J'avoue avoir été fasciné par le monde su skateboard, ces gens qui peuvent s'amuser des heures avec une planche de bois et arriver à un tel niveau de pouvoir faire corps avec leur skate. Je trouve donc le ballet des skateurs un spectacle hypnotisant à regarder. Paranoid Park, le film de Gus van Sant l'a d'ailleurs très bien compris. 

Betty, la série (qui est Betty, d’ailleurs ?) l'a compris aussi et nous offre un pilote frais, enthousiasmant et immédiatement attachant, à l'image de ses personnages. Il ne s'y passe pas grand-chose, mais le tout est d'un naturel emballant et j'ai passé un très bon moment vif et piquant avec cette bande de filles.

Betty n'est pas formidable, mais elle est authentique. Elle m'a emmenée à New-York, et la ville y a toute sa place, sans que rien de trop ne vienne gêner l'histoire. Les déambulations d'un groupe de jeunes femmes dans Chinatown, suivies de près par une caméra qui ne semble avoir peur de rien et qui sait ce qu'elle veut montrer. Il se passe tout et rien dans cet épisode, peut-être plus rien que tout. Mais on s'en fiche, parce que c'est agréable, naturel, et New-Yorkais.