Le livre des rôles
Barney commence l'épisode en nous parlant d'une chose qu'il a trop peu utilisé ces derniers temps à cause de sa relation avec Robin. Une chose « plutôt grosse, étonnamment lourde, avec de la peau, et noire (hein?) »: il veut bien entendu parler de son livre des rôles, un livre ou il retranscrit toutes ses manières d'approcher les filles, un livre qui contient toutes « les arnaques, duperies, tromperies, sournoiseries, ruses, balivernes, stratagèmes et embobinages » que Barney à utilisé pour « chopper des nanas », un livre qui place largement cet épisode parmi les meilleurs de la série et je n'ai pas peur de le dire. Un épisode tellement drôle et bon que je ne vais pas en parler, ou plutôt, pas le critiquer car comme tous bons épisode de sitcom, la seule chose qu'on peut en dire est que c'est drôle, voir hilarant et répéter ça de plusieurs manières différentes pour remplir au moins une page word. Mais là non. Je vais simplement passer en revue les différends rôles, pour m'arrêter sur un en particulier, et bien entendu, c'est celui auquel vous pensez.
Le « ne bois pas ça »
Je dois d'abord dire que je passe l'épisode en revue pour écrire la critique, et que le simple fait de réentendre la musique dont je ne me rappelle plus le titre, pardonnez mon inculture, de revoir la scène m'a fait marrer à nouveau. Donc, le ne bois pas ça consiste simplement à aller voir une fille dans un bar qui s'apprête à ingurgiter son verre et lui lancer un « ne bois pas ça! Quelqu'un à mis quelque chose dedans! ». A noter que si la fille demande qui, il faut de préférence désigner un pote qui a le dos large.
Le « Mme Stinsfire »
Allusion grossière mais voulue à Mme Doubtfire qui consiste à se faire passer pour une gentille dame pour amadouer une jolie demoiselle. Le déguisement de Barney est énorme, et mes zigomatiques commencent à se crisper.
« La SNASA »
La SNASA consiste à faire croire à une fille que l'on fait partie d'un programme spatial secret qui s'appelle la Secret NASA, donc SNASA. Il faut bien évidemment choisir une fille qui a très peu de neurones en bon état, 2 étant bien entendu l'idéal, afin de pouvoir lui faire croire qu'on est pas allé sur la Lune, mais sur la Slune, une sorte de planète inconnue. Énorme et hilarant.
Cheap Trick
Très rapide, et simplement pour dire que même les tours les plus improbables existent, ce tour consiste à dire à une fille que l'on est le bassiste d'un groupe appelé « Cheap Trick ».
Le « Il ne viendra pas »
Plan énormissime qui consiste à se placer dans un endroit romantique et à chercher une fille un peu naïve et paumée qui attends quelqu'un et lui dire: « il ne viendra pas... ». Ça marche par concours de circonstance, et c'est tellement absurde qu'on se dit que ça pourrait fonctionner après tout, vu que ce n'est que pour un soir. Bien entendu, le principe est de chercher la bonne demoiselle en tâtonnant et donc de se prendre quelques vents avant de trouver la bonne. Mais Barney étant dépourvu de tout sens du ridicule et la fin justifiant toujours les moyens, cela fonctionne parfaitement au final.
Le « Ted Mosby »
Ce tour nécessite bien entendu de connaître un Ted Mosby et de se faire passer pour lui en jouant sur sa malchance sentimentale et en lui volant sa technique de drague qu'elle soit pour lui volontaire ou pas.
Le « Mon pénis exhauce les vœux ».
Je pense que tout est dans le titre... Et pour ceux qui se demanderaient, oui, il faut le frotter vigoureusement pour en faire sortir le génie.
Le « Lorenzo Von Matterhorn »
Je l'ai mis en avant dernier et vous savez pourquoi si vous avez lu la news de CAD à son sujet. Jouer ce rôle consiste à se placer dans la peau d'une personne soi disant connue et nécessite une préparation très rigoureuse. Il faut commencer par créer des sites internet sur cette personnalité et bien entendu, choisir une fille qui à visiblement un téléphone permettant un accès à internet. Ce qui est énorme, c'est que non seulement le gag est drôle, mais les sites internet en question existent bel et bien. Vous pouvez notamment trouver celui-ci, où l'on apprend que Lorenzo est un explorateur détenteur du voyage en montgolfière le plus génial au sein du club des explorateurs, ainsi que du pénis le plus large, ce qui lui valu d'être surnommé Von Matterhorn. On trouve également ce site ou Lorenzo apparaît comme étant, au même titre que Pablo Picasso, Siddhartha, Ludwig von Beethoven et Sir Archibald Levin Smith, atteint d'une terrible maladie rendant son pénis gigantesque qui apparenterait celui-ci, selon les dires d'une certaine Dr. Emily Granverse à un troisième fémur (précision : l'os de la cuisse hein). Sur cette page Myspace, on peut aussi découvrir que Lorenzo, sous le pseudonyme Dog Stevens est un ami des bêtes et qu'il à créé un groupe de musique en se servant exclusivement des voix de certains animaux, ce qui lui permis de hisser sa formation au niveau des meilleurs groupe musicaux utilisant des animaux, comme les Beattles (SIC). Enfin, Lorenzo fait la une du bigbusinessjournal ou on apprend qu'il est un leader de l'industrie de la manufacture de jolies chaussures, vêtements, chocolats, de poney, de poney en chocolat, et d'orgasme féminin. A noter également dans l'article que tout ses organes fonctionnent bien, même si certains sont vraiment disproportionné (What uup!). Voilà entre autre ce qu'on peut trouver sur le net sur Lorenzo Von Matterhorn, et rien que pour ce travail, rien que pour le souci du détail apporté comme d'habitude à l'enrobage de cet épisode, ce dernier se hisse à la hauteur des meilleurs épisodes de la série.
Le « plongeur »
Le rôle le plus machiavélique de Barney, celui qui nécessite de se servir de ses amis et de leurs bons sentiments. Le nom du rôle n'a à peu près rien à voir avec sa teneur, et malheureusement, on voir arriver le gag, donc ce n'est pas celui qui m'a fait le plus rire, mais il m'a quand même fait sourire. (On le connait, Barney, depuis le temps)
Barney, dans tous ses états.
Qu'il fait du bien cet épisode ! Il est drôle, et quand on y repense plus tard, et on se marre. Il est même sujet à discussions, et à recherche postérieurs sur internet. Un excellent épisode, parfaitement rythmé qui plus est qui se serait classé parmis les meilleurs sans le travail effectué sur le personnage de Lorenzo. Avec, je me demande si ce n'est pas tout simplement le meilleur de la série. Donc un 18 bien mérité, car même les scènes sans Barney sont drôles.
Ce que j'ai aimé:
- Tous les rôles de Barney
- La narration de l'épisode
- Lorenzo et tout ce qui tourne autour de lui
- le coup des gaufres surgelées de Marshall et celui du marriage quand on décide qu'on finira seul.
Ce que je n'ai pas aimé:
- Vraiment, pour chipoter, le fait qu'on voie quand même arriver le dénouement du « plongeur ».
Note: 18/20