How I Met Your Mother 6.10
Jeudi dernier, la tradition de Thanksgiving fut respectée sur tout le territoire des Etats-Unis. Cette fête est toujours présente dans chaque saison pour mettre en place, le plus souvent des épisodes culte, le Slapsgiving entre autre. Cette année, une nouvelle référence est né à Thanksgiving...
...le Blitz !
Les auteurs avaient annoncé que l’épisode de Thanksgiving inclurait du très lourd pour le guest star. Je ne peux que leur donner raison avec la venue de Jorge Garcia (mais si vous savez Hugo le seul personnage de Lost intéressant du début à la fin). La bonne idée aussi c’est de l’avoir intégré directement dès le début de l’épisode et de le voir tout le temps.
Ce personnage apporte un énorme plus à la série : une nouvelle référence culte, le Blitz ! Késako? C’est une malédiction (tiens ça me rappelle une série) qui consiste à frapper une seule personne à la fois. Cette personne aura comme châtiment que lorsque il se retrouve tout seul et qu’il ne suit pas son groupe d’ami, des choses incroyables leur arriveront. Prenons pour exemple dans cette épisode : le Blitz Hugo décline l’invitation de Marshall et Ted pour manger des “sandwichs”, dès lors qu’il a quitté la pièce, une fille en serviette de bain rentre dans la mauvaise chambre et se retrouve nue devant nos amis. Autre exemple : Ted ne veut pas suivre les gens pour une soirée, et à son réveil, il découvre un chantier mémorable dans son appart et les faits de la soirée sont pas mal délirants (le chien en skate, Robin qui se fait décorer le visage, un chariot de vendeur de hotdog dans le salon, le Gentleman...) de quoi s’en mordre les doigts. Le Blitz se transmet qu’au hasard des rencontres et des évènements.
J’avoue que le mec qui a pensé à ça et surtout a invité Jorge Garcia pour faire le Blitz est juste un génie. Les auteurs s’en sont donné à coeur joie pour les répliques mais surtout ils ont parfaitement bossé les dialogues de Hurley et toutes ses allusions à Lost. How I Met Your Mother s’est permis le luxe d’introduire les nombres de l’équation de Valenzetti ( 4, 8, 15, 16, 23, et le numéro complémentaire 42) par Hugo lui même.
De plus, l’acteur n’est pas non seulement là pour faire le guest mais il est aussi là pour nous faire rire et il y arrive de la meilleure des manières.

Lost tu me manques...
Le pardon par la Turturkeykey
Ted nous gratifie cette semaine de l’une de ses trouvailles Tedesque : violer une dinde morte en lui introduisant une autre dinde morte plus petite (j’ai trouvé la réplique de Robin très imagé).
Son obsession pour cette dinde spéciale emmènera le groupe dans les appartements de chacun. Cette tournée des apparts étaient franchement une réussite entre le faux four en carton de Barney, les chats qui sortent de partout chez “Steve”, et les odeurs horribles dans l’appart de Lily et Marshall. En entre-coupant chaque visite par une scène taxi amusante, l’effet était du plus plaisant.
La solution finale se trouve chez Zoey, encore une fois satisfaisante dans son rôle. Elle nous a fait rire et sort des pics à Ted qui font mal par où ça passe. Ted lui renvoie la balle avec comme arbitre Jorge Garcia qui était là où il fallait. Bien sûr, Zoey et Ted se fâchent et se réconcilient car c’est Thanksgiving après tout. Cette histoire d’amitié qui débute ne m’a pas dérangé du tout et je trouve cela même juste d’arrêter la gueguerre entre les 2 protagonistes.
Chacun a donné de sa personne, les répliques étaient bien réparties entre tous les personnages. L’épisode permet d’avoir toute la Team ensemble et tout le temps, il n’y a qu’une seule histoire à suivre et c’est dans cette optique que j’aimerais que HIMYM continue. Pour conlure comme dirait OSS dans son commentaire : “HIMYM réussi dans l'évènementiel, c'est bien.” . C’est donc un retour en forme confirmé pour How I Met Your Mother.
