Rien à ajouter aux critiques ci dessous, (enfin, les positives) en particulier Gizmo.

Les échanges Emilio/Walt, la réflexion de Walt sur l'assiette.. simplement brillant, et je voulais vraiment mettre plus qu'à l'épisode précédent.. (4ever, je ne le comprend pas.. doit regarder trop de séries..)

Si les 2 premiers épisodes offraient déjà de bonnes pistes de ce qu'est la série, dans ses qualités comme dans ses défauts, c'est l'échange avec Emilio qui m'a définitivement embarqué. L'oscillation entre la cruauté, l'implacable froideur de la situation, et la chaleur de cet échange où les rires et souvenirs fusent entre deux étrangers que tout pousse à s'entretuer élève l'épisode au-delà de ce qui avait été proposé précédemment.

Un brin en dessous des précédents, jusqu'au redémarrage en trombe.... Vraiment brillant et toujours glauquissime !

Un épisode que j'ai trouvé en dessous des deux premiers pour ma part. En réalité, il ne se passe pas grand chose. J'ai bien aimé le moment où Walter comprend pour l'assiette.

L'épisode reste tout de même bien.

Un épisode plus mou et de facto moins bon que les deux premiers. Tout ne repose que sur l'échange Walkt/Domingo qui est excellent, plein de contradictions et à la conclusion assez déchirante. J'aurais aimé que l'issue soit différente, mais la réalisation était vraiment très réussie.

Autrement, le reste de l'épisode fait un peu plus remplissage, même si je suis toujours fan de la métaphore chimique du jour (la composition du corps humain et l'âme qui reste en trop cette fois-ci).

Sérieusement, le coup du plan vu du dessous ou vu de l'intérieur du frigo / coffre, c'est de la branlette intellectuelle totale..

Cela ne porte en effet aucun discours sauf celui de donner une identité visuelle reconnaissable entre mille à la série. Cela ne porte rien et ne dit rien sur ce que la série essaye d'aborder (l'histoire d'un homme bon qui devient mauvais). Ce sont juste des plans "pour faire jolis" destinés à amuser la galerie et les gogos émerveillés par cet artifice de farces et attrapes.

Heureusement donc, qu'il y a cette conversation entre Walter et sa "conscience morale" Domingo qui emporte tout le reste de l'épisode. Là, on sent un thême qui se dégage. Là, il y a du fond.

Sans cela, on en revient à la triste constatation suivante : l'épisode aurait dû faire 25 minutes.