Si l’épisode de la semaine dernière m’avait clairement déçu, ce n’était que pour me contenter cette semaine. Oui, j’ai aimé cet épisode qui nous tient en haleine sans une seule pause. Ça m’rappelle le bon vieux temps.
Jack contre le reste du monde, infiltration et exfiltration
Au menu cette semaine, Jack contre la CTU, Jack contre les Russes et Jack contre la présidente. Si le scénario n’est peut-être pas nouveau, on lui pardonne bien vite en retrouvant notre Jack qui tire plus vite que son ombre.
Jack est peut-être bourrin mais n’oublions pas que c’est un agent très bien entraîné. Même en quête de vengeance, il prend son temps pour que son objectif ne lui échappe pas, il s’infiltre dans le complexe sécurisé tout en douceur, avant de préparer une sortie à la Rambo. Personnellement, Jack qui bute des ennemis avant de les avoir vu j’ai l’impression de retrouver les premières saisons de 24. Il est en mode je-bute-tout-le-monde pour notre plus grand plaisir. Il n’hésite pas une seconde lorsqu’un ennemi prend Dana en otage, le dézinguant après environ 1 seconde et demi de négociation. On remarque en passant que même Cole est choqué par la violence dans la conduite de Jack. Pour ma part j’ai trouvé ça entrainant, on est à fond dans l’épisode, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu Jack comme ça, et ça fait plaisir. Une superbe première scène d’épisode donc.
Je mets un doigt cependant sur une facilité scénaristique rappelée par tortor la semaine passée. Nous n’étions pas certains que Cole savait où Dana avait été caché, et malheureusement, on constate dans cet épisode que c’est le cas, et donc on peut se demander comment il a eu accès à cette information. La seule personne qui aurait pu la lui communiquer est Chloé, mais elle n’aurait eu aucun intérêt à le faire. Une petite erreur de la part des scénaristes.
Jack contre le reste du monde, course-poursuite
Après avoir récupéré Dana, Jack va donc s’assurer de mettre la main sur la preuve qu’elle cachait. Pour garder l’aide de Cole il lui assure qu’il fait ça pour donner la preuve à la justice, chose que Dana nie comme elle peut. Deux petites choses m’ont gêné dans cette partie.
La première c’est la relation Dana/Cole. Les scénaristes essaient par celle-ci de nous faire avaler la pilule « Dana, c’est quelqu’un de bien tout en étant une méchante ». Dana aime Cole et le laisse vivre. Ca sent vraiment la tentative ratée de rendre l’ensemble de la saison cohérente. Je sais pas vous, mais moi je trouve que la sauce ne prend pas.
La deuxième c’est la bombe aveuglant dans le casier. Dana avait prévu à l’avance qu’elle serait otage lorsqu’elle viendrait récupérer son flingue son passeport et sa preuve. Alors certains diront qu’elle parait ainsi à toute éventualité. Oui, mais non, elle a fait tellement de trucs stupides dans la saison que je n’y crois pas.
Cependant, cette partie est tout aussi remplie d’action que la première, avec toujours Jake Bauer plus sur les nerfs que jamais. Le rythme très soutenu de toute cette scène nous plonge dans l’action. La fin de cet épisode est tout à fait cohérente avec le reste et va en contenter plus d’un (n’est-ce pas Cad ?).
Je tiens tout de même à préciser que les défauts scénaristiques que j’ai soulevé sont plus des remarques que des réels défauts. On les oublie bien vite pour se concentrer sur le principal de cet épisode, l’action.
Du côté de Taylor
Jake assène une douloureuse claque à la présidente en libérant Dana, claque qui réveille un peu la présidente. On sent qu’elle se rend compte de son erreur. Mais elle préfère s’enfoncer encore plus dans son erreur qu’essayer de la corriger. Elle est dans un cercle infernal dont elle n’arrive pas à se sortir. Elle a perdu sa confiance en elle. Pour la première fois dans la saison on la trouve désemparée, ne sachant pas quoi faire. Et Charles Logan en profite pour l’utiliser à son insu et placer un de ses hommes à la tête de la CTU.
Pour conclure, j’ai réellement apprécié cet épisode, son rythme soutenu, l’action globale, et l’œuvre de Jack en particulier malgré des petites failles scénaristiques que l’on oublie bien vite.
14/20