Critique : Royal Pains 3.01

Le 03 juillet 2011 à 14:55  |  ~ 5 minutes de lecture
C'est la reprise pour Hank Lawson qui se retrouve aussitôt confronté à un accident d'un bus de touristes au sein des Hamptons. Au programme, un épisode de reprise où chacun cherche à faire preuve de sincérité, comme une façon pour les Lawson de chasser le fantôme du père.
Par sephja

Critique : Royal Pains 3.01

~ 5 minutes de lecture
C'est la reprise pour Hank Lawson qui se retrouve aussitôt confronté à un accident d'un bus de touristes au sein des Hamptons. Au programme, un épisode de reprise où chacun cherche à faire preuve de sincérité, comme une façon pour les Lawson de chasser le fantôme du père.
Par sephja

Pitch un nouveau départ 

L'hiver est passé, Hank et Evan vivent toujours chez Mme Newberg tandis que l'été revient dans les Hamptons, et Divya est toujours en froid avec ses parents. Les bus de touristes affluent et un accident provoque une série de blessés, donnant l'occasion à Hank de venir aux secours de certains d'entre eux. Les vacances s'arrêtent là pour toute l'équipe de HankMed. 

 

 

Une évolution dans la continuité pour Hank 

Après s'être fait expulser par Boris et le départ de Jill, Hank a perdu les deux raisons qui l'avait amené aux Hamptons et doit donc agir sans filet de protection cette saison. Toujours aussi rapide et efficace, il prouvera lors d'un accident de bus qu'il n'a rien perdu de son énergie et de ses compétences.  La série a beau chercher à évoluer, elle ne peut pas se permettre d'avoir un héros faible, et doit donc recréer au plus vite le trio qui ne met pas longtemps à retrouver une bonne alchimie. 

Car si Royal Pains entame une nouvelle saison, elle doit avant tout mettre fin aux restes d'intrigues en suspens de la fin de saison dernière afin de repartir sur des bases saines. Si le départ de certains s'avère prévisible, le retour de Boris dans les affaires de Hank était une nécessité, Campbell Scott campant toujours avec style ce personnage fascinant. Rien ne semble changer et pourtant les relations entre les personnages ne sont plus les mêmes, surtout entre Lawson et Von Jurgens-Ratenicz. Moins de sous-entendus, plus de transparence du récit, voilà ce qui va sous tendre cet épisode qui va défendre avant tout les vertus de la sincérité. 

Plus direct, Hank apprend à accepter les choses et se montre héroïque comme toujours, mais agit plus en médecin qu'en simple employé. Sa nouvelle autonomie lui a rendu une liberté d'action qui sied parfaitement à la série, donnant un épisode plus dynamique et moins dispersé que durant la saison deux. Pas la rupture attendue avec le passé, mais un changement par petites touches qui réaniment cette série estivale et retrouve ce style détendu des premiers épisodes que j'appréciais tant.

 

 

 

Evan et la peur du changement 

Moins casse-pied qu'au commencement du show, Evan est saisi par le doute concernant Paige qui ne cesse de repousser son retour aux Hamptons, engendrant un début d'angoisse concernant leur engagement mutuel. Terrifié à l'idée d'une quelconque rupture, Evan est bien plus intéressant lorsqu'il se montre ainsi, impliqué et sincère, Paulo Costanzo montrant de bonnes aptitudes pour jouer les jeunes premiers. Moins énervant, il est de loin celui qui avait le moins souffert durant la saison deux et voit donc sa storyline se poursuivre de manière logique.

A la recherche de l'efficacité par un récit simplifié, Royal Pains confirme qu'elle a su trouver la parfaite évolution pour Evan qui vient parfaitement contrebalancer les séquences plus dramatiques de Hank. L'influence du père semble évacuée une bonne fois pour toute tandis que les fils Lawson refont la paix avec leur propre conviction, loin des discours brumeux d'Eddie. Plus estival que jamais, Royal Pains s'affiche comme un divertissement haut de gamme qui s'assume, comprenant qu'il ne pourra que difficilement chercher à être plus que cela. 

 

Divya et la nécessité du changement 

Tout comme les frères Lawson, Divya fait le choix de la sincérité pour lutter contre l'influence d'un père qui espère bien encore pouvoir la marier comme il l'avait prévu. Essayant de reprendre le contrôle de la vie de la jeune Indienne, il se sert de la peur du sentiment d'exclusion pour tenter de la faire entrer dans le rang. Plus franche, elle reste encore incapable d'imposer ses convictions aux autres, ne possédant pas la capacité d'un héros à imposer au reste du monde ses propres convictions. 

Loin des hésitations des deux premières saisons, Miss Katdare commence à prendre son destin en main ce qui ne peut être qu'une bonne chose, donnant l'occasion à la jeune assistante de s'impliquer totalement dans Hankmed. Avec moins de personnages et une intrigue plus resserrée (et moins brumeuse), Royal Pains part sur de bonnes bases pour proposer une saison divertissante et efficace, évacuant au loin tous les écarts qui avaient amenés les scénaristes à une saison deux poussive et peu inspirée. 

L'été revient et Royal Pains promet de fournir encore une fois le divertissement idéal pour cette saison, le mix parfait entre drame et humour. 

 

J'aime : 

  •  léger et efficace, du bon Royal Pains 
  •  Evan gère efficacement la partie comique 
  •  un scénario direct et captivant 
  •  Nathalie Zea en guest star

 

Je n'aime pas : 

  •  moins ambitieux dans la forme 
  •  Jill qui n'aura pas réussi à trouver sa place 
  •  un épisode comme une simple reprise en main 

 

Note : 13 / 20 

L'été revient aux Hamptons et Hank, Evan et Divya repartent à la rescousse des accidentés et des blessés. Plus simplifié, le scénario cherche avant tout à produire un divertissement efficace. Le récit est léger, agréable et permet avant tout de reposer chaque personnage avec sa problématique personnelle, essayant d'équilibrer au mieux le drame et la comédie. 

L'auteur

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Image Royal Pains
12.07
11.73
12.5

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