Critique : Doctor Who (2005) 6.13

Le 05 octobre 2011 à 23:41  |  ~ 13 minutes de lecture
La semaine dernière, je n’ai pas eu le temps de faire une critique, et je n’ai donc pas pu exprimer mes inquiétudes quant au final. Je voyais effectivement mal comment celui-ci aurait pu offrir le lot d’épique que l’on exige de tout final, tout en liant les évènements de la saison 6 entre eux afin d’offrir une vraie conclusion, cela en un seul épisode de 45 minutes. Moffat a voulu, pour des raisons qui me restent totalement mystérieuses, couper avec la tradition du double épisode final alors que cette saison était certainement celle qui en aurait le plus nécessité. C’est donc inquiet que j’ai lancé l’épisode, conscient du talent du bonhomme, mais également bien au courant de tous les faux pas dont il était capable. Alors, final réussi ou conclusion foireuse ? Je suis moi-même tiraillé.

Critique : Doctor Who (2005) 6.13

~ 13 minutes de lecture
La semaine dernière, je n’ai pas eu le temps de faire une critique, et je n’ai donc pas pu exprimer mes inquiétudes quant au final. Je voyais effectivement mal comment celui-ci aurait pu offrir le lot d’épique que l’on exige de tout final, tout en liant les évènements de la saison 6 entre eux afin d’offrir une vraie conclusion, cela en un seul épisode de 45 minutes. Moffat a voulu, pour des raisons qui me restent totalement mystérieuses, couper avec la tradition du double épisode final alors que cette saison était certainement celle qui en aurait le plus nécessité. C’est donc inquiet que j’ai lancé l’épisode, conscient du talent du bonhomme, mais également bien au courant de tous les faux pas dont il était capable. Alors, final réussi ou conclusion foireuse ? Je suis moi-même tiraillé.
Par Gouloudrouioul

Je sais que je vais avoir l’air de me répéter de critique en critique. J’en suis désolé, ce n’est pas moi qu’il faut blâmer, c’est Moffat. En continuant sans arrêt à faire les mêmes erreurs il me force à faire des redites inévitables. Et cet épisode est très loin de déroger à la règle, bien au contraire : s’il devait y avoir un épisode représentatif des défauts moffatiens, ce serait très certainement celui-ci.
Alors, comme vous aimez tous les listes, je vous en ai concocté une toute fraiche, résumant en quelques mots les mauvais travers dans lesquels Moffat a tendance à tomber.

 


La Liste

 

  •   De bonnes idées, mais trop peu exploitées ?  Check !

Oui, ça c’est sûr que pour avoir de bonnes idées, Big M il en a. Il en a même tellement qu’il les vomit par dizaines dans chacun de ses épisodes sans prendre la peine d’en exploiter une seule. Pourtant qu’est-ce que j’aurais aimé qu’il développe ce qu'il a construit lors de ce final… Cet univers où toute l’histoire se passe en même temps, c’est brillant. Il y avait vraiment de quoi faire quelque chose d’extraordinaire avec un tel postulat.

Il suffisait encore une fois d’instaurer un background, de s’attarder sur les petits détails, et bien sûr de prendre le temps pour poser les choses – c’est-à-dire deux épisodes, et le tour était joué ! Mais non, que nenni messieurs, veuillez s’il vous plaît garder les yeux braqués sur l’intrigue, on n’est pas là pour admirer le paysage, seul le splendifique trio principal nous intéresse. Quel gâchis...

Cela m’amène à vrai dire à mon second point.

 

  •   L’agoraphobie ? Check !

Je suis désolé, je n’ai pas trouvé de meilleur terme pour exprimer cette volonté du showrunner de ne se concentrer que sur QUATRE personnages uniquement, en oubliant absolument tout le reste. C’est lamentablement flagrant dans ce final : le sort de l’univers ne repose une fois de plus que sur les personnages principaux, plus particulièrement le Docteur et River, les gens lambda étant totalement éclipsés. Comment Moffat veut-il alors nous faire comprendre les enjeux qui reposent sur les épaules du Docteur ? Comment veut-il nous faire réaliser la gravité de la situation sans prendre en compte ce facteur primordiale ?

