument magistral. Son regard vide face à une situation qu’il ne maîtrise pas, ses yeux rougis par la douleur, son "Clara" étouffé dans un sanglot, et enfin, son sourire pudique, empli d’admiration et de respect pour son égale. Déchirant.
MembreSupprime2: Y a-t-il réellement besoin d'une explication ?
Mention honorable : Le montage du Docteur face au mur, mourant éternellement.
3) Le meilleur scénariste
Steven Moffat
Arnoglas : Pour Heaven Sent. La réussite de l’épisode suffit amplement à expliquer en quoi il mérite cette distinction.
Dewey : Pour Heaven Sent, où le mec nous prouve encore une fois qu’en tant que scénariste de one-shots à concepts, il reste un auteur incroyable. Même si à peine une semaine plus tard dans Hell Bent il nous prouve encore une fois qu’en tant que showrunner, il ne cesse d’empirer et qu’il est franchement temps qu’il passe la main.
Galax : Sachant qu’il a écrit les trois meilleurs épisodes, il est plus que logique que le showrunner se retrouve dans cette position. Il faut aussi dire que cette année, les épisodes des nouveaux scénaristes n'étaient pas d'une qualité fulgurante. On n’a malheureusement pas des petits bijoux de nouveaux arrivants comme Vincent and the Doctor, The Doctor’s Wife, Kill the Moon ou Mummy on the Orient Express, ce qui est inquiétant quand on sait que Steven va bientôt devoir trouver un successeur...
Gizmo : Une année quasi parfaite pour Moffat, qui nous a offert deux grands épisodes (The Witch’s Familiar et Heaven Sent) et un run globalement solide en tant que showrunner. Seule petite faiblesse pour l’épisode de Noël, légèrement en dessous, mais encore une fois, j’imagine que cet aspect de la série trouve son public.
4) La meilleure réalisation
Rachel Talalay pour Heaven Sent (et Hell Bent) (mais surtout Heaven Sent, hein)
Arnoglas : Faire un huis-clos avec le Docteur comme seul personnage pendant cinquante minutes, faut le faire ! On pourrait aussi retenir Sleep No More pour son utilisation maîtrisée du found footage.
Dewey : Celle qui nous avait fourni le pourtant assez moche Death in Heaven l’an dernier s’est surpassée cette année en nous livrant deux des plus beaux épisodes de la série. C’est l’une des seules choses qu’on ne puisse retirer à Hell Bent, d’ailleurs. Mention spéciale à Sleep No More pour avoir pleinement assumé le found footage, même si fatalement, de par ce procédé de réalisation, le rendu visuel est moins soigné que sur les épisodes de Talalay.
Galax : Heaven Sent. Y a-t-il une compétition ? Des plans géniaux, un cadrage millimétré, des effets spéciaux magnifiques, un montage léché et parfait, cet épisode est probablement le plus beau de toute la série. Et dire que c'était conçu pour être le "low-budget" de la saison... On peut tout de même citer Sleep No More pour le respect du found footage jusqu’au bout et sa caméra très immersive.
Gizmo : Encore une fois, pas d’immense surprise. Malheureusement, j’ai trouvé la saison souvent pas très inspirée en termes de réalisation cette année. Le double final a heureusement rattrapé le coup, mais étant donné la chouette qualité globale de la saison, il est dommage que certains épisodes soient tirés vers le bas à cause d’une réalisation médiocre.
Mentions honorables : Sleep No More donc, mais aussi Face the Raven et son très joli décor d'une rue façon "chemin de traverse" dans Harry Potter.
5) Le meilleur monstre
Le Veil et les Sandmen se distinguent, mais le Fisher King et les Zygons sont également de la partie...
Arnoglas : Les Zygons, parce que leurs retrouvailles furent d’une grande sympathie et leur design fait encore son effet. J’ai aussi une petite pensée pour les Sandmen de Sleep No More, plutôt flippants, avec en plus un excellent background.
