Comme je suis un optimiste, je vais commencer par le négatif.
Un épisode « même pas c’est possible ». Côté Jack
L’épisode commence sur Jack, Cole et deux de leurs collègues du CTU, qui grâce à une déduction pas vraiment difficile, se disent : Il y a une seule voie pour entrer à Manhattan, et si on y allait ? Devinez sur qui ils tombent ? Pile poil sur les terroristes. Mais attention, ils ont prévus le coup, ils ont installés un brouillage pour éviter que Jack n’ait le temps de prévenir la CTU. Jack, aussi alerte qu’une marmotte en décembre, ne flaire pas le piège qui pourtant était vraiment évident, et, on se demande comment, bloque sa voiture entre deux containers. Containers qui sont entourés par des snipers ennemis qui leurs envoient tout ce qu’ils ont. Accompagné par Tarin, le leader des terroristes prend le combustible dans un bateau pour continuer son plan.
Alors là, j’aime autant vous prévenir, ça commence à envoyer du lourd. Jack voit un téléphone public de l’autre coté du dock, et échafaude un plan audacieux. Lui et ses trois collègues vont se frayer un chemin jusqu’au téléphone publique en se servant du blindage de la voiture comme bouclier. Ma foi, pourquoi pas. Mais là où le bât blesse, c’est lorsque l’un des agents du CTU l’accompagnant, craque complètement à 2 mètres du téléphone publique et balance son bouclier pour courir. Non, c’est vrai quoi, c’est pas utile un bouclier contre les balles. Malheureusement les scénaristes n’en sont pas restés là. L’autre agent (qui a réussi à se mettre a couvert avec Jack et Cole, ne « peux pas laisser son pote (entrain de mourir) au milieu » et il se fait buter en essayant d’aller le chercher. Non, sérieusement, les scénaristes, si vous voulez virez quelqu’un du casting débrouillez vous autrement, parce que ça, ça passe pas.
Ajoutez le fait que Renée arrive à la seconde où Jack va se prendre une balle dans la tête pour le sauver et vous aurez les ingrédients pour un gros bide.
Un épisode « même pas c’est possible ». Côté CTU
Pour ceux qui me lisent encore, accrochez vous, parce que côté CTU c’est pas mal non plus. Entre cliché et reprise d’idées, le tout saupoudré d’une pincée de « n’importe quoi », on obtient ici un concentré de bourdes et de déceptions. J’ai eu une petite impression de déjà vu du côté du CTU. Certes ce n’est pas aussi pitoyable que du coté de Jack, mais ça commence à bien faire de se taper toujours les même rengaines.
En résumé, les gens de la NSA débarquent et font les chefs à la CTU (du jamais vu quoi). Ils veulent restaurer le système central du CTU. Mais ils sont trop lents, et Chloé, qui sait tout mieux que tout le monde, va leur dire qu’elle a un moyen plus rapide de tout restaurer. Comme d’hab, les autres n’en ont rien à secouer et l’envoie chier. Un peu emmerdée, elle téléphone a Renée pour l’envoyer sur les traces de Jack et celle-ci lui dit qu’il faut qu’elle fasse tout pour restaurer le système au plus vite. Comme elle a pas le droit, et bah, elle menace le mec avec un pistolet puis restaure plus vite que lui le système. Ah, la magie de 24.
Ah oui, le twist de fin… Oui, mais non, c’est vraiment trop facile, déjà en fin de saison 1 j’y croyais moyen, mais là ca commence à faire beaucoup. Ils sont quand même forts à la CTU, ils arrivent à recruter 1 traitre/an.
Un épisode bourré de testostérone
Quand je recherche de l’action, je regarde 24, et heureusement, je ne fus pas déçu avec cet épisode. Certes le scénario de cet épisode est navrant tant les facilités scénaristiques sont nombreuses, mais bordel, il y avait des fusillades, et un peu plus d’action que les épisodes précédents. Si côté scénario, cet épisode n’a pas tenu ses promesses par rapport à celui de la semaine passée, niveau Jack Bauer Rambo-attitude, on est servit, et on en redemande.
Ah oui, autre point positif, Renée est revenue, et ça, saycoule.
Ce que j’ai aimé
- L’action omni-présente
- Renée qui revient
Ce que je n’ai pas aimé
- Un scénario en mousse
- Trop reprises des saisons précédentes
11/20