Le bal des clichés
Dans cet épisode, Blair fête son enterrement de vie de jeune fille en compagnie de sa future belle-sœur Béatrice, et nous offre en cadeau une cascade de clichés sur le thème : strip-teaseurs, jeux d’action ou vérité avec alcool en prime, diadème pour la mariée, un prêtre qui fait des magouilles… On me dit dans l’oreillette que ce n’est pas inclus dans la liste des clichés sur l’enterrement de jeune fille ; qu’à cela ne tienne, il aura droit à son propre paragraphe.
Souvenez-vous, au début de la saison, le prêtre de la famille Grimaldi avait déjà essayé de s’en prendre à Blair qui cachait sa grossesse pour discréditer Louis et entretenait une liaison avec Béatrice. Lors du visionnage, j’avais émis un « Quoi ?! » d’incompréhension devant une storyline aussi abracadabrante que inintéressante ; ce qui se passe dans Father and the Bride dépasse toutes mes espérances (ou craintes).
Au moins, il a le mérite de savoir comment lever un seul sourcil.
Père Cavallia revient donc à la charge et veut cette fois-ci pousser Blair à quitter Louis pour Chuck, et là c’est le drame. Au départ, j’ai un peu de mal à croire que Blair, qui apparemment passe sa vie à se confesser ne puisse pas reconnaître la voix de son confesseur, ou même remarquer le gros accent bien français de Cavallia. Ensuite, parlons du plan du prêtre : faire boire Blair, la laisser seule avec Chuck Bass et la prendre en flagrant délit d’adultère. Je suis atterrée par le niveau de nullité qu’on atteint les méchants de Gossip Girl – toutes mes excuses d’ailleurs à Max, que j’avais présenté comme le pire des méchants de la série (comment ça c’est qui lui ?) – est-ce donc le meilleur que l’on puisse espérer aujourd’hui de la part des scénaristes ? Un complot royal contre la future princesse régnante de Monaco qui ressemble plus à des magouilles de lycéennes ? Ce genre de plan me rappelle ce qu’une certaine Blair Waldorf aurait fait quatre ans plus tôt. Et puis, un prêtre, avoir une liaison avec un membre de la famille régnante ? Même si cela a déjà dû se produire dans l’Histoire, chez Gossip Girl ça tourne vite au rebondissement de telenovela mexicaine de mauvaise qualité.
Si en plus de tout ça, ils rajoutent un Chuck qui se prend pour l’inspecteur Derrick, je pense qu’on a touché le fond. La fin ne mérite même pas d’être commentée, le retournement de veste de Béatrice que l’on voit venir à 10 kilomètres, et la conclusion « on est une famille unie » ça va deux secondes. La seule chose qui m’a plu dans ce marasme de mauvaises idées c’est de voir Blair bien alcoolisée, j’ai bien rigolé lors de la scène avec les policiers.
En bref…
Si quelqu’un pouvait m’expliquer le complot monté par Nate, Serena et papy Vanderbilt, ce serait sympa, parce que moi je n’ai absolument rien compris. Quand est-ce que la partie complot a commencée ? quand se sont-ils concertés pour tout mettre en place ? Je passerai sur la confrontation finale, décevante en tout point, l’interprète de Tripp manqant terriblement de charisme. Quant à Serena et Dan, bon ben voilà quoi, ils sont gentils mais on s’en fiche pas mal quoi.
J’ai aimé :
- Blair bourrée
- Pas de Louis ni de Charlie Rhodes
Je n’ai pas aimé :
- Absolument tout le reste
Note : 10/20
Une moyenne assurée par Blair qui fait le show ; tout le reste est à jeter à la poubelle, en commençant par le père Cavallia-je-ne-peux-pas-m’empêcher-de-lever-un-sourcil.