How I Met Your Mother 6.09
En toute honnêteté, je vois l’épisode le mardi soir et quand j’oublie de faire la critique dans la semaine, je l’écris le dimanche. En ce dimanche j’ai complètement oublié ce qui s’est passé dans l’épisode. Je retourne donc sur mon super ordi de la mort qui tue et j’ouvre le fichier : Bim tel Chuck Bartowski j’ai des flashs. Robin Sparkles est de retour ! Youpi ! En fait non, mettez du blanco sur le “Youpi”, c’était pas terrible.
Robin Sparkles III
Cette fois-ci Robin Sparkles était en fin de carrière. Même si Nicole Scherzinger nous a démontré toute sa plastique et tout son sens de la dérision, l’alchimie n’a pas été concluante. C’est simple, quand on regarde la qualité pour présenter le personnage lors de sa première apparition, j’avais l’impression que Robin avait 16ans. Ici Robin a 30 ans et ca se voit clairement. J’ai été fortement déçu, je ne pense pas que ce soit la dernière exploitation de Robin Sparkles sinon ca serait tuer un personnage qui avait beaucoup de potentiel (j’ai encore Let’s Go To The Mall, Today qui traîne dans ma tête).
Je retourne dans la gentillesse car cette épisode m’a procuré de bons sentiments quand même. Pourquoi ? Grâce à la lourdité et le gras des blagues de Barney, Ted et Marshall. C’est peut-être que je suis dans une phase où mon cerveau marche au minimum mais les sous-entendus ambiants à chaque phrase m’ont plu. Si on se met à la place des scénarites, ils ont dû délirer et passer pas mal de temps pour trouver autant d’idées, j’approuve ce travail d’écriture car c’est pas si facile d’être lourd sans être choquant.
En passant Barney nous a impressionné par son solo sur les éliminations vu dans toutes les séries ou show TV. A mon avis il n’en manque aucune. Barney peu présent mais présent quand même.
Lily a parlé que de bébé donc pour les connaisseurs du CW vous savez ce que j’en pense et pour les autres : pourvu qu’elle s’étouffe avec son bébé...
Marshall a été inexistant (ou presque) jusqu’à sa tentative d’explication pour avoir trouvé Glitter et son magistrale : “Hey Glitter, Be Cool”. Vraiment dommage de pas utiliser Marshall comme avant...
Je finirai la critique sur le pote de Ted qui vient squatter. J’ai aimé son personnage qui, au départ, est montré comme une personne extrêmement désagréable mais qui au final devient très attachant et nous apporte une belle révélation : il est à l’origine du mariage vu dans le premier épisode de la saison. A ce point précis nos cerveaux se sont remis à fonctionner : Le lien entre le mariage et sa futur femme ? Zoey en fera partie ? Pourquoi Zoey en ferait partie ? C’est quand l’épisode du mariage ?
J’ai peur que toutes ces questions obtiennent des réponses qu’à la fin de la saison. Pour conclure, cet épisode ne mérite pas un traitement défavorable car ils nous apportent une réponse importante, un guest sympa, et des répliques qui resteront.
P.S.: Pour tous les amoureux de Lost le prochain épisode est pour vous, et en plus c’est un spécial Thanksgiving.
- Note : 12 / 20
- Rédacteur : Aureylien
A tribute to Robin Sparkles :
Modern Family 2.08
Après deux semaines d’abstinence et un Comedies Week chamboulé, Modern Family revient pour notre plus grand plaisir. C’est pas qu’on commençait à déprimer mais bon...
Manny Blues
Modern Family nous y a habitué, cette semaine, l’épisode est une nouvelle fois centré autour d’un évènement : l’anniversaire de Manny. Tout démarre par un flash-forward au restaurant (ça aussi c’est déjà arrivé), qui nous montre la famille toute triste, et d’humeur boudeuse.
Pourquoi ? Revenons une demi-heure plus tôt. (Qu’ils sont forts ces scénaristes...)
Manny, en costume cravate, se rend compte qu’il n’a pas beaucoup profité de son enfance, et le regrette. Quelques mètres plus loin, Gloria cherche ses clés pendant que Jay lui reproche de toujours être en retard et de poser ses affaires n’importe où. Pas besoin de vous faire un dessin : on est en plein dans l’humour réaliste que la série affectionne. Pas de dialogues de génie mais c’est encore et toujours agréable. Que ce soit les querelles stupides entre Gloria et son mari ou la blague téléphonique complètement ratée de Manny, ça prête à sourir. C’est déjà ça.
Du côté des Dunphy, ça tourne une fois encore à la compétition. Les scénaristes ont l’air de bien aimer leur donner des situations qui tournent très vite au bordel. Je pense qu’ils ont raison, même cette fois ci on peut voir un aspect sentimentale à leur partie. Mais vu le manque de finesse volontaire lors de ces scènes, ça tourne quand même au bordel. Venons-y.

