Moui...
Le pré-générique annonce la couleur: Il va y avoir du bon dans l'épisode, et du un peu moins bon. Premier élément comique, la référence raté de Robin à Seven, et cela fait mouche. On ne reconnaît pas tout de suite l'allusion à what's in the box, et on partage direct son sentiment de solitude. Le gag qui suit est sympa, mais je n'ai pas accroché. Le coup de la fenêtre ouverte et du gag à rallonge, ça m'a tout juste fait sourire. Le reste de l'épisode sera à l'image du pré-générique. C'est déjà beaucoup mieux que le précédent, mais moins bien que son prédécesseur. Je vais commencer par ce qui m'a plut.
Bien entendu, ce qui fait systématiquement mouche c'est l'utilisation des lieux communs. J'en ai déjà parlé dans mes précédentes critiques de la série, et cet épisode ne déroge pas à la règle. Je suppose que tous les hommes qui me lisent se rappellent de LA fille au lycée, celle que l'on considérait comme parfaite pour nous, mais qui n'était pas célibataire, et dans notre tête, son copain était le seul obstacle entre nous et le bonheur. Celle de Ted (de fille parfaite) s'appelle Maggie Wilks et l'épisode tourne autour de l'infime moment de célibat de celle-ci pendant lequel, bien-entendu, Ted va tout faire pour la conquérir. La faculté qu'à Himym à placer le spectateur en terrain connu fonctionne parfaitement ici, et l'ensemble des gags qui découlent de cette trame passent très bien. J'aurais deux reproche à faire en revanche concernant cette histoire, mais j'ai dit que je commençais par le bon, donc je reviendrais dessus plus tard.
La scène qui suit est bourrée de petits gags plus ou moins drôle qui nous font garder le sourire jusqu'à la fin de l'épisode. Barney qui veut à tout prix attraper une fille avec la salopette de Marshall, et Robin qui s'est fixée comme but de lui sortir toutes les vannes se rapportant à sa tenue, la complicité qui s'installe à nouveaux entre les deux fait plaisir à voir, et Robin recommence à être drôle, et ce n'est pas dommage! Je pense avoir fait le tour de ce qui m'a plut, je vais pouvoir parler des choses qui fâchent.
Mais bon...
Pour parler des choses qui m'ont moins plut, je vais garder comme étalon de mesure le premier gag, celui de la fenêtre ouverte, dont j'ai parlé plus haut. A mon sens, dés le départ, la blague est foireuse, et surtout, elle traine en longueur. Après tout, je me dit que c'est le lot des scénaristes, ils écrivent leurs « sketch » et doivent aller jusqu'au bout sans savoir si ça va plaire ou non. Le même genre de problème apparaît plus loin dans l'épisode, quand Ted est avec sa salle de classe. Que c'est lourd! Que c'est gnangnan! D'habitude, la série arrive à glisser subtilement les moments cuculs entre deux vannes, et ces derniers passent comme une lettre à la poste (oui, j'aime les phrases toutes faites). Là, c'est juste cliché, cucul et gnangnan, même si je me répète. Pour moi, c'est une grosse cassure dans le rythme de l'épisode, qui lui fait bien perdre deux points et c'est bien dommage car c'est le seul vrai problème de l'épisode.
Autre petit point négatif, et celui-ci n'est pas bien grave, qui concerne le scénario. Je me fous, comme je le disais précédemment, du coup de la mère qui n'arrive jamais, mais parfois, j'aimerai bien savoir ou l'on va, car les épisodes comme celui-ci ne servent absolument à rien. Je subodore le fait que l'on revienne sur les amours de Ted, car le centième épisode approche, mais je dois reconnaître que ça devient pénible de se demander à chaque fois que Ted regarde une fille si celle-ci est la mère ou non. On a donc un épisode qui part en demi-teinte, qui prend une bonne vitesse, et qui perd tout son élan avec la salle de classe de Ted, élan que l'on ne rattrapera plus ensuite. Du moyen bon au final.
Ce que j'ai aimé:
- Robin, Marshall et Barney
- L'utilisation toujours excellente des lieux communs
- La salopette et la série de gags que cela provoque.
Ce que je n'ai pas aimé:
- La fenêtre ouverte, un peu lourd
- La salle de classe, très lourd
- Arrêtez de jouer avec « la mère ».
Note: 12/20