Encore un gros mouais.

Comme environ 50% des épisodes de BM depuis son arrivée sur Netflix, l’épisode souffre d’un gros défaut : l’idée technologique est top et originale, mais le traitement des personnages qui l’utilisent (ou la subissent, c’est selon) est bâclé. Exemple ici, qui, qui, mais alors qui, pour rendre hommage à une défunte, demanderait à son ex d’il y a plus de cinquante ans d’apporter des bons souvenirs ? Personne, ce serait une idée très conne. Mais c’est le point de départ choisi par l’épisode. Dès le début, on grince des dents. Ensuite, c’est tout même fou, limite incroyable, que Philip n’a plus UNE seule photo où l’on voit le visage de Carol. Et pour finir

C’est vraiment un problème constant de BM actuellement, que faire fi de la cohérence de son histoire, le but étant juste d’arriver au point voulu par les scénaristes et qu’importe si les chemins empruntés ne tiennent pas debout si on s’y arrête deux secondes.

L’autre chose qui me dérange aussi est que j’ai l’impression que les scénaristes n’aiment pas leurs personnages et se plaisent à les faire souffrir. Ici, comment trouver sympathique cet homme autocentré, colérique, qui se contrefout des aspirations artistiques de sa fiancée et qui est hyper-jaloux et infidèle ? Pendant tout l’épisode, je n’ai cessé de me dire que Carol a bien fait de le larguer. D’ailleurs, le scénario lui fait payer en le retournant comme une crêpe avec cette lettre qu’il retrouve des décennies trop tard et qui aurait tout changer. Bref un énième coup cruel du destin comme l’on vécu bien des autres personnages de BM avant lui.

Le tout donne un épisode qui aurait pu être méga-touchant mais qui s’avère assez antipathique. Encore raté.