Critique : Workaholics 2.02

Le 05 octobre 2011 à 16:23  |  ~ 5 minutes de lecture
Cette semaine, nos bourreaux de travail tentent de confirmer la bonne rentrée de la semaine passée. Toujours la même recette, et toujours efficace…
Par Dartagnen

Critique : Workaholics 2.02

~ 5 minutes de lecture
Cette semaine, nos bourreaux de travail tentent de confirmer la bonne rentrée de la semaine passée. Toujours la même recette, et toujours efficace…
Par Dartagnen

Attention, cette semaine notre trio va tenter d’évoluer et de se comporter en adultes responsables ! Impossible me direz-vous ? Vous avez effectivement raison, mais l’intention se devait d’être soulignée pour une fois. Mais ce brin d’idée mature sera l’occasion vous l’aurez bien compris de mettre en avant le côté irresponsable et immature de nos héros.

 

Gueule de bois 


Pour ceux qui ont suivi le premier épisode, ce second pourrait lui faire quasiment directement suite. On avait quitté nos trois compères alors qu’ils entamaient une grosse fête chez eux, plus ou moins contre leur volonté. La scène de départ nous pose le lendemain de cette dite soirée, où chacun des personnages se réveille ne sachant pas forcément où il se trouve. Leurs esprits revenus, ils tentent de difficilement retracer le cours de leur nuit, chose assez difficile pour eux tellement elle a été agitée.

Après avoir dégagé quelques bribes de souvenirs plutôt honteuses, ils prennent conjointement l’extraordinaire décision de « définitivement » stopper l’alcool. Oui, parce qu’il faut remettre les choses dans le contexte de nos Workaholics : « définitivement » signifie pour eux une semaine tout au plus. Cette scène d’introduction sera l’occasion pour bon nombre d’entre nous de se remémorer avec plus ou moins de plaisir ce genre de situation.

Nos trois personnages émergent, et à défaut d’être véritablement original ou drôle, le bordel apocalyptique qui se dégage de la maison et les situations remémorées sont assez plaisantes pour décrocher un ou deux sourires. Les quelques souvenirs partiellement revenus sont évoqués, et on sourit bêtement à imagines les scènes racontées.

 

Sobriété, immaturité, amitié...


L’épisode suit donc la traversée du désert que représente la sobriété pour nos personnages. Vous l’aurez compris, cette situation d’abstinence alcoolique est nouvelle pour eux, et c’est seulement quelques heures après leur décision qu’ils ressentent les premiers signes de manque, qui ne vont pas aider notre trio.

Ces vingt minutes sont de ce fait très concentré sur nos trois personnages, et on aborde la relation de confiance de nos trois amis. Entre ruses, mesquineries et mensonges, tous les moyens sont bons pour échapper au « pacte » et pouvoir boire ne serait-ce qu’une goutte d’alcool. C’est surtout le volte-face de chacun des acteurs qui est bien amené. Tantôt sérieux, tenant un discours moralisateur au sujet de l’alcool, ils n’hésitent pas à complètement changer d’opinion et à retomber dans leur fâcheux penchant dès lors que la situation évolue un peu et qu’ils peuvent en tirer un avantage quelconque.

Je ne vais pas vous le cacher, j’ai pas mal apprécié l’épisode. À défaut d’être réellement hilarantes, les scènes proposées sont assez drôles pour quand même faire passer un bon moment. Le regard et les réflexions portés par nos trois compères témoignent de leur immaturité dans laquelle ils se complaisent.

 

 

Classique mais efficace


Ils se rendent compte que certaines de leurs activités principales perdent complètement leur intérêt s’ils ne sont pas alcoolisés (le passage avec la « stripteaseuse » vaut le détour rien que pour ça). La scène de thérapie est par contre le summum de l’épisode, un bon gros trip génialement mené, où nos trois personnages tentent de combattre leur addiction et dialoguent par le biais de chaussettes…

Oui, le côté gamin est bien présent cette semaine, et les gags faciles / grotesques répondent aussi présents dans certaines situations. Ces facilités humoristiques assez redondantes font partie du chaud, il faut l’accepter, et le trio fonctionne suffisamment bien dans cet épisode pour qu’on pardonne ces raccourcis.

Cependant, l'épisode reste assez classique mis à part une ou deux scènes assez originales. C'est pas franchement super créatif et on sent que le show se repose sur ce qu'il sait faire de mieux, à savoir le côté gamin de nos personnages qu'ils mettent vraiment en avant au travers de leur addiction. C'est encore une fois ici le point fort, mais certains pourront y voir une certaine redondance.

 

En bref :

Un épisode qui confirme de manière assez classique mais efficace, un petit peu plus posé que la semaine passée. On retrouve avec plaisir notre trio dans leur tentative d’être plus responsables, qui est encore une fois l’occasion de montrer leur immaturité. Sans être non plus hilarant, l’épisode se révèle être un divertissement d’un bon niveau pour qui adhère un minimum à l’univers.


J’ai aimé :

  • La scène de la thérapie
  • La mauvaise foi des personnages
  • La "morale" : alcoolisé, c'est mieux

 

J’ai moins aimé :

  • Quelques scènes assez faciles
  • D'autres assez grotesques
  • Rien de vraiment neuf

 

14/20

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