Dewey : C'est compliqué. Là où les Boneless (Flatline) se distinguaient sans mal comme les monstres les plus inventifs, efficaces et intéressants de la dernière saison, pour le coup cette année, à part le Simba des flammes de l’épisode 6 comme unique exception confirmant la règle, cette saison aura été une vraie réussite au niveau des monstres. Si on parle en termes de design, de charisme, de prestance et d’intimidation, alors ma préférence va clairement au Fisher King (Before the Flood) qui remporte pour moi haut la main le concours sur ces aspects. Mais sa sous-exploitation globale ainsi que sa fin ridicule viennent quand même ternir son tableau. Si l’emploi scénaristique est à prendre en compte dans cette "élection", alors les Sandmen (Sleep No More) seraient pour moi les monstres de la saison : certes en dessous du Fisher King et du Veil sur les points susnommés, mais bénéficiant d’une intégration au sein du récit de leur propre épisode assez unique dans la série.
Galax : Les Sandmen. Des ennemis avec un excellent concept en fond, un design classique mais efficace (la mise en scène aide beaucoup cela dit), creepy à souhait, aux pouvoirs et faiblesses multiples, à l’origine floue mais intéressante, dotés d’une intelligence, de la parole et d’un but, bref : un nouveau monstre qui a le potentiel de revenir et de devenir les "nouveaux Weeping Angels", la série en aurait en effet besoin. La différence avec les autres monstres ? Mark Gatiss écrit un séquel, donc on est quasi sûr de les revoir. Les Zygons n’étaient pas mauvais non plus et signent facilement leur meilleure apparition.
Gizmo : Sans trop de difficulté, une fois encore, je vais voter pour Heaven Sent et son Veil absolument terrifiant. Une créature cauchemardesque au design simple, diablement évocateur et d’une efficacité redoutable.
MembreSupprime2: Une véritable copie du monstre de It Follows mais son principe est tellement excellent !
6) La meilleure guest-star
Julian Bleach et Michelle Gomez, incarnant les deux plus grands ennemis (amis ?) jurés du Docteur, mènent la danse.
Arnoglas : Dur dur de choisir entre Davros et Missy. L’un était absent depuis la fin de la saison 4 et le revoir était purement jouissif, donnant lieu à des dialogues particulièrement poignants avec Twelve. L’autre pour ses répliques hilarantes, son audace et sa folie légendaire.
Dewey : Julian Bleach. Parce qu’arriver à me faire chialer pour Space Hitler, je pense que malgré une Alex Kingston délicieuse et une Michelle Gomez survoltée, ça se place quand même là niveau performance.
Galax : Julian Bleach pour Davros, car il a su nous toucher et apporter à la fois la touche de génie scientifique, de folie et de faiblesse au personnage. Comme le dit bien Gizmo, même sous une tonne de prothèses, arriver à nous faire limite chialer, c’est fort. Désolé Maisie Williams, tu t'es améliorée au fil de la saison mais ta prestation dans l'épisode 6 ne te fait pas honneur.
Gizmo : L’échange entre Davros et le Docteur dans The Witch’s Familiar reste un des moments les plus marquants de la série. Comme quoi, même sous une tonne de prothèses, deux petits yeux larmoyants peuvent voler la vedette à toutes les autres guests de la saison.
MembreSupprime2: Comme tout le monde, Julian Bleach, grâce à sa magnifique interprétation de Davros !
7) L'épisode le plus surestimé
Notre équipe n'a pas (du tout) réussi à se mettre d'accord sur ce gagnant. Peut-être la conséquence d'une saison avec beaucoup d'épisodes très bien reçus et forcément parmi l'un d'eux, un que l'on aime un peu moins pour des raisons subjectives ?
Arnoglas : The Witch’s Familiar, non pas qu’il était mauvais ou raté. L’épisode est très réussi, apporte une conclusion sympathique au season premiere et livre une magnifique composition de Davros ; seulement, d’autres épisodes étaient meilleurs et je n’ai pas été aussi enthousiasmé compte tenu des attentes que j’avais posées.
