Critique : Marvel's Agent Carter 2.01

Le 25 janvier 2016 à 18:34  |  ~ 9 minutes de lecture
Un retour plein d'énergie pour notre botteuse de culs préférée, Peggy Carter.
Par RasAlGhul

Critique : Marvel's Agent Carter 2.01

~ 9 minutes de lecture
Un retour plein d'énergie pour notre botteuse de culs préférée, Peggy Carter.
Par RasAlGhul

Attention ! Deux épisodes d’Agent Carter ont été diffusés mardi. Je ne critique ici que le premier.

Attention numéro 2 ! Il y aura quelques spoilers dans cette critique, notamment sur la scène d’ouverture. Assurez-vous d’avoir vu au moins cette dernière avant de lire cette critique !

 

Les femmes dans les séries de super-héros, c’est toute une histoire. Les femmes qui lead une série de super-héros, c’est déjà plus rare. Ce qui permet d’en faire une analyse plus poussée. Tu as Supergirl, la super-héroïne optimiste, dynamique et qui ne rechigne jamais à travailler avec ses amis pour réussir. De l’autre côté du spectre, tu as Jessica Jones : une victime d’abus, torturée, travaillant seule de manière à vaincre son ennemi juré. Et enfin, Peggy Carter. La badass, la femme qui lutte dans un monde d’hommes, celle qui va te botter le cul avec un délicieux accent anglais. C’est vraiment coolissime d’avoir trois héroïnes différentes sur nos écrans. Pour le coup, on a vraiment la possibilité de trouver notre compte partout.

Vu que Jessica Jones attend sa saison 2 et que je soûle Série-All avec mes critiques hebdo de Supergirl, aujourd’hui c’est au tour de Peggy Carter ! La saison 1 était plus que sympathique, taclant le sujet du sexisme dans le monde de l’après-guerre, et la lutte de Peggy pour montrer aux hommes qu’elle est aussi – bien qu’elle soit archi plus – compétente qu’eux. Néanmoins, la saison a souffert d’une ambiance un peu trop sombre, de décors pas toujours pertinents et d’une réelle absence de scènes en extérieur, donnant une trop grosse impression de cloisonnement. En réalité, j’avais le sentiment qu’Agent Carter avait le pied sur le frein. Heureusement, le duel Peggy/Dottie (ça faisait looooooongtemps que je n’avais pas professé mon amour pour Bridget Regan) remonta le niveau de la série dans ses derniers épisodes, et, avec l’annonce d’une saison 2, l’excitation était grande.

Alors, que vaut The Lady in The Lake ? Eh bien, c’est de la bombe !

 

 

Changement de décor, changement de ton !

 

Ce qui frappe dans The Lady In The Lake, c’est bien évidemment le changement de décor opéré par Agent Carter. Désormais, la série se déroule à Los Angeles, qui est également son lieu de tournage. On sent tout de suite une différence par rapport à l’an dernier : il y a beaucoup plus de scènes en extérieur, les couleurs sont plus chatoyantes, et l’atmosphère est généralement plus détendue. Cela diffère bien de la saison 1, où les nombreuses scènes à l’intérieur, avec une palette bien plus sombre, avaient un côté quelquefois bien déprimant. Pas autant qu’Agents of SHIELD, mais c’est parce que réussir à être aussi générique que cette série est une légende longtemps racontée au sein des studios télévisés.

 

Peggy et Jarvis, sous le soleil de LA

 

Le ton de cet épisode de reprise est donc bien moins lourd que celui de la saison dernière, ce qui s’adapte mieux à l’ambiance de Los Angeles. Les costumes sont à nouveaux de qualité, on se sent vraiment dans la Cité des Anges de la fin des années 40. Et la première bénéficiaire de ce changement de ton n'est autre que Peggy Carter elle-même. Plus détendue, plus sûre d’elle, et toujours aussi badass, Peggy n’opère plus dans l’hostilité et la peur de perdre les gens proches d’elle. Hayley Atwell s’amuse davantage cette année avec son personnage, et c’est vraiment agréable à voir.

 

"I shall be a beacon of justice." - Edwin Jarvis

 

Qui plus est, la série n’est jamais meilleure que lorsque Peggy et Jarvis sont ensemble. Les retrouvailles entre les deux personnages sont parfaites, l’alchimie n’est jamais partie. Les répliques fusent, l’humour est percutant, c’est un bonheur. Ces deux personnages m’avaient manqué à un point que je n’avais même pas réalisé.

