Bojack a craqué finalement et a replongé. Je ne pensais pas. A quelques épisodes de la fin, ce n’est pas une bonne chose pour lui.

Sinon, cet épisode fait moins avancer les choses, mais offre de beaux moments (Diane & Peanutbutter, Todd & sa maman, Princess Carolyn & Judah (personnage que j’adore)).

Je dois avouer que j'ai trouvé cet épisode un poil en-dessous des autres. Je m'attendais tellement à voir BoJack encore plus au fond du trou après avoir été évincé par Hollyhock. Car très clairement, ses échanges avec Angela ne m'ont pas passionné. Certes, il se trouve encore (et toujours) des excuses pour justifier ses actes, mais c'est un procédé tellement classique pour BoJack que ça n'en est pas étonnant, voire presque redondant.

Finalement, j'ai préféré la partie sur Princess Carolyne/Judah et sur Todd, car plus inventives et apportant davantage.

J'aime beaucoup Judah. Dans un monde parfait où Carolyn n'est plus accrochée à Bojack, j'adorerais les voir finir ensemble.

Margo est top sinon, et le speech de Diane est bien écrit et fait justement mention à cette idée de "et si on pouvait revenir en arrière en restant les personnes qu'on est aujourd'hui", que Peanutbutter qualifie à juste titre de non-sens.

Angela, pas mal même si à nouveau pour moi c'est un perso un peu tiré du chapeau à 3 épisodes de la fin. Je me demande si 16 épisodes n'étaient pas de trop pour finir.

La douce ironie de la série voit une lesbienne, sans doute pour se protéger, pousser un homosexuel vers la sortie, sur pression implicite du capitalisme ("Eisner is cool !"). La ressortie de ce personne, que j'avais complètement oublié, comme ultime diablotin responsable des malheurs de Bojack est particulièrement glaçante. Bojack s'invective d'ailleurs immédiatement à la mettre à terre, avant de se rendre compte qu'elle n'est qu'une excuse de plus pour lui.

Ps : Margo nous fait un dernier coucou et Todd retrouve sa mère, et s'émancipe, de fait, de Bojack.