Dewey : Hell Bent. Alors certes ce n’est pas, loin de là, l’épisode le plus acclamé de la saison. Bien qu’on reste loin du bashing qu’ont pu se prendre The Girl Who Died ou surtout Sleep No More, il a aussi ses détracteurs (bien que peu nombreux sur le site, et que ces derniers ne détestent l’épisode généralement pas pour les mêmes raisons que moi, mais bon, ça c’est une autre histoire)... Reste que, et sur ce coup là je vais faire mon pisse-froid... Autant certains défenseurs de l’épisode ont de vrais arguments à apporter en sa faveur. Au moins suffisamment pour que je puisse un minimum comprendre ce qu’ils ont pu aimer dedans... Autant en voir pas mal pardonner à l’épisode ses plots-holes béants et autres improbabilitées majeures (les Time Lords ne peuvent rien faire pour le CHRONO-lock, seriously ?) quand ça ne frise carrément pas avec l’incohérence, ses caractérisations de personnages parfois illogiques, son insistance destructrice à vouloir traiter en même temps deux évènements majeurs de la série trop gros pour pouvoir coexister dans un seul épisode au point de les rater tous les deux, ainsi que l’absence quasi totale de prise de risque et les trolls puérils de Moffat qui desservent l’épisode, et crier au génie sous le seul couvert qu’on a foutu un filtre orange, des costumes et de l’architecture Time Lords, une console Tardis de 1963, et qu’on se soit enfin débarrassé de ces "horribles lunettes soniques" en retrouvant le screwdriver (bref, ceux qui sont responsables non seulement du débat le plus inintéressant de l’histoire de la série qu’on s’est tapé toute cette saison, mais pour le coup un peu aussi de l’attitude qu’adopte Moffat dans son showrunning selon moi, et donc par conséquent du niveau merdique de cet épisode), là j’avoue avoir beaucoup de mal. Dommage que Moffat semble dorénavant plus préoccupé à se faire mousser auprès de ce genre de fans, plutôt qu’auprès de ceux qui encourageaient ses vraies prises de positions...
Galax : The Husbands of River Song. La présence de River Song et deux-trois blagues hilarantes ne font que sauver l’épisode du ratage. Un Christmas Special au ton étrange, à la fin émouvante un peu trop racolée et à tous les constituants de l’intrigue du jour (personnages, ennemis) très bof, rappelant sur de nombreux points le Noël 2011. Pas ma came du tout.
Gizmo : Même si je l’apprécie, The Zygon Inversion n’a pas eu autant d’effet sur moi que sur certains fans. Je reconnais l’efficacité de la prestation finale de Capaldi et du discours tenu, mais je dois avouer ne pas garder un souvenir très précis du reste de l’épisode. Autant la première partie avait réussi à m’embarquer sur quelques scènes (l’église, la scène dans les sous-sols...), autant cette seconde partie m’a semblée être un long chemin vers ce discours final, qui demeure néanmoins une des meilleures scènes de la saison. En soi, pourquoi pas. Après tout, je suis fan de The Rings of Akhaten qui use du même artifice. Sans doute une question de contexte.
MembreSupprime2: Heaven Sent. Je n’ai pas été autant emballé que les autres sur celui-là. Moi, à la fin de Face the Raven, je voulais voir le Docteur déverser sa rage sur l’ennemi qui était la cause de la mort de Clara. Au lieu de ça, on a eu le droit à son introspection pour en faire le deuil... Bon, sérieusement, il est très bon mais je ne pense pas qu’il le soit autant que les autres ne le disent.
8) L'épisode le plus sous-estimé
Sleep No More remporte la palme sans trop de mal.
Arnoglas : Sleep No More, peut-être pas le meilleur que la série nous ait offert cette saison mais au moins, l’épisode était une expérience ambitieuse et une prise de risque est à souligner dans une série comme Doctor Who.
Dewey : Sleep No More. Je dois avouer que voir cet épisode se prendre autant de seaux de merde dans la gueule (s’il a été "relativement" épargné sur Série-All, il suffit de jeter un œil au reste des sites où la série est discutée pour voir le flot de haine le concernant) fait assez mal au coeur. Je peux totalement comprendre qu’on reste hermétique à ce trip très particulier de la série, mais il me semble que cet épisode mériterait de voir au moins son originalité et sa prise de risques reconnues et encouragées, ce qui est très loin d’être le cas malgré le caractère atypique et innovant (après, on trouve ça réussi ou non, ça relève de chacun) assez évident. Quand en plus il s’agit de Mark Gatiss, alias le mec qui d’habitude ne se foule pas trop dans ses scripts alors qu’il a sans doute le potentiel d’aller beaucoup plus loin quand il sort des clous, j’interdis donc officiellement à quiconque n’accordant pas ce peu à l’épisode de venir se plaindre quand l’an prochain sous pression du fandom il lâchera probablement son projet de sequel pour nous pondre Robot of Sherwood 2.00 ! Na !
