Je le répète depuis le début de cette saison 3, mais Donald Glover ne sait plus quoi faire de son personnage de Vanessa, ou bien ne sait plus l'écrire. D'où ce focus wtf  en guise de season final, où la pauvre devient une héroïne bad-ass dans un Paris fantasmé où les français parlent avec un accent américain et où il y a même Alexander Skarsgard qui se demande (nous aussi un peu) ce qu'il fout là. Et comme toujours lorsque cette saison 3 s'aventure dans un récit expérimental et délaisse son trio, l'idée de base est excellenet, mais l'épisode s'essouffle à mi-parcours et je suis toujours à deux doigts de décrocher (même si on y mange des mains).

De plus, j'ai un souci avec la conclusion et la remise en question de Vanessa qui accepte enfin sa vraie nature, celle... de mère de Lottie. Réduire un personnage féminin à celui de génitrice est l’un pire des pires clichés misogynes, semblant montrer que si DG dénonce virulement le racisme anti-black (ce qui est une très bonne chose), il n'est pas débarrassé lui-même de certains raccourcies ou stéréotypes.

Enfin la saison se termine sur une scène d'urologie devant la Tour Eiffel, moment de très mauvais gout dont on aurait pu aisément se passer.