American Crime est une série humaniste, c'est pour cela qu'elle nous montre toujours les recoins les plus nauséabonds de l'Humanité. Ici l'exploitation de l’immigration clandestine au USA et la prostitution infantile.

Autant les deux premières saisons prenaient un meurtre et un viol comme le point de départ d'un tremblement de terre qui avait touché tout le monde, point de crime ici, juste une présentation des protagonistes évoluant dans des univers totalement séparés, mais qui se télescoperont prochainement.

La série a néanmoins gardé sa mise en scène très particulière (on voit rarement le visage des interlocuteurs des personnages principaux, ce qui donne un aspect inhumain et froid à l'administration/police/justice) et sa capacité à camper directement des caractères attachants ou complexes et ambigus, bref des protagonistes fascinant à voir évoluer.

Côté casting, on retrouve le casting des saisons précédentes dans de nouveaux rôles, à l'exception d'Elvis Nolasco absent, tandis que Connor Jessup (Taylor de la saison 2) intègre la troupe.

Et tout un démarrage une nouvelle fois réussie.