Galax : Sleep No More sans hésiter, une expérience différente qui est à encourager et qui se fait malheureusement attaquer alors que Mark Gatiss s’est surpassé. Un épisode incompris, qui se respecte plus qu'il ne s'apprécie mais qui est très finement écrit et produit. The Girl Who Died est également sous-estimé et meilleur que bien d'autres cette saison.
Gizmo : Pas vraiment d’épisode "sous-estimé" cette saison, mais j’ai été surpris par la haine qu’a reçu Hell Bent. Je comprends que le choix de "ressusciter" Clara divise, que le temps passé sur Gallifrey puisse décevoir, mais personnellement je trouve l’épisode très cohérent avec ses personnages et ses thématiques. Peut-être pas l’épisode que nous attendions, et le problème est sûrement là.
MembreSupprime2: Clairement, Sleep No More. C’est l’épisode le plus faiblement noté de la saison sur le site alors que c’est mon quatrième épisode préféré de la saison ! Celui-ci proposant vraiment quelque chose de nouveau dans la série, par rapport à ce à quoi on nous a habitués depuis plusieurs saisons maintenant… Je trouve ça franchement dommage de ne pas vouloir saluer une telle volonté d’originalité !
9) La meilleure bande-son
Le fameux Heaven Sent récolte les fruits de son travail à la quasi-unanimité, Murray Gold s'étant absolument surpassé.
Le consensus : Heaven Sent, un véritable chef-d’œuvre musical qui résonne encore une fois l’épisode terminé. Des musiques inhabituelles et un travail sur la bande-son globalement excellent. Gloalement, la musique était magnifique. Murray Gold compose une bande-son à la hauteur de l’interprétation de Capaldi dans cet épisode. Mélancolique, tragique et grandiose.
Les mentions honorables (Dewey) : C’est encore une fois compliqué car Murray Gold a fourni un excellent boulot sur cette saison. Bien qu’elle fût également de qualité, bien plus de morceaux me restent en tête à l’issue de cette saison qu’à celle de la précédente. Si on devait juger à l’homogénéité de la qualité globale de la musique sur un seul et même épisode, Heaven Sent remporterait encore la palme. Néanmoins, les morceaux m’ayant le plus marqués ne se situent clairement pas là, mais dans The Girl Who Died, qui bénéficie d’une bande son légère et douce, comme le ton global de son épisode marqué par un souffle épique par moments (le thème d’Ashildr est indéniablement une des plus grandes réussites de la saison), et Face The Raven, à la tonalité globalement beaucoup plus grave et solennelle, mais qui bénéficie aussi d’une dynamique bien sympathique en début d’épisode et qui est en grande partie responsable de la réussite totale de cet épisode. Mention spéciale pour le morceau joué lors de l’ultime confrontation d’un Davros mourrant (loul) face au Docteur dans The Witch’s Familiar, ainsi que lors du discours anti-guerre du Docteur de The Zygon Inversion, absolument magnifique.
10) Le meilleur et le pire cliffhanger
Le Docteur fantôme ne nous a pas convaincus...
Arnoglas : Le Meilleur - The Girl Who Died, pour ses mouvements de caméra autour d’Ashildr, sa mise en scène somptueuse et sa musique bien choisie. En une minute seulement, on passe du bonheur au désespoir d’être immortel, et le cliff montre brillamment les enjeux de la saison (l’hybride).
Le Pire - Under The Lake pour la mort du Docteur, parce que même s’il fait son effet sur le moment, on n’y croit pas une seule seconde.
Dewey : Le Meilleur - Ashildr contemplant le temps défiler (The Girl Who Died). Un cliffhanger non oppressant, tout en douceur, de toute beauté, porté par une belle réalisation, une musique sublime, une Maisie Williams qui nous offre sans doute sa plus belle scène de la saison et qui parvient en trente secondes et quelques à nous faire passer tout un tas d’émotions contradictoires pour nous laisser sur une vision d’effroi qui donne bien plus envie de découvrir sa (malheureusement décevante) suite qu’un énième "Holol le Docteur va crever !" auquel on ne croit d’avance pas.
