Critique : Boardwalk Empire 1.05

Le 19 octobre 2010 à 14:24  |  ~ 3 minutes de lecture
Boardwalk Empire est beau, Boardwalk Empire est ambitieux, Boardwalk Empire travaille bien, mais Boardwalk Empire est long. Très long. Trop long.
Par Scarch

Critique : Boardwalk Empire 1.05

~ 3 minutes de lecture
Boardwalk Empire est beau, Boardwalk Empire est ambitieux, Boardwalk Empire travaille bien, mais Boardwalk Empire est long. Très long. Trop long.
Par Scarch

Des dialogues et de la musique.

Cette semaine, l'épisode de Boardwalk Empire est ennuyant. C'est dit. A vrai dire, je ne sais pas trop quoi écrire dessus. L'histoire avance certes, mais encore une fois on ne sait pas trop sur quel pied danser tant le déroulement de chaque histoire est soporifique. Non pas que l'épisode soit mauvais en lui-même, je ne vais pas répéter encore une fois toutes les qualités de la série, mais il ne propose aucun rythme et le spectateur peut facilement décrocher.

Les dialogues sont malgré tout de bonne qualité et chaque scène est conclue par une musique d'époque fort à propos. Mais on s'ennuie! Al Capone n'a droit qu'a une minuscule scène rikiki et Nucky est aussi las que le spectateur du début à la fin. J'irai même jusqu'à dire que le manque de rythme efface toutes les qualités de la série en nous proposant à la place de la chronique d'après guerre sur fond de prohibition, une sorte de Soap mélo-dramatique sur fond de musique Irlandaise. Vous l'aurez compris, je suis déçu de l'épisode de cette semaine.

 

Soap populaire.

Margarett et Nucky s'entendaient bien. Nucky s'est dit qu'il mettrait bien Margarett dans son lit. Margarett se dit pourquoi pas. Nucky se dit que Margarett désirait plus qu'un simple lit. Nucky fit donc le mec désabusé parce qu'il n'avait pas que ça à faire que de tomber amoureux...zzz... pardon. Donc Margarett entamat un jeu de séduction avec Nucky et comme ce dernier semblait être un dur à cuire, elle se dit qu'il fallait employer la manière forte, et montrer à Nucky qu'elle savait se défendre. Comme Nucky était étonné, il allât voir Margarett et lui tint à peu près ce langage en posant sa paume sur la joue de Margarett et son pouce dans son oeil: « Ne dit plus rien tu gâches tout, embrasse moi! » avant de lui rouler une galoche. Zzz...

James Darmody s'est pris d'affection pour une prostituée. La prostituée aime bien James, mais un méchant monsieur vient et la défigure. La prostituée est très triste et tombe amoureuse de James. James aime bien la prostituée, mais elle a une grosse balafre sur la gueule. Donc James soutient la prostituée avec de l'opium, mais n'a plus trop envie de la soutenir de manière plus virile. Comme elle est très triste, la prostituée se suicide et James est triste. Snifzzzz...

Voilà en gros l'effet qu'a eu l'épisode de cette semaine sur moi: Un épisode des feux de l'amour réalisé par Scorcese. Bref.

 

Des nains et de la bière verte.

Chaque épisode contient une sorte de message sur la tolérance en nous dépeignant une époque ou l'inégalité faisait partie de la vie. Nous avons eu droit au racisme, au machisme, à la différence des classes, et maintenant c'est au tour des nains d'être traité comme de vulgaires animaux de foire. J'ai hâte (ou pas) de savoir quel va être la teneur du prochain message. En attendant, cet épisode rapproche un peu plus l'agent Van Halden de Nucky et ce sera le seul point positif de l'épisode. D'ailleurs, j'aime beaucoup Michael Shannon dans ce rôle. Nous n'avons pas encore eu l'occasion de découvrir réellement le personnage, mais il apporte une touche positive à l'épisode.

L'histoire des Irlandais par contre, on s'en tamponne et pis c'est tout. Non, vraiment, je ne vois pas quoi dire de plus sur les 50 dernières minutes de ma vie. Désolé.

 

Ce que j'ai aimé:

  • Comme d'habitude
  • Les dialogues

 

Ce que je n'ai pas aimé:

  • C'est long !
  • Très long !
  • Beaucoup trop long !
  • Et ennuyeux !

 

Note: 10/20

L'auteur

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