Fast, Sad and Furious
Phil organise donc une course entre sa femme et lui pour voir lequel a le chemin le plus rapide. Deux équipes se forment : Claire et Luke d’un côté, Phil et ses deux filles de l’autre. Pour les premiers, on joue sur l’aspect sentimental : Claire explique à Luke qu’elle ne peut se permettre d’être aussi déjanté que son père, et qu’elle doit rester sérieuse dans son rôle de mère. Pour l’autre équipe, on joue aussi sur l’aspect sentimental, mais comme expliqué précédemment, avec une telle lourdeur que ça en devient drôle. La scène dans la voiture où tout le monde chiale c’était assez fort, avec un très bon Ty Burrell. En vrac, j’ai aimé le camp de vacances de Phil, le fait qu’il ait la victoire modeste, le chauffeur de taxi et le rapprochement avec son fils quand ils oublient chacun leurs chaussures. C’était bien vu.
Et enfin les gays. Bah c’était nul. Non ? Parce que franchement, si foutre une histoire sans queue ni tête avec Cameron qui essaye de sauver le premier vieux couple venu, puis organiser un flash mob qui nous bouffe trois minutes d’écran c’est drôle, eh bien, je m’appelle plus OSS. On n’est pas dans Glee. Non mais...
En conclusion, un épisode frais et sympathique qui prouve, s’il le fallait, que Modern Family aime son humour réaliste, qu’elle aime parfois tourner au bordel (c’est pas non plus du Community), et que les gays aiment plomber les épisodes. Finalement, c’est peut-être pour ces raisons qu’on l’aime...
Le top de la semaine : le classement par story-line
- Dunphys 4 / 5
- Pritchett - Delgados 3,5 / 5
- Gays 2 / 5
- Note : 14 / 20
- Rédacteur : OSS
The Big Bang Theory 4.09

Ceux qui ont lu mes précédentes critiques de The Big Bang Theory le savent sûrement, j'aimerais que la sitcom aborde un peu plus l'univers geek avec les quatres personnages qui intéragisseraient ensemble dans une seule et même scène. Et bien l'épisode de cette semaine m'a prouvé exactement le contraire. Ce fut probablement l'épisode le moins geek de cette saison, et pourtant l'un des plus réussis.
Penny qui est obligé de ressortir avec Leonard pour faire plaisir à son père, il est vrai qu'on s'éloigne quand même du synopsis de base de la série pour aller dans du bon vieux soap. Et pourtant... La venue de Wyatt, le père de Penny interprété par Keith Carradine (Lundy dans Dexter) était rafraichissante. Il n'en fallait pas beaucoup plus pour faire naître des situations drôles comme la liste des ex-copains de Penny tous plus débiles les uns que les autres, ou encore la fausse engueulade de Leonard pour jouer à la pêche sur Wii quelques minutes plus tard.
Et comme ce n'est pas Sheldon qui est obligé de porter tout l'épisode sur ces épaules, il n'en ressort que plus drôle. Ses interventions par rapport au contrat de co-location avec Leonard étaient géniales.
Il y a également Raj et Wolowitz qui bénéficient enfin d'un temps d'écran respectable. Et grâce à Bernadette, leur storyline est également très réussie. Les commentaires racistes de Wolowitz, ce baiser si imprévisible et les réactions que cela enchaîne, c'était du Big Bang de haut niveau.
Et puis surtout, l'éloignement de Amy fait énormément de bien à l'épisode. Malheureusement elle reviendra au prochain, d'autant plus qu'elle a été promue régulière de la série, ce qui ne me donne pas spécialement envie de m'impatienter pour celui de la semaine prochaine.
- Note : 14 / 20
- Rédacteur : CAD
Community 2.09

Je n'ai absolument aucune idée de comment commencer cette critique sans aborder le fait que Community fait encore une fois un épisode ultra-parodique, et que je l'ai encore aimé.
Community nous livre donc une histoire une nouvelle fois acadabrantesque, remplie de conspirations dignes des plus grands thrillers. Et c'est pour ça que je continue à tant aimer cette série, je suis à peu près sûr de ne jamais voir le même épisode. L'imagination des scénaristes semble sans fin pour nous donner à l'écran des histoires toujours plus dingues, mais que l'on a l'impression d'avoir déjà-vu dans un coin de sa mémoire. Alors ici les premières références qui me sont venues à l'esprit, c'est bien sûr la nouvelle Rubicon, un peu de 24 par moment dans certains dialogues et des cliffs musicaux kitchissimes tout droit sortis d'Inception.
Les scènes d'actions parodiques sont nombreuses, lorsque Jeff protège Annie d'une petite étincelle en faisant un magnifique plongeon, la course-poursuite dans le chateau-fort d'Abed et Troy ou encore les multiples twist finaux. J'ai également souri devant les quartiers du chateau-fort, le quartier turc, le musée des droits civils... Et la dernière chose est personnelle : Shirley et Pierce n'avait quasiment aucun dialogues. Ce sont les deux personnages qui me font le moins rire, alors ce n'est vraiment pas un mal pour ma part.
Le seul reproche que je pourrais faire à ce genre d'épisode au final, c'est de ne pas se concentrer clairement sur un seul film. On sent que les idées fusent dans la tête des scénaristes, et il arrive que tout n'est pas forcément de sens. La parodie de ce genre de film aurait pu être géniallissime, mais l'épisode n'est au final "que" agréable. South Park par exemple, quand il fait une parodie est absolument hilarant (l'épisode sur 24, sur WoW, Facebook...), et je me demande vraiment si Community ne gagnerait pas à tenter la même chose, plutôt que de se perdre de temps en temps.
- Note : 13 / 20
- Rédacteur : CAD
Meilleure réplique de la semaine
Les blagues racistes y'a que ça de vrai. Apparemment oui, puisque c'est la belle réplique de Pierce adressé à Troy dans l'épisode de Community qui a remporté le sondage. "If... and I mean if... the culprit is among us, statistically speaking, it's Troy."
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