Le Pire - Le Docteur va mourir et devenir un fantôme (Under The Lake). Le problème de nature de ce genre de cliff, c’est qu’on ne parvient jamais vraiment à y croire. Il faut donc, pour que ce soit réussi, que ça nous laisse suffisamment inquiet pour le personnage pour se demander comment il va bien pouvoir s’en sortir. À ce titre, le cliffhanger similaire de The Zygon Invasion est bien pire que celui d’Under the Lake : la solution saute aux yeux, et en plus ce cliff n’a pratiquement aucune incidence sur celui de l’épisode suivant, contrairement à celui d’Under the Lake qui a un vrai impact sur Before the Flood. Sauf qu’Under the Lake survient lui-même après un double épisode ayant déjà eu recours (et mal en plus) à l’exact même procédé, créant un effet de lassitude immédiat et évident à la vue du Docteur fantôme, que l’on n’a pas eu dans The Zygon Invasion qui compensait cet écueil par son cliff sur Clara, prévisible mais efficace.
Galax : Le Meilleur - "Like a hybrid", ou le montage final de The Girl Who Died autour d’Ashildr. Imagerie marquante, musique magnifique... ce plan rotatif, en une minute, fait le lien avec le fil rouge de la saison et nous fait comprendre tous les enjeux que peut résulter la création d’une immortelle par la faute du Docteur.
Le Pire - Under the Lake. Faire croire à la mort du Docteur n’est pas crédible ; quant au twist sur le voyage temporel dans le passé, il était facilement devinable pour quiconque interprétant le titre de l’épisode suivant "Before the Flood", qui veut bien dire ce qu'il veut dire. À noter tout de même que le cliff n’était pas mauvais, aucun ne l’était cette année. La seule partie d’un cliff que je n’ai clairement pas aimé était celle de Kate dans The Zygon Invasion. Attaquée par un Zygon en train de se transformer, l’actrice n’a pas pu s’empêcher de suivre du regard le "changement d’acteur" pour le Zygon. Cela dit, le twist sur Bonnie est très cool et la résolution ingénieuse, alors que celle de Under the Lake est décevante, ce qui lui vaut aussi sa place dans cette catégorie.
Gizmo : Le Meilleur - Heaven Sent. Le Docteur enfile ses lunettes et va poutrer des culs sur Gallifrey.
Le Pire - Sleep No More. Laissez mes cacas d’yeux en paix, professeur Rasmussen.
MembreSupprime2: Le Meilleur - Heaven Sent et la révélation de Gallifrey, à égalité avec celui de Sleep No More qui redéfinit tout l’épisode que l’on viendra de voir !
Le Pire - The Zygon Invasion. Pas qu’il soit mauvais (on se doute qu’il ne va pas mourir, mais on se demande quand même comment il va s’en sortir), mais c’est le moins bon en tout cas.
11) La meilleure scène d'intro
La saison 9 a débuté sur une scène qui a marqué les esprits, même si l'éternellement brillant Heaven Sent n'est pas loin derrière...
Arnoglas : La rencontre entre Twelve et Davros jeune dans The Magician’s Apprentice, Twelve se trouvant face à un cruel dilemme entre sauver un pauvre enfant innocent d’une mort certaine ou ne rien faire et fuir pour éviter que ce dernier ne soit à l’origine des créatures les plus meurtrières de l’univers (les Daleks), je dis oui !
Dewey : The Magician's Apprentice. Ce champ de bataille. Ces soldats à l’armement précaire. Ces mines-mains terrifantes. Ce jeune garçon apeuré. Cette révélation glaçante. Et cette Capaldi-Face épique. Une introduction d’une puissance rare qui donne d’emblée le ton de l’épisode comme celui de la saison.
Galax : The Magician’s Apprentice. La saison 9 s’était ouverte avec une grosse surprise (sans les spoilers qui traînaient bien sûr) dans une scène d’exposition surprenante, mémorable et annonçant du lourd pour tout le two-parter qui suit, réutilisant des clips de la scène aux moments opportuns dans son intrigue.
