How I Met Your Mother.
Rédacteur : Tan.
J'ai comme l'impression de me répéter.
Face à cet épisode, je pourrais encore et toujours râler sur le fait que les meilleurs épisodes d'How I Met Your Mother sont maintenant très loin derrière nous : j'ai récemment revu le 2.9 Slap Bet et c'est un tout autre niveau. Je pourrais aussi m'acharner sur le traitement caricatural des personnages : Robin se comporte comme une Adolescente, Ted est un "Papa Poule", Lily une mère castratrice...
J'ai vraiment ri a cette scène.
Je pourrais enfin ironiser sur ces scénaristes qui ne savent pas que la serviette dans les restaurants peut aussi servir à protéger sa chemise.
Mais non. Aujourd'hui j'ai envie d'être optimiste alors je vais dire du bien de cet épisode.
Celle-ci aussi, elle est excellente.
Le première chose qui en ressort, c'est le traitement du personnage de Barney. Mis à part cette histoire de bavoir, le reste est d'une rare simplicité qui lui va finalement assez bien.
Le fait d'avoir fait dire a Barney : « J'ai besoin d'aide ». Mine de rien c'est une bonne chose. Certes les spectateurs le savent depuis quelques temps mais c'est une toute autre chose que le personnage le dise. La fin avec Patrice est aussi particulièrement intéressante, parce que sobre.
Hey !! Sexy Lady !!
La seconde chose que j'ai apprécié, c'est la référence à l'immeuble de Ted. Au cours de la saison 7, nous n'avions eu aucunes références à son travail en tant qu'architecte sur le building de GNB. Compte tenu de l'importance que l'ouvrage avait dans la saison 6, cette absence était à la foi regrettable et inexplicable. Cette référence n'est qu'un peu de baume au milieu d'une blessure béante, mais c'est toujours agréable. Les « premières fois » de Ted m'ont beaucoup fait rire, en particulier le gag final.
Le "Bébé" de Ted.
Quant à Robin, malgré son comportement, elle nous offre un certain nombre de gags forts sympathiques, notamment dans la reprise du playbook. Connaissant le personage, c'est plutôt appréciable.
Note : 8/20 épisode de merde.
The Neighbors.
Rédacteur: Antofisherb.
Avant sa diffusion, The Neighbors était précédée d'une réputation désastreuse qui annonçait le pire. À la sortie de son pilot, les avis étaient déjà plus mitigés, même si en vérité il s'agissait de la nouveauté comique la plus drôle de l'année (dixit myself, donc il devait forcément y avoir un peu de vrai dedans...). Après quelques épisodes à peu près du même niveau, la qualité s'est malheureusement dégradée au fur et à mesure qu'on commençait à découvrir la véritable identité de la série : une comédie déjantée dans ses personnages (et encore, pas tous) mais complètement niaise dans son propos.
La véritable réussite de The Neighbors, ce sont sans conteste les aliens : que ce soit Larry Bird, Dick Butkus, Reggie Jackson (je trouve Jackie Joyner-Kersie un peu moins drôle) ou les aliens secondaires qui apparaissent en groupe, le décalage produit par la découverte des coutumes terriennes est souvent drôle, voire très drôle. En revanche, le gros point faible de la série, en plus de la morale présente à chaque fin d'épisode de manière plus ou moins sirupeuse, est la famille Weaver : Amber est insupportable et absolument pas drôle et le couple parent est pathétique. Heureusement, la série joue souvent sur la confrontation entre les deux, du coup l'ensemble arrive à être agréable et la fadasse famille Weaver ne dérange pas tant que ça.
Le problème, c'est quand l'épisode sépare son intrigue entre les deux familles, comme c'est le cas dans le neuvième et dernier épisode en date. Les aliens sont alors certes un peu plus drôles que d'habitude (et c'est ce qui sauve l'épisode) mais du coup la famille Weaver est agaçante du début jusqu'à la fin et sans aucun intérêt comique. Je ne vois d'ailleurs vraiment pas l'intérêt d'essayer de produire des effets comiques par les Weaver entre eux : le procédé comique de base de la série en est totalement absent alors qu'il s'agit de son seul point fort.
Heureusement, les trouvailles comiques au niveau des aliens sont vraiment réussies, comme par exemple Larry Bird qui félicite Steve Jobs d'avoir réussi le dernier Ipad, alors qu'il s'agit d'un jouet pour enfant.
C'est vrai qu'il a l’air vraiment réussi cet Ipad...
Du coup, cet épisode n'est pas catastrophique, mais séparer les deux familles n'est probablement pas une bonne idée, et il vaut sans doute mieux pour la série de se contenter de jouer sur la confrontation entre les deux sur l'ensemble de l'épisode. Ou alors on supprime carrément la famille Weaver et on les remplace par la famille de Malcolm. Là, ce serait vraiment hilarant.
Bonus.
Cette semaine pas de sondage. Mais je vous propose une vidéo accueillant nos deux acteurs préférés: Neil Patrick Harris et Nathan Fillion (non-anglophone s'abstenir).