R.T.D avait la mauvaise manie de mettre l’univers en jeu à chaque season finale, mais lui au moins savait comment créer une tension et parvenait à nous faire ressentir toute l’ampleur de ce qui arrivait en s’écartant du Docteur et en décrivant le monde extérieur. Ici l’univers est réduit à une bulle comprenant uniquement Amy, Rory, River et le Docteur, sans absolument aucune bouffée d’air.

 

  •   L’hyperactivité ? Check !

Je crois que c’est là que cet épisode pêche le plus… Le rythme est d’une bizarrerie sans nom. Moffat semble ne plus supporter les pauses et enchaîne les scènes à vitesse grand V, sans laisser le temps au spectateur de souffler. Cela fait quand même 5 épisodes qu’il nous fait le coup, et là je dois avouer que je commence à saturer. Je comprends sa volonté de ne pas vouloir lasser, mais il y a un moment où on en ressort épuisé.

Un spectateur a besoin de halte, de temps mort. Cela m’étonne que Big M, scénariste de profession depuis un certain temps déjà, semble avoir tiré un trait sur la notion d’ascenseur rythmique et se contente à la place d’enchaîner les cliff. Car, quoi qu’on en dise, le rythme est l’un des facteurs majeur d’immersion dans une série : si celui-ci est mal géré, c’est tout l’épisode qui en pâtit. 

 

  •  L’imprécision et le flou des réponses ? Check !

C’est peut-être un défaut découlant directement du rythme, je ne sais pas. Ce qui est sûr en tout cas, c’est qu’il manque clairement de temps mort pour que l’on puisse assimiler tous les éléments que nous balance Moffat. Du coup on passe la moitié de l’épisode à froncer les sourcils pour essayer de donner une cohérence à l’ensemble, alors que c’est au départ le job du scénariste.

Cette technique, d’impressionner le spectateur par une avalanche d’éléments sans lui donner le temps de respirer, est une technique qui, en soit, ne me dérange pas, tant qu’elle n’est pas exécutée lors de tous les épisodes fil rouge. Ce final était certainement celui qui avait le plus besoin de clarté dans ses explications, et pourtant Big M s’emploie comme dans les autres épisodes à dispanser ses réponses à l’arrache, aux bons soins du spectateur (qui n'a pas toujours l'envie d'aller sur internet pour démêler tout ça).

 

 


Tous ces éléments font que l’épisode se rapprocherait presque d’un clip : les images s’enchaînent, les annonces de situations s’enchaînent, mais on reste toujours dans l’attente de quelque chose d’énorme sans jamais vraiment rentrer dans le vif du sujet. Cela donne une impression de survol très agaçante, qui m’a personnellement souvent empêché de rentrer dans l’épisode. Je reste par conséquent sur l’avis que j’avais en commençant ce final : un double épisode aurait été largement préférable.

Pour moi c'est certain, on a affaire au plus mauvais final de Doctor Who depuis sa reprise en 2005, voire au plus mauvais scénari de Moffat tout court. Cela signifie-t-il pour autant que l’épisode est mauvais ? Certainement pas. Si, par rapport aux attentes qu’il suscitait, il est en effet décevant, il n’en reste pas moins très divertissant.


Ce qui suit n'est pas une Liste

 

Ça reste frais, pas prise de tête, léger, extrêmement distrayant et barré. Quoiqu’on en dise, ça reste du bon Docteur Who, qui sait faire appel à notre âme d’enfant et qui use de tous les artifices du conte avec talent. On peut voir rejaillir toutes les économies de budget faites au cours de la saison : les effets spéciaux ont atteint une qualité exemplaire, notamment au niveau des décors qui retranscrivent parfaitement cet univers où toute l’Histoire arrive au même moment ; la BO, qui n’avait pas évolué d’un iota depuis le season premiere, se voit dotée de nouveaux morceaux  qui rythment l’épisode avec efficacité.

Bref, on ne peut pas le nier : il y a un effort certain fait au niveau de la forme. Quant à l’histoire et aux idées, elles sont certes sous exploitées, mais elles n’en restent pas moins là, et permettent de passer un très bon moment. De bondir de lieux en lieux et de personnages en personnages était une très bonne trouvaille qui fournit un dépaysement nécessaire.