- Note : 14/20, HIMYM commence tranquillement sa remonté vers la surface
- Rédacteur : Aureylien
Modern Family 2.09
Cette semaine, Thanksgiving oblige, c’est le calme plat sur le monde des séries. Cependant, Modern Family ne manque pas à l’appel, même si de son côté aussi c’est relativement calme...
Grey’s Family
Commençons par les points négatifs. Jay et Gloria, qui réussissaient pourtant à nous amuser ces derniers temps, sont dans une toute petite forme. On peut même dire qu’il ne se passe rien dans leur story-line : très peu de scènes, un scénario qui ne nous mène nul part, beaucoup moins de complicité entre les personnages qu’à l’accoutumée. Et puis cette histoire d’hôpital... Qu’est ce que c’est que cette manie américaine qui fait qu’il faille toujours un moment dans la saison qui se passe à l’hôpital ? Ca n’a jamais marché, et je ne vois pas pourquoi ça commencerait aujourd’hui. Seule la scène de fin lorsque Jay se réjouit d’avoir eu raison qu’il doive se faire opérer m’a fait sourire. Et encore...
Episode à oublier pour les Pritchett-Delgado, qui sont d’habitude un point fort et régulier de la série.
Les gays, de leur côté, ne tombent pas aussi bas. Mais ne montent tout de même pas bien haut. (Faut pas trop en demander non plus)
L’apparition de la mère de Cameron apporte un certain air frais à leur partie. Cela permet de varier un peu par rapport aux habitudes. C’est dommage que, encore une fois, les acteurs surjouent, et en fassent beaucoup trop. Cela enlève le réalisme que l’on retrouve chez les deux autres familles. Même si, dans l’exubérance, certaines situations peuvent parfois être drôles. J’admets par exemple que la scène de la baignoire était assez réussie, même si je n’ai pas non plus ri aux éclats.

Lui il a même pas besoin de cabine téléphonique
Super-Phil à la rescousse ?
Vous l’avez sans doute compris, après les deux échecs sus-cités, il fallait que quelqu’un sauve l’épisode. Et bien les Dunphy y sont parvenus. Alors certes, c’était pas l’extase, mais quand même largement supérieur aux autres. Déjà, le personnage de Dylan m’a toujours assez plu ; j’ai donc forcément bien aimé le duo qu’il forme avec Phil. Les moments où il est à l’écran étaient bon dans l’ensemble. J’ai également aimé l’histoire de la rupture de Phil étant jeune, les surnoms qu’il propose de porter, la scène au resto, et son pull évidemment. C’est toujours marrant de voir Phil un peu efféminé. Et c’est d’ailleurs pas étonnant qu’il sorte du lot cette semaine : c’est devenu une habitude des scénaristes de l’envoyer au charbon quand les autres n’assurent pas vraiment. (Et ne me taxez pas de favoritisme !)
Par contre, le point noir c’est que les enfants sont aux abonnés absents. Bon d’accord, on voit pas mal Haley mais elle n’est pas vraiment dans des situations qui la mettent en avant. On voit très peu Alex et Luke a tout simplement disparu depuis deux épisodes. Espérons qu’il nous revienne dès la semaine prochaine, la série semble pâtir de son absence...
En conclusion, Modern Family nous offre cette semaine un épisode plutôt moyen, avec deux story-lines manquées et une réussie. D’habitude, il n’y en a qu’une seule de mauvaise, et c’est celle des gays. Finalement, si Jay et Gloria se loupent, ça change tout... Les Dunphy quant à eux sauvent véritablement l’épisode et arrivent à le rendre un minimum attractif et agréable.
Le top de la semaine : le classement par story-line
- Dunphys : 4 / 5
- Gays : 2,5 / 5
- Pritchett-Delgados : 2 / 5
Meilleur réplique de la semaine
How I Met Your Mother va t-elle gagner deux fois de suite la meilleure réplique de la semaine ? Peut-être. La semaine denrière c'est Robin qui a décroché le titre avec son joystick : To the joy stic!! ...Yes! ... Keep going! ... Don't stop now! Almost there! 23 times 3 ???
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