Critique : Community 3.04

Le 20 octobre 2011 à 16:42  |  ~ 6 minutes de lecture
A l’heure où j’écris ces mots, j’ai regardé cet épisode 2 fois. Et pourtant, après 2 visionnages, j’ai l’impression de ne pas tout avoir tout vu, tout saisi. Bref, je suis bien emmerdé pour écrire cette critique…
Par MoolFreet

Critique : Community 3.04

~ 6 minutes de lecture
A l’heure où j’écris ces mots, j’ai regardé cet épisode 2 fois. Et pourtant, après 2 visionnages, j’ai l’impression de ne pas tout avoir tout vu, tout saisi. Bref, je suis bien emmerdé pour écrire cette critique…
Par MoolFreet

Oui parce que comprenez, quand un épisode n’est pas drôle, ce n’est pas compliqué de se défouler. Quand il est drôle, on peut raconter par ci par là les diverses scènes qui nous ont fait rire. Mais quand un épisode est aussi riche et hilarant que celui-ci, il faut faire un choix : quoi citer ? Quoi omettre ?

 

3ème fois. Encore plus de détails remarqués, des phrases qui deviennent cultes. Mon mal de tête s’accroît.

 

Fait exceptionnel, l’épisode ne se déroule pas à l’université de Greendale, mais dans la « Casa de chez Trobed », comprenez par là l’appartement de Troy et Abed. Nouveau lieu, et nouvelle opportunité pour les auteurs de donner libre court à leur imagination : des dizaines de photos de Troy et Abed au mur, un tableau façon Warhol, des olives dans les toilettes, une sculpture miniature sortie d’Indiana Jones…

 

Tous se sont réunis pour manger une pizza chez nos deux colocs préférés. Sauf que Shirley a passé l’après-midi à cuisiner des plats que personne ne veut manger, que personne ne DOIT manger même. Lorsque le livreur arrive, personne ne veut descendre chercher les pizzas. Jeff décide alors de lancer le dé pour savoir qui devra s’y coller.

Abed suggère que Jeff crée 6 réalités différentes. L’épisode part de cette phrase, banale chez Abed, banalisée par Jeff immédiatement, banalisée par tout le groupe ensuite. Mais elle n’a rien de banale, elle rend l’épisode exceptionnel même.

 

On s’en doute déjà, on va pouvoir voir ce qui se passe dans les 6 réalités. Et là c’est un feu d’artifice qui débute, où tous les détails sont importants, d’une réalité à une autre. Un peu à la manière de l’excellent film « Un jour sans fin », on va se rendre compte que le moindre petit changement sur une décision aussi simple peut altérer complètement le sort de nos personnages. Et je pèse mes mots.

 

4ème fois, histoire de se remémorer l’ordre des réalités. Oups, je ris encore…

 

La première à partir est Annie : Pierce en profite pour raconter ses aventures dans un avion avec Eartha Kitt, Shirley va chercher ses tartes que personne ne mange, Troy découvre un pistolet dans le sac d’Annie, Jeff se lève et se cogne la tête contre le ventilateur, Britta met la chanson « Roxanne » et part aux toilettes après que Jeff l’a empêchée de chanter, puis à sa sortie Abed l’attend et l’interroge sur ce qu’elle a fait. Les pizzas arrivent, on change de réalité.

 

C’est alors au tour de Shirley d'y aller. Rassurez-vous, je ne vais pas intégralement raconter les 6 réalités. Mais le comique de répétition commence à faire son effet avec Pierce et surtout Jeff, pendant que les tartes de Shirley brûlent (mince alors !). Shirley fuit en pleurant.

 

Pierce part alors, puis Britta, chacun avec leur lot de nouveautés très drôles (on découvre un troll norvégien offert par Pierce à Troy qui en est terrorisé, Britta qui veut épouser le livreur de pizza alors que parallèlement elle flirte avec Troy…). Mais tout bascule lorsque Troy doit descendre, lui qui ne veut rien rater.