 

 

 

J’en entends déjà certains râler à propos de la résolution de certains mystères lancés en cours de saison. C’est vrai que les solutions proposées par Moffat sont au final assez simples, et on pourrait se demander s’il fallait réellement faire autant de foin et brasser autant de vent durant toute une saison pour en arriver à quelque chose d’aussi facile. Selon moi, cet aspect-là de l’épisode est loin d’être décevant, bien au contraire.
Je suis content que Big M n’ait pas choisi de s’embarquer dans une avalanche incontrôlable de mystère à la Lost, et qu’il ait décidé de se cantonner à un scénario dont il pouvait contrôler les limites. Il était clair que le Docteur ne pouvait pas mourir, et je suis prêt à parier que pas l’un d’entre vous n’avait envisagé une solution aussi simple et évidente pour le sortir du pétrin.

En cela, on a le droit à une vraie conclusion qui parvient, malgré tous les défauts suscités, à donner à l’épisode des allures d'épiloque, de final. Si les possibilités sont nombreuses pour la suite, énormément de choses ont été réglées lors de ces 45 minutes.
C’est cette maitrise du fil rouge qui fait qu’il est impossible pour moi de perdre totalement foi en Moffat. Le salaud me retient encore et ne veut pas me lâcher, malgré tous les coups que je lui assène.


Si vous voulez une Liste, il faut aller voir plus haut

 

J’avais dit il y a un moment que j’essaierai de faire un graphique complet de la relation River-Docteur à travers le temps pour le final. Je vous jure que j’avais vraiment l’intention de tenir ma promesse. Je m’y suis mis avec plein de bonne volonté. Je me suis fait un sandwich, j’ai ouvert Paint tout content, j’ai tracé un trait. J’ai réfléchi cinq minutes. Dix minutes.

Puis j’ai fermé Paint.

Non décidément c’était beaucoup trop le bordel.
Je suis sûr que même Moffat ne sait pas comment il trimballe ses personnages dans le temps. Je suis sûr également qu’il y a un millier de paradoxes et de contradictions qui se sont créées au fil des épisodes, et je trouve ça dommageable. Parce que la relation Docteur-River quand leur time-line était inversée et qu’elle conservait une logique simple, c’était vraiment l'extase. Maintenant c’est un peu moins puissant.

Ça me plaît toujours, mais on reste dans quelque chose de plus conventionnel. Et pour dépasser les limites du conventionnel, je pense qu’il faudrait installer une relation durable (et intime) entre le Docteur et River lors de la saison 7 qui emmènerait quelque chose de véritablement inédit dans la série.Je crois que c’est pour ça que j’ai aimé le mariage. Il tombe un peu comme un cheveu sur la soupe mais permet d’amener une nouvelle dynamique, qui, je l’espère, est annonciatrice de changement.

J’imagine qu’il n’est pas nécessaire de répéter à quel point Moffat arrive à faire vivre son quatuor avec talent. Les répliques fusent, parfois drôles, parfois touchantes, et on sent toujours cette alchimie, si particulière au Who de Big M. Faire de Rory et d’Amy deux inconnus donne lieu à des situations assez drôles, et permet de ne pas trop sombrer dans le sentimentalisme, comme ce fut le cas dans The Girl Who Waited.

Non, le vrai changement a lieu chez le Docteur. Apparemment, il aurait dépassé son heure la plus sombre (personnellement je ne l’ai pas trop vue passer, mais bon) et se dirige, en se faisant passer pour mort aux yeux de tout le monde, vers plus d’humilité et de discrétion. Ce final serait donc annonciateur d’un retour aux sources, avec un Docteur moins violent, moins égocentrique et certainement plus solitaire.

Je ne sais pas encore si cette orientation va me plaire ; pour être fixé il faudra que j’attende la saison 7. En tous les cas, la Grande Question relance un mystère que j’avais pratiquement oublié, mais qui s’avère en fait être le principal, et le plus intriguant de la série.

« Doctor Who ? »

C’est vrai ça, hein. Docteur qui ?

