Bon, je crois que je vais arrêter d'espérer qu'il se passe réellement quelque chose dans cette série. Parce que passé cette sensation d'avoir regardé du vide pendant 50 minutes, je me suis rendu compte que les personnages et leurs relations évoluaient de manière très intéressante.

Danny. Danny, Danny, Danny. Le méchant qui se fait passer pour le gentil au travers de manipulations, chantage affectif et autre. Toujours en subtilité, on ne peut pas lui enlever ça. Ce n'est absolument pas grossier, c'est tellement implicite qu'on n'est même pas sûrs de son vrai fond. De quel côté est-il ? On dirait qu'il est un peu sociopathe sur les bords quand même, mais la psychologie de son personnage est vraiment travaillée et l'acteur est franchement bon dans le rôle. La scène avec Diana est très révélatrice : elle est la seule qui voit que quelque chose ne va pas. Elle est avec le spectateur qui trouve enfin un soutien.

Même la longue scène avec John au bar est intéressante : leur relation est complexe, ambigüe, il y a eu plusieurs moments où j'ai cru que ça allait déraper, comme s'ils étaient sur une pente particulièrement dangereuse, mais ils finissaient par rire.

Mais voilà, mises à part ces deux scènes particulièrement réussies et de qualité (la forme sert le fond), et peut-être l'échange entre Meg et Danny, le reste n'est pas forcément hyper utile. J'aurais aimé que Kévin soit plus exploité même si c'est globalement fait.