Gizmo : Grosse compet’ cette année, la compétition a été rude entre The Magician’s Apprentice, The Witch’s Familiar, Under The Lake et Hell Bent. Après mûre réflexion, c’est notre sorcière Gallifreyenne qui emporte les honneurs, avec une scène qui offre un parfait résumé de la série, accompagnée d’un montage aux petits oignons. C’est intelligent, drôle, pertinent et efficace. En plus d’annoncer Heaven Sent, le meilleur épisode de la saison. Que demander de plus ?
MembreSupprime2: Heaven Sent, je pense. Par contre, celle dont je suis sûr qu’elle est la pire : Before the Flood. Ce discours de Toby Whithouse sorti de la bouche de Peter Capaldi qui a découvert la page Wikipedia sur la prédestination…
Le Classement des épisodes et le mot de la fin
Pour conclure ce bilan, voici notre top de la saison 9, en y incluant le spécial de Noël 2015.
Arnoglas | Dewey | Galax | Gizmo | MembreSupprime2 | |
1ère place ! | Heaven Sent | Heaven Sent | Heaven Sent | Heaven Sent | Face the Raven |
2ème place ! | Zygon Inversion | Witch's Familiar | Witch's Familiar | Face the Raven | Witch's Familiar |
3ème place ! | Hell Bent | Zygon Inversion | Hell Bent | Hell Bent | Heaven Sent |
4ème place | Face the Raven | Face the Raven | Zygon Inversion | Witch's Familiar | Sleep No More |
5ème place | Magician Apprentice | Husbands of R.S. | Magician Apprentice | Zygon Inversion | Zygon Inversion |
6ème place | Zygon Invasion | Sleep No More | Face the Raven | Before the Flood | Magician Apprentice |
7ème place | Witch's Familiar | Magician Apprentice | Sleep No More | Under the Lake | Husbands of R.S. |
8ème place | Before the Flood | Under the Lake | Zygon Invasion | Zygon Invasion | Under the Lake |
9ème place | Girl Who Died | Before the Flood | Girl Who Died | Husbands of R.S. | Hell Bent |
10ème place | Husbands of R.S | Zygon Invasion | Under the Lake | Girl Who Died | Zygon Invasion |
11ème place | Woman W. Lived | Girl Who Died | Before the Flood | Magician Apprentice | Woman W. lived |
12ème place | Sleep No More | Woman W. Lived | Husbands of R.S | Woman W. lived | Girl Who Died |
Dernière place... | Under the Lake | Hell Bent | Woman W. Lived | Sleep No More | Before the Flood |
Classement final : Épisode - Note moyenne des rédacteurs - Position moyenne dans nos classements :
- Heaven Sent - 18,8/20 - 1,4ème
- The Witch's Familiar - 17/20 - 3,4ème
- Face the Raven - 16,4/20 - 3,4ème
- The Zygon Inversion - 16,4/20 - 3,8ème
- The Magician's Apprentice - 15/20 - 6,8ème
- Hell Bent - 14,4/20 - 6,2ème
- The Zygon Invasion - 14,2/20 - 8,4ème
- Sleep No More - 14/20 - 8,4ème
- The Husbands of River Song - 14/20 - 8,6ème
- Under the Lake - 13,8/20 - 9,2ème
- Before the Flood - 14/20 - 9,4ème
- The Girl Who Died - 13,6/20 - 10,2ème
- The Woman Who Lived - 12,6/20 - 11,8ème
Enfin, la moyenne finale de toute la saison en prenant en compte les notes de tous nos rédacteurs s'élève à 14,94, une excellente moyenne qui ne s'éloigne pas de la moyenne des notes de tous les membres sur le site (à l'heure actuelle en tout cas), de 14,99.
Heaven Sent et la révélation de Gallifrey à égalité avec celui de Sleep No More qui redéfinit tout l’épisode que l’on viendra de voir !
- Pire Cliffhanger : The Zygon Invasion. Pas qu’il soit mauvais (on se doute qu’il ne va pas mourir, mais on se demande quand même comment il va s’en sortir), mais c’est le moins bon en tout cas.