 

 

Wouuuhouuhouuu,
toudoudoudoum, toudoudoudoum

 

Un épisode décevant pour un final et représentatif des défauts du showrunner, mais qui reste toujours très divertissant et qui offre une vraie fin à toute la saison 6 tout en ouvrant clairement vers une saison 7. On peut se demander si tout cela était nécessaire pour en arriver là, et douter des artifices que Moffat a utilisé pour nous faire croire à quelque chose d’exceptionnel, mais le fait est que je n’ai dans l’ensemble pas été déçu du voyage, et que celui-ci est doté d’une véritable conclusion.


J'ai aimé :

  •   La bulle temporelle où toute l'Histoire se passe en même temps
  •   La simplicité des réponses aux mystères
  •   Les interactions entre les personnages
  •   Les effets spéciaux


Je n'ai pas aimé :

  •   Le manque d'exploitation des idées
  •   Le manque de consistance de l'univers
  •   Le centrique sur le quatuor principal
  •   Le rythme, beaucoup trop rapide
  •   Les réponses données à la va-vite


14/20

 

Ps : et au cas où vous vous posiez la question, non, je n'avais aucune inspiration pour les titres.

L'auteur

Commentaires

Avatar Koss
Koss
Critique absolument brillante que je partage à 99% (moins ta phrase sur "The Gril who waited"). Tu as précisément pointé, avec ta liste, ce qui n'allait pas dans cette saison que j'adore, pourtant. Et puis, quand tu as sortit ça : "C’est cette maitrise du fil rouge qui fait qu’il est impossible pour moi de perdre totalement foi en Moffat", j'avoue avoir versé ma larmichette. Merci Goulou.

Avatar Koss
Koss
Petit Bonus, plus parlant que ton Paint avorté : http://doctorwhotv.co.uk/river-song-her-story-series-4-6-26644.htm C'est quand même hyper poignant dans cet ordre.

Avatar elpiolito
elpiolito
Bonne critique Goulou, je partage ton opinion. Mais c'est vrai que Moffat, quoique l'on en dise, ne balance un mystère que lorsqu'il en a la réponse et je trouve ça bien, ça évite de trop nous prendre pour des cons avec des cascades dorées magiques. Mais c'est vrai que beaucoup de choses sont restées en suspens...

Avatar Gouloudrouioul
Gouloudrouioul
Putain Koss c'est sûr, dans cet ordre c'est génial, tout de suite beaucoup plus émouvant. Un résumé comme ça aurait dû se trouver directement dans la série, ça remettrait énormément de choses au clair et ça permettrait d'avoir bien plus d'empathie envers River. Moffat aurait dû faire un épisode sur la vie de River, pour moi ça fait partie des trucs indispensables qu'il a oublié de faire dans la saison. Ca m'aurait tout autant ébloui qu'un épisode plein de cliffs et de mystère, voire plus et ça aurait relié pas mal d'éléments ensemble. C'est aussi pour ce genre d'oublis que je ressens un énorme potentiel de gâché depuis quelques temps, c'est très frustrant. Merci à vous deux !

Avatar elpiolito
elpiolito
Sympa ton bonus au fait Koss : Il valide la thèse selon laquelle Moffat savait dès le début où il allait, parce que l'enchaînement est quand même plutôt cohérent. Par contre, il manque toujours le passage où le docteur donne son tournevis à River...

Avatar Koss
Koss
Dans l'épisode où River meurt, elle dit à Tennant qu'un jour, le Docteur est venu avec un nouveau visage lui donner son tournevis. Je présume donc, que cela se fera après la chute du 11ème, probablement en saison 7 ou 8. Je vois bien cela pour un final, pour ma part.

