5 ans déjà !
Dans ce centième, Gossip Girl a joué la carte de la nostalgie, avec la scène d’ouverture qui nous ramène tout droit dans la première saison (bon, on est d’accord, Blake Lively en Marilyn, c’est pas encore ça), ou alors la scène où Blair se trouve dans le taxi, à quelques détails près est la scène d’ouverture de la série, ou l’éternel retour de Georgina Sparks pour les grandes occasions (j’y reviendrai plus tard). Scandales, caméras cachées, Dorota qui avait terriblement manqué, tout était réuni pour faire de G.G. un classique. Et pourtant.
Chuck et Blair, comme un boulet enchaîné au pied du prisonnier
Suis-je la seule à être plus qu’excédée des conversations à cœur ouvert de Chuck et Blair qu’on nous vend comme la confrontation finale chaque semaine ? Pensant sans doute qu’on en avait pas assez, les scénaristes nous en mettent deux dans un épisode, c’est sans doute l’offre promo pour la centième. Si encore on avançait dans l’histoire, je veux bien, mais on tourne en rond ; on a compris, ils s’aiment mais leur amour est impossible, c’est bon quoi, une fois ça va, dix fois non ! Pourraient-ils passer à autre chose, comme par exemple, trouver une copine à Chuck, ou même un hobby, je sais pas ? Avec tout ça j’ai l’impression qu’ils veulent le pousser au suicide le pauvre.
Ça, c’était mon petit coup de gueule de la critique. Passons maintenant au mariage.
Le mariage de l’année
Enfin, Blair et Louis se marient, et c’est pas faute d’avoir tout fait pour empêcher le mariage : le méchant prêtre, Georgina, Chuck, la mère de Blair, Serena, tous étaient là pour rappeler à Blair qu’elle aimait Chuck, ce qu’on savait depuis, oh 3 ans facile, quitte à humilier publiquement le futur souverain de Monaco ; c’est là que ça coince. Comment ces gens peuvent-ils considérer ruiner un mariage d’une aussi grande magnitude comme si c’était un simple événement de rien du tout ? Entre un homme d’église qui s’abaisse à des magouilles de lycéennes et une femme mariée avec un enfant encore nostalgique de ses années lycées – moi j’appelle ça syndrome de Peter Pan (et puis Georgina, Gossip Girl ? Sérieusement ?) – c’est comme si les scénaristes étaient perdus entre faire grandir les personnages et garder l’esprit des premières années.
J’ai l’impression de me répéter dans chacune de mes critiques, mais comment ne pas se répéter quand on voit les mêmes défauts se reproduire à longueur de journée ? De grâce, scénaristes, passez à autre chose, quel intérêt y a-t-il à entendre toutes les semaines : « Blair, reste avec moi, s’il te plait, on peut être heureux ensemble ! – Désolé, je t’aime mais je ne peux pas être avec toi, tu vois notre histoire est impossible. » Bouh-hou, je vais pleurer.
On dirait pas comme ça, mais là il est devenu méchant.
Si quelqu’un est bien à plaindre, c’est bien Louis. J’ai beau ne pas le porter dans mon cœur, mais qu’est-ce qu’il en a pris dans la tronche ! Et tout le monde s’en fiche complètement. Finalement, le twist de fin est à la fois compréhensible et bienvenu, je n’aurai pas supporté de le voir jouer le petit caniche une fois de plus (et ça c’est un vrai méchant, pas une grosse blague comme le père Cavallia et son sourcil levé).
Au final, cet épisode ne tient que par sa conclusion, tout le reste est superflu.
Et les autres dans tout ça ?
Mille fois mieux qu'Ivy, non?
J’ai de la peine pour Nate, c’est un peu le vilain petit canard de la série : toujours à l’écart des intrigues majeures, le nombre de fois où il faisait partie d’une intrigue intéressante se compte sur les doigts d’une main. Cette fois-ci, il se retrouve à essayer de draguer Lola, une serveuse au mariage de Blair qui est la vraie Charlotte Rhodes (d’ailleurs, j’ai jamais vue une serveuse en talons de 10 cm personnellement), et que je trouve bien plus sympathique que sa copie. On risque de revoir Ivy revenir bientôt.
Quant à Serena, que dire ? La pauvre enfant a accumulé les mauvais choix en matière de relation amoureuse, et maintenant qu’elle sait enfin ce qu’elle veut, elle se retrouve mise sur la touche. Certains diront qu’il s’agit du retour de bâton, après le cirque qu’elle nous a fait en début de saison 4, à hésiter entre Nate et Dan ; pour moi, c’est la meilleure chose qui puisse lui arriver. Au moins, elle peut se concentrer sur ses vrais problèmes, à savoir son incroyable don de se faire rouler dans la farine par n’importe qui. Entre nous, on s’en fiche un peu de cette intrigue, non ?
Je finirai juste sur le meilleur personnage de tout l’épisode, à savoir Dorota, excellente dans chacune de ses apparitions. Je ne le dirai jamais assez : on n’en a jamais assez de Dorota.
J’ai aimé :
- Les 3 dernières minutes de l’épisode
- Lola, un vent de fraîcheur dans un univers décrépi
- Dorota
Je n’ai pas aimé :
- L’identité de Gossip Girl révélée
- Chuck et Blair
- Serena en amoureuse transie, très bof pour moi
- Le sourcil du père Cavallia
- Le potentiel retour d’Ivy
Note : 12/20
Un 100ème épisode sauvé par ses trois dernières minutes, tout le reste étant négligeable, à quelques exceptions près ; un problème hélas trop récurrent dans cette saison.
louna69
