Critique : Caprica 1.11

Le 20 octobre 2010 à 12:42  |  ~ 5 minutes de lecture
Caprica est actuellement une des séries que je suis avec plaisir. L'histoire évolue rapidement, les personnages sont attachants, il y a des références à Battlestar Galactica et le tout est imbibé d'originalité. Que du bonheur.
Par Scarch

Critique : Caprica 1.11

~ 5 minutes de lecture
Caprica est actuellement une des séries que je suis avec plaisir. L'histoire évolue rapidement, les personnages sont attachants, il y a des références à Battlestar Galactica et le tout est imbibé d'originalité. Que du bonheur.
Par Scarch

Cylon m'était compté...

Comme ça fait pas mal de temps que personne ne parle de Caprica sur Série-All, je vais revenir un peu en arrière sur ma vie et sur la série. Pour le premier, sachez que je suis un fan inconditionnel de Battlestar Galactica et qu'entendre à nouveau la voix roque de Bill Adama ou les premiers accords de All along the watchtower version Bear McReary me donne encore le frisson. Comme on s'en fout de ma vie (sisi) je conclurai cette parenthèse en la rattachant directement à la série qui nous intéresse maintenant, non seulement parce que celle-ci est le spin off de la précédente, mais aussi parce que je ressent autant de plaisir à regarder l'une que l'autre.

Caprica, c'est l'assurance de passer un bon moment. Oui, des fois je sors des slogans, comme ça, pouf. Sérieusement, Caprica me plait car elle traite d'un sujet qui s'approfondit avec le temps, et que le procédé narratif est exemplaire: celui-ci est partie d'un zoom sur les personnages principaux, Daniel Graystone et Joseph Adama en tête, pour progressivement inclure le décor Caprican et maintenant d'autres planètes comme Gemenon au tableau. Cela, bien évidemment, ne s'arrête pas au décors mais je suis reconnaissant aux scénaristes de nous avoir pris par la main tout au long de la première saison pour correctement poser les tenants et les aboutissants de l'intrigue. C'était pourtant mal partie... En effet, à l'annonce de la diffusion du pilote de Caprica, la série était décrite comme une sorte de Dallas sur fond de Science fiction imprégnée de la mythologie de Battlestar Galactica. Même si le début le laissait penser, il n'en est absolument rien. La série ose plonger plus profondément dans l'aspect religieux de BSG, et renforce encore le mythe. Le fait de rendre les choses cohérente sur le temps donne encore plus de saveur à la série dont Caprica est le spin-off. Que du bonheur je vous dit, mais revenons à nos Cylons, et surtout à l'épisode 11 qui nous intéresse ici.

 

C'est Cylon...

Voilà ou nous en sommes: Daniel Graystone à rallié la mafia Torron et Joseph Adama à sa cause, à savoir permettre aux futurs client de l'holoband de faire une sauvegarde d'eux-même pour vivre éternellement dans un monde numérique. Clarice Willow à pris le contrôle du STO sur Caprica est compte bien, elle, utiliser le Holoband pour permettre aux fidèles monothéiste d'atteindre un paradis numérique artificiel selon le même procédé que Daniel. Seulement, seul Zoé est la clef de voute de leurs entreprises respectives.

Je ne parviens pas encore à saisir comment tout cela va nous mener à la première guerre Cylon, bien que je me fasse déjà mes propres hypothèses, mais passons. Je pense qu'actuellement, toutes les bases de l'intrigues sont posées. Nous avons deux monde bien distinct - bien que je ne parvienne pas à saisir ce qu'est cet univers médiéval dans lequel se retrouve Clarice pour parler à la « mère » - à savoir: Le monde réel ou la religion monothéiste commence à poser de sérieux problèmes, et le monde virtuel ou Zoé est en train de devenir une légende. Non contente d'être déjà une série dramatique de SF aux relents cyber punks de qualité, Caprica imprègne une identité mythologique à son ainée qui tient selon moi, parfaitement bien la route. L'idée de créer un monde parallèle complet et bénéfique via la technologie, c'est une vision religieuse qui relie science et mythe à merveille.

Les intentions de Daniel restent quant à elle mystérieuses. Il semble très différends dans la forme depuis le pseudo suicide de sa femme mais je suppose qu'il à son propre plan, vu que c'est la mode dans l'univers BSG. Clarice aussi me semble floue. Et la dernière scène de l'épisode, un début de Cliff comme les amateurs de BSG les aiment, ne fais rien pour éclairer les choses. Cela dit, ce que j'aimais dans Battlestar Galactica, c'était la faculté qu'avait la série à brouiller les pistes pour mieux éclaircir l'intrigue au fil des épisodes. C'est exactement le cas avec Caprica.

 

Frack!

Quelques petits bémols dur l'épisode: Lacy Rand semble être la moins à l'aise et elle ne me convainc pas. Chaque scène ou elle apparaît est moins agréable à suivre que les autres. Joseph est vraiment dans l'épisode et c'est vraiment dommage. Le fait qu'il s'efface au profit de Daniel alors que le rapport de force était clairement inversé auparavant me gêne un peu. Je l'aurais plutôt vu en conseiller de l'ombre de Daniel pour maintenir l'emprise qu'il avait auparavant. Du coup, je préférais Daniel dans son rôle d'opposant torturé plutôt que dans son rôle de bras droit du parrain.

Mention spéciale à l'actrice qui jouait le rôle de la chef des monothéiste: pas convaincante pour un sou, je lui accorde volontiers le Série-All d'or de la pire actrice.

Dans l'ensemble, sinon, l'épisode reste dans la moyenne des précédents, et j'attends avec impatience le dénouement de la discussion entre Clarice et Amanda.

 

Ce que j'ai aimé:

 

  • L'intrigue est bien ficelée
  • Le téléspectateur n'est jamais perdu
  • Le casting tient pour le moment parfaitement bien la route
  • La musique
  • Le traitement de l'ambience

 

Ce que j'ai moins aimé:

 

  • Le rapport de force inversé entre Joseph et Daniel
  • Lacy Rand

 

Note: 14/20

L'auteur

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