 

Lors d’une scène d’anthologie, un véritable chaos s’abat sur tous les personnages : Pierce se fait tirer dessus et éclabousse de sang les tartes de Shirley. Britta débarque joint à la bouche, le fait tomber sur de l’alcool renversé (interdit en Serbie !) et met le feu à l’appartement. Lorsque Troy revient, Britta éteint le feu avec un verre d’eau, Jeff avec une couverture, et Pierce se vide de son sang, pendant que Shirley pleure ses tartes. Mythique. Et pour finir en beauté, le troll norvégien émerge des flammes, pour la plus grande terreur de Troy qui le blâme pour cet enfer.

 

Les enfants, ne faites pas ça chez vous !

Mais il reste encore une réalité : Abed est de corvée, et dans celle-ci, à son retour, tout le monde se fait la gueule pour des raisons diverses et variées, jouant avec les situations moins drôles de la série comme le couple Jeff/Annie.

 

Finalement, dans la vraie réalité, c’est Jeff qui va chercher les pizzas, après avoir été démasqué par Abed (eh oui, un groupe de 7, un dé à 6 faces, Jeff était sûr de son fait…), Jeff n’empêche pas Britta de chanter, et tout le monde se fait plaisir à chanter et danser sur Roxanne. De là à dire que Jeff est le chieur du groupe, il n’y a qu’un pas qu’il ne faut pas franchir…

 

Finalement vous voyez, je n’ai quasiment rien cité de ce qui m’a fait rire dans cet épisode, et pourtant j’en suis déjà à la fin de ma critique. Un épisode riche que je vous disais ! Mais le comique de répétition est assumé et parfaitement bien fait, les situations sont de plus en plus drôles, et la scène de conclusion de l’épisode où l’on voit ce qu’il est advenu du groupe dans la réalité du chaos est la deuxième meilleure scène de la série, juste derrière la scène du chaos !

 

J’ai adoré :

  • La timeline du chaos

 

J’ai aimé :

  • Les autres timelines
  • Le comique de répétition
  • Le troll norvégien

 

J’ai un peu moins aimé :

  • Shirley

 

Community livre là probablement l’épisode le plus abouti toutes saisons confondues, et place la barre très haut pour les épisodes à venir. Un épisode d’une richesse incroyable, avec des situations abracadabrantesques, un comique de répétition totalement assumé, une réalisation parfaite, le tout dans un petit appartement, franchement, on en redemande !

 

Ma note : 18/20.

 

Sur ce, je vous laisse. Un 5ème visionnage s’impose, des fois que…

 

Les répliques :

 

  • Jeff: Ah ! Indiana Jones and the apartment of perpetual virginity !

 

  • Abed : I hope this is the real one cause I found a nickel in the hallway !

 

  • Shirley : To Pierce. May he rest in Pierce.

 

  • Evil Troy and Evil Aaaaaabed !

 

  • Jeff : Britta, you put one wash-away blue streak in your hair. I lost an arm !

Britta : Exactly, life got dark !

 

La réplique : Troy : Clearly you don’t understand anything about defeating trolls !

 

Le bonus

 

 

L'auteur

Commentaires

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elpiolito
Tiens, question : est ce que tu as remarqué le petit décalage, sur la dernière timeline, sur Roxanne : le "Roooxxxane" arrive un poil plus tard que le moment auquel il devrait arriver...

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MoolFreet
Oui j'ai remarqué, mais c'est dû au discours d'Abed après avoir attrapé le dé. Toi aussi tu as regardé la vidéo des 7 timelines en simultané ? Et j'ai trouvé le vidéo du chaos, je la rajoute à la critique !

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elpiolito
Non, quand même pas, c'est juste que Roxanne de Police je connais par coeur et ça m'a choqué cet intermède (comprendre à chaque fois que la chanson démarrait je faisais la même chose que Britta et sur la dernière Timeline on était pas raccord)

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