Avatar Aureylien
Aureylien
Goulou respect pour la critique, tu as tout balayé et il reste pas une poussière, c'est propre. Maintenant les trucs qui me dérangent : - tu parles de Lost en disant que y'a des mystères partout etc mais il faut pas oublié que Lost ne reboot pas tous les ans ni tous les 2ans et qu'en 6 saisons tu peux te perdre (surtout avec de longue saisons, moins vrai sur la fin j'avoue). Garder des mystères peut-être une très bonne chose. Et puis même dans toutes les saisons de DW, y'a eu des incompréhensions et des cohérences pas vraiment cohérentes et beaucoup de facilités (la femme TimeLord n'est qu'un exemple). - Pour la video de River dans le bon ordre : je trouve ça trop simple. Elle se ballade où elle veut quand elle veut et il y a des énormes ellipses. En fait on se demande vraiment où est son commencement, pourquoi elle tombe amoureuse du Doctor et surtout s'ils ont passé vraiment du temps ensemble. Je regrette toujours de ne pas avoir eu de petits détails qui auraient dit que c'était la fille de Amy avant la grande annonce comme si c'était leur dernière botte secrète. Et puis la PLUS GRANDE facilité de la saison c'est quand même de faire dire à River "je suis comme le doctor, je mens" alors qu'elle savait tout. Ils auraient dû être plus subtil dans ses expressions parce que là même en le sachant quand on regarde le premier épisode, on y croit un peu trop dur comme fer qu'elle ne le sait pas qu'il est mort. - Sinon je continue a dire que si on regarde 4 épisodes sur 12 on a la saison complète et on perd AUCUN élément. Ils ont donné tous les éléments du final dans le dernier épisode de la première partie et le 1er épisode de la deuxième partie. Voir même le dernier épisode de la 1ere partie peut ne pas être vu et on comprendra tout quand même (mais il était coooool donc faut pas le louper). - Le Docteur rentre dans son heure la plus sombre qu'à partir de la saison 7 et pas dans la deuxième partie comme a voulu nous faire croire Big M. Ca sent bon pour la saison 7 s'il part enfin à l'attaque. Plus sombre et plus solitaire ca me plairait. Je pense qu'en étant plus sombre il sera encore plus égoïste. - j'aurai aimé plus de mystère en suspens et surtout comme le répète très bien Goulou un final sur 2 épisodes surtout que le contexte historique est GE-NIAL ! Tout en même temps c'est la meilleure idée de la saison 6. Par contre que Amy devienne colonnel d'une armée et retrouve le docteur au bon moment alors qu'il était emprisonné depuis longtemps, c'était limite. @Elpio : Il lui donne le tournevis mais il lui dit aussi son nom. @Goulou : ton paragraphe sur l'agoraphobie c'est parfait. Dans les autres saisons, on était habitué à des personnages secondaires que l'on rencontrait souvent (ici je pensais que le mec du fbi du premier épisode on allait le revoir souvent). Ils apportaient souvent les clés pour avancer et pour de l'humour aussi. Cette année on a eu personne... En conclusion : "Pour moi c'est certain, on a affaire au plus mauvais final de Doctor Who depuis sa reprise en 2005, voire au plus mauvais scénari de Moffat tout court. Cela signifie-t-il pour autant que l’épisode est mauvais ? Certainement pas. Si, par rapport aux attentes qu’il suscitait, il est en effet décevant, il n’en reste pas moins très divertissant." La même, le meilleur Doctor avec le plus mauvais scénario.

Avatar Gouloudrouioul
Gouloudrouioul
Merci Aurey ! - Ouais la femme TimeLord je crois que c'est le plus grand wtf de DW. De toute façon Moffat a encore gardé une grosse réserve de mystère en réserve, il a juste prouvé qu'il ne lançait aucune question à laquelle il ne savait pas répondre, et ça c'est une grande qualité chez un showrunner. - D'accord avec toi pour la facilité. D'ailleurs le Docteur qui ment à ses compagnons sur sa fausse mort (ou du moins qui ne leur dit pas) je trouve ça aussi un peu abusé. Ca lui aurait couté quoi de les avertir, histoire de les rassurer un peu ? Nan, Moffat a vraiment pas géré de ce côté là, à vouloir à tout prix nous sortir des retournements de situations il en oublie la cohérence.

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Une pensée, comme ça, qui me traverse l’esprit à la fin du visionnage de l’épisode : tous les scénaristes sont en train d’adopter le moffato-style. C’est-à-dire qu’on arrive dans un univers très stylisé, avec une très belle réalisation, puis qu’on embraye sur un scénario compliqué à base de voyage temporels et de grands élans sentimentaux (non pas l’animal), majoritairement basé sur le trio. On va dire qu’une telle recette peut donner de bons épisodes à condition de ne pas en abuser. Là c’était limite. J’ai beaucoup aimé, mais tout bien considéré c’était limite. Allez, je vais essayer d'aborder tout ça avec un peu de recul.