Critique : Necessary Roughness 1.05

Le 29 juillet 2011 à 10:48  |  ~ 5 minutes de lecture
Episode réussi qui renoue avec l'enthousiasme du pilote grâce à une Callie Thorne épatante. Au programme, les stigmates du mensonge, la peur de la vérité et Nico en figure d'autorité.
Par sephja

Critique : Necessary Roughness 1.05

~ 5 minutes de lecture
Episode réussi qui renoue avec l'enthousiasme du pilote grâce à une Callie Thorne épatante. Au programme, les stigmates du mensonge, la peur de la vérité et Nico en figure d'autorité.
Par sephja

Pitch mensonges et tics faciaux 

Jason Coogan est un champion de poker qui cumule défaite sur défaite, les autres joueurs semblant avoir trouvé le petit tic d'expression qui indique s'il bluffe ou non. Par l'intermédiaire de Nico, il se rend au cabinet du docteur Santino afin qu'elle puisse découvrir ce signe qui le trahit. Pendant ce temps, T.K. se fait attraper ex excès de vitesse et se retrouve mis sur la touche par Laura Radcliffe, la nouvelle publiciste chargée par Pittman de changer l'image de l'équipe.

 

 

 

Le charme est revenu 

Après quelques épisodes assez décevants, Necessary Roughness revient en grande forme avec cette histoire de mensonge, de vérité et des petits tics incontrôlables qui servent au cerveau à trahir nos réactions fassent à un imprévu. La vérité ressort toujours du comportement, et la capacité de les contrôler est le plus important au poker, l'expression faciale étant un réflexe bien plus rapide que la pensée et donc difficile à maîtriser. Et dans ce domaine, le docteur Santino est la pire des menteuses, Calli Thorne jouant beaucoup avec les tics qui font partie prenante du charme de son personnage. 

Rien n'est plus agréable pour un spectateur que de savoir que ,même si l'héroïne ment à l'écran, nous saurons toujours la vérité au travers de mimiques récurrentes qui font partie prenante du personnage. Toujours aussi énergique et sympathique, le docteur Santino confirme avec cet épisode qu'elle est bien le centre nerveux d'une série qui se refait une santé pour notre plus grand plaisir. Son duo avec Nico est toujours aussi performant et prouve que la série semble vouloir corriger ses fautes et mettre en place une nouvelle dynamique. 

Cette histoire de poker se montre assez subtil avec un twist final plutôt malin, le docteur faisant preuve d'un vrai professionnalisme en ne cédant pas à la passion du jeu, réaction logique au vu de son passif familial. Un épisode très sympathique qui crée une nouvelle dynamique et emporte la mise en retrouvant son charme originel, tout en proposant enfin une vraie évolution dans la storyline romantique avec Matt. 

 

Les plus accommodants, ce sont les plus habiles : On se hasarde de perdre en voulant trop gagner  

Cette morale de La Fontaine peut sembler un rien cliché, mais elle prend tout son sens, symbolisant bien le problème principal du docteur Santino, surtout dans sa relation avec Matt. A force de se tourner autour sans se voir, la relation entre Callie Thorne et Marc Blucas avait perdu de sa magie, devenant répétitive à force de refuser d'évoluer. L'intervention d'un nouveau personnage était indispensable, et l'arrivée de Laura Radcliffe arrive pile à temps pour venir perturber ce petit numéro un rien lassant des deux "amis".

Andrea Anders incarne une publiciste, femme influente, moderne et décidée qui vient très vite par sa conviction marcher sur les pieds du docteur, obligeant Dani à subir pour l'instant l'offensive de sa concurrente. L'épisode ne dépassera pas le cadre du round d'observation, mais nul doute que l'irruption d'un second personnage féminin au sein de l'équipe de foot devrait donner lieu à un affrontement réjouissant. La série évolue enfin et retrouve un certain dynamisme avec une histoire de quaterback plutôt amusante, permettant à Dani de montrer son importance au sein du staff sans passer forcément par le divan du psychiatre. 

En traitant Terence King, Dani a gagné la confiance des joueurs de manière générale ce qui lui donne un pouvoir supplémentaire de l'équipe de football. Plus variée que d'habitude, l'intrigue s'aventure dans des territoires inconnues et retrouve le second souffle qu'elle cherchait jusqu'ici. 

 

La famille comme un boulet un peu moins lourd 

A chaque épisode, toujours la même question : quel membre de la famille va le plus nous casser les pieds entre Lindsay et Ray Junior ? Ici, Ray Junior est mis en cause dans la vente d'objet de l'équipe signé par TK, plan auquel s'associe Lindsay par chantage en menaçant de révéler la magouille de son frère. L'intérêt vient ici du fait que Dani n'est plus en première ligne, car Nico, au vu du délit en lien avec l'équipe, se charge de la partie leçon de morale avec une plus grande efficacité que leur mère. En esquivant les habituelles réactions théâtrales et hystériques de Lindsay et Ray Jr, Necessary Roughness fait preuve de plus de sobriété, tout en intégrant avec succès la storyline sur la thématique principale du mensonge. 

Car si le mensonge peut être un acte de méchanceté, voire de mépris, il peut aussi se montrer chevaleresque pour la cas de Ray Junior et Winter. Le mensonge apparaît alors comme un moyen de prendre le pouvoir, avec différents niveaux de subtilité, et peut être à la fois un signe de lâcheté comme de courage. La vérité, au contraire; ne possède aucune nuance car elle n'est que l'énoncé des faits, son intérêt se limitant à la valeur qu'il donne au mensonge. Une thématique intéressante, bien développé, qui prouve que Necessary Roughness est capable d'évoluer dans un sens particulièrement agréable.

 

J'aime : 

  •  la thématique du mensonge bien exploité 
  •  les scènes entre Dani et Nico 
  •  l'arrivée de Andrea Anders et ses répercutions 
  •  un enthousiasme retrouvé 

 

Je n'aime pas : 

  •  un scénario qui n'a plus grand chose à dire sur TK 
  •  Hannah Marks qui surjoue perpétuellement (même si sa performance s'améliore)

 

Note : 13 / 20

Un épisode surprenant proposant une belle intrigue sur fond de mensonges et une belle évolution des rapports entre les personnages avec l'arrivée d'Andrea Anders. Même si les défauts habituels sont encore présents, la série renoue avec le charme du pilote grâce à Une Callie Thorne en grande forme. Sympathique.

L'auteur

Commentaires

Pas de commentaires pour l'instant...

Derniers articles sur la saison

Critique : Necessary Roughness 1.12

Un season final qui fait monter la pression concernant TK en le confrontant à sa plus grande peur.

Critique : Necessary Roughness 1.11

Un épisode qui peine à démarrer, mais qui parvient, grace à une bonne seconde moitié, à installer des enjeux intéressants en vue du season final.

Critique : Necessary Roughness 1.10

Une histoire de peur irraisonné et de mascotte maudite pour un des meilleurs épisodes de la saison.