D'abord il y a cette scène pré-générique qui est juste esthétiquement magnifique, puis la transformation de Walt et l'incompréhension de son entourage, pour finir sur le magnifique "get out of my territory".... C'était juste parfait...

La scène d'intro m'a immédiatement donné envie de voir la suite, bon sang que ça m'intrigue !!! Si du côté de Walt, ça se suit agréablement en revanche du côté de Jesse ou de Skyler c'est ennuyeux à mourir... J'attends également beaucoup plus du personnage de Walter Jr qui n'a pas été assez mis en avant pour l'instant. Un épisode de transition, on va dire, pour préparer la fin de saison qui s'annonce excellente car on comprend bien que Walt a changé et que désormais il ne veut plus se trouver d'excuse et qu'il ne veut plus vivre sa vie d'avant si monotone.

Je voulais remercier Galax. En effet, sans son avis situé plus bas, j'aurais sans doute arrêté la série. Ou plutôt, j'aurais fait une longue pause.

Et cela aurait été dommage, car cet épisode est - sans doute - central dans la saison (dans la série ?). C'est l'épisode de basculement entre un Walter victime des évènement et un Walter actif, parrain de la mafia.

"It doesn't feel any different. Nothing really changed " dit Skyler et cela résume tout.

Le nœud de Breaking Bad, ce qui donne sa cohérence aux personnages et donc au action de ses personnages, c'est la question du bien et du mal. Au vu de la série jusqu'à maintenant, on peut émettre deux théories sur la vision du mal par Vince Gilligan :

1) Tout le monde est mauvais et le mal est partout.

2) Certaines personnes ont le mal en elles.

A priori, la série pencherait pour la seconde théorie. En effet, Jesse est un personnage bon, mais qui fait le mal. Et Walter un personnage mauvais qui faisait le bien. Il y a donc des personnages porteurs d'un mal inné.

Le problème, c'est que quand tu as dit ça, tu as tout dit ce qu'il y avait à dire dans la série. Gilligan ne va jamais au delà de ce simple constat. La série n'est porteuse d'aucune autres idées ou développements sur ce thème. C'est (pour l'instant) digne d'un devoir de 4ème en français. C'est extrêmement faible, alors qu'il y aurait tant et tant à dire.

Pour masquer le tout, le showrunner utilise encore une fois de grossières métaphores. C'est Walt qui passe par dessus la main de Hank et ce sont les moisissures à "retirer".

Peut-être qu'après tout que ce n'est pas la finalité de la série (à supposer qu'une série ait vraiment une finalité). Peut-être n'est-ce qu'un show autour de l'ascension et de la chute de deux personnages forts et travaillés. Mais je ne le crois pas. La série est porteuse de suffisamment de métaphores pour ne pas avoir l'air de traiter cette question.

C'est bel et bien un show sur le bien et le mal. Le problème, c'est que c'est traité par dessus la jambe.

C'est un épisode assez banal du côté de Jesse et Skyler, leurs deux intrigues étant assez prévisibles.

J'ai en revanche trouvé les transitions assez bien trouvées. J'aime aussi beaucoup la scène avant le générique. Depuis le début de la saison, on semble nous montrer des flashs des événements de fin de saison, et c'est de plus en plus intriguant, avec donc ici la découverte de "corps".

Et surtout, l'intrigue de Walk est très prenante. Je trouve que la série est un peu trop tranchée dans le changement de personnalité de Walt. Dans le même épisode où Skyler dit "nothing has changed", il y a un pétage de câble très clair et presque inhumain de Walt. Mais en vrai, ça reste très jouissif.

Et je suppose que le but est de montrer que ce n'est pas rationnel. Breaking Bad a le don de montrer des personnages à la fois très réfléchi et aussi très impulsif. Certaines scènes m'ont donc semblé un peu bizarres.

En ayant revu la série, j'apprécie beaucoup plus ces scènes à leurs justes valeurs et je monte ma note.

L'épisode est sympa bien qu'un peu plat. Par contre la dernière scène est culte. De plus elle a une signification importante. Elle traduit le coup de poing de l'épisode précédent. La rémission du cancer de Walt met fin à son excuse de faire ca pour sa famille. Il ne veut pas revenir à son ancienne vie. Cette vie où il était méprisé, où il avait peur de tout, où sa femme et son fils ne le regardait plus. Il veut un pouvoir, une richesse à hauteur de son intelligence.

A noter que lors du premier épisode il se lance dans la fabrication de Meth suite au faite (en autre) que Hank se fout de lui. Là il repart dans le trafic suite au faite (en autre) que son fils admire Hank.

Raaah je suis pas d'accord avec beaucoup de commentaires là ! C'est pas parce que l'épisode est lent qu'il est moins bien !

On apprend plus de choses dans cet épisode que dans certains autres qui ont été surnotés !

Ok l'histoire de Pinkman est moins intéressante, mais côté Walt c'est très très