 

 

Un premier épisode bien chargé

 

The Lady In The Lake est bien touffu comme on aime. Entre la scène d’ouverture absolument énorme qui nous replonge directement dans l’ambiance punchy de la série, le changement de décor, l’enquête de la semaine, la présentation des nouveaux personnages et du nouveau mystère qui va occuper la saison, les scénaristes ont un boulot monstre à abattre. Et ils le font plutôt très bien.

On rencontre donc de nombreux nouveaux personnages, ce qui amène une bien belle diversification du cast, bien trop masculin l’année dernière. Un rôle plus conséquent est donné à Rose (Lesley Boone), qui se retrouve désormais secrétaire de Sousa. Il y a Whitney Frost (Wynn Everett), qui jouera la grande méchante de la saison. Actrice renommée et femme de Calvin Chadwick (Currie Graham), un candidat au Sénat de Los Angeles, elle a d’autres ambitions que sa simple carrière d’actrice, et promet d’être une adversaire de poids pour Peggy.

 

Peggy, Jarvis et Jason Wilkes

 

Le gros changement de cette saison, c’est l’introduction de Jason Wilkes (Reggie Austin), le premier personnage de couleur dans l’univers d’Agent Carter. Physicien talentueux, il travaille pour la firme sur laquelle enquêtent Sousa et Carter. Très vite, on se rend compte que Peggy et lui s’entendent très bien et que les deux personnages possèdent une super alchimie. En outre, cela n’altère en rien le personnage de Peggy, bien au contraire. Cependant, l’arrivée que j’attendais le plus est bien celle d’Ana (Lotte Verbeek), la femme de Jarvis. Le personnage est absolument merveilleux, c’est un vrai bonheur de la voir à l’écran et son début d’amitié avec Peggy se révèle jouissif. De manière générale, voir Peggy interagir avec plus de femmes ne peut qu’être bénéfique pour la série.

 

"She's an embarassing creature." - Edwin Jarvis, à propos de sa femme Ana 

 

Au milieu de tout cela, l’enquête de la semaine a plus de mal à intéresser, allant assez vite. De plus, toute la partie à New-York avec Thompson n’est pas la plus divertissante possible, mais elle prend assez peu de temps d’écran, et sera sans doute développée plus tard. En tout et pour tout, l’épisode s’en sort vraiment bien au vu de tout ce qu’il avait à raconter.

 

J’étais un peu anxieux à l’idée de retrouver Agent Carter, mais mes doutes ont été balayés en un rien de temps. Le changement de décor fait vraiment du bien à la série, qui se repose d’ailleurs désormais sur un cast bien plus diversifié qu’en première saison. Humour, action et Bridget Regan, la deuxième saison d’Agent Carter ne pouvait pas mieux commencer. The fuckin’ badass Peggy Carter is BAAAAAAAAAAAACK !


J’ai aimé :

 

  • La scène d’ouverture. Incroyable. J’ai dû chercher ma mâchoire pendant une bonne heure après.
  • Peggy et Jarvis. Lorsqu’ils sont ensemble, la série monte d’un cran. Lorsqu’ils sont ensemble et qu’ils font de l’humour, la série entre dans la stratosphère.
  • Un Sousa charmant et charmeur. Ça lui a fait du bien de partir à L.A.
  • J’aime beaucoup le Docteur Wilkes. Lui et Hatwell ont une bien jolie alchimie, qui rend la possibilité d’un couple entre les deux non seulement crédible, mais également intéressante.
  • Le fait que Peggy ait des sentiments amoureux ne l’empêche pas d’effectuer son travail de manière efficace. Ce serait même le contraire.
  • Le retour de Bridget Regan ! J’espère que cela ne sera pas sa seule apparition de la saison.
  • Le changement de décor fait un bien fou à la série.
  • Il y a beaucoup plus de femmes présentes dans cet épisode, ce qui offre beaucoup plus de situations à Peggy d’interagir avec… bah des femmes (j’avoue, ce n’est pas mon point le mieux présenté).
  • L’humour. Ça fait du bien de quitter l’atmosphère sombre de New-York.

 

Je n’ai pas aimé :

 

  • Rien.
  • Non, honnêtement.
  • Rien du tout.
  • Bon. D’accord. Je ne trouve pas la partie sur Thompson très intéressante. Mais elle n’a pas duré très longtemps, et ne représente qu’une aiguille dans la botte de foin de qualité qu’est cet épisode !

 

Ma note : 17/20.

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