Cette critique est extraite d'un article plus large, le Comedy Week disponible ici.
Sixième saison pour Big Bang et la peur d'une certaine lassitude se fait de plus en plus ressentir. Le sang neuf injecté par Bernadette et Amy il y a deux saisons n'est plus là et la série donne la désagréable sensation de se reposer sur ses lauriers et de livrer le minimum syndical.
Rien que dans le découpage de l'épisode on se rend compte que les scénaristes ne se sont pas trop foulés. « Tiens on a trois couples et un Indien plus ou moins gay. Si on faisait trois histoires indépendantes pour les couples et l'Indien serait l'électron libre ? ». Bravo Messieurs les scénaristes, c'est une idée révolutionnaire comme on n'en fait plus !
Plus sérieusement ces trois histoires vont s'avérer assez insipides et peu drôles. L'association Amy/Sheldon commence à sérieusement tourner en rond et à ennuyer le spectateur. Finalement on aurait pu penser que Sheldon allait un tant soit peu s'humaniser grâce à son couple. Et bien non, c'est tout le contraire, on assiste à un diner entre une femme et un robot qui récite ses règles comme un débile. Je ne comprends pas comment Amy reste avec un tel homme, certes elle est particulière mais bon... Aucun aspect comique et j'ai trouvé Raj assez lourd (pourtant j'adore le personnage mais quand il a bu il devient trop stupide).
A quoi peut bien servir une casquette dans une navette spatiale ?!
Côté Léonard et Penny, les scénaristes continuent d'être en mer. Bah oui cela fait plus de deux saisons qu'ils rament (worst joke ever) avec ces deux personnages et que leur relation n'avance pas d'un iota. La demande en mariage assez abrupte de Léonard était censé être un électrochoc dans leur couple, en réalité il n'en est rien. Et Raj ne parvient pas tellement à relancer la machine bien qu'il envoie efficacement la vérité dans la face de Penny. En vain comme d'habitude...
Des trois couples c'est sûrement celui d'Howard qui fait le plus rire (enfin sourire plutôt). Ses conversations avec sa mère sont moins tordantes que d'habitude et ici aussi on a l'impression d'être enfermé dans une boucle scénaristiques sous fond de « Howard vivra jusqu'au bout avec sa mère ». Ce qui sauve un tant soit peu cette histoire ce sont les remarques du camarade astronaute d'Howard qui balance toujours la bonne vanne au bon moment. Que c'est maigre...
Enfin, j'espère sincèrement que les scénaristes vont caser Raj rapidement. En plus de faire de la peine, toute once d'humour a disparu du personnage. La scène de fin avec le gérant de comics était moyenne et donne la sensation qu'il pourrait se passer quelque chose entre les deux personnages (bien que je ne vois pas une seule seconde le vendeur gay). En tout cas la sonnette d'alarme est déclenchée pour notre indien préféré car son personnage est détruit à petit feu ! Ressaisis toi Big Bang !
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J'ai aimé :
- Howard dans l'espace
Je n'ai pas aimé :
- le rythme un peu mou de l'épisode
- le découpage scénaristique
- la mauvaise utilisation de Raj
Note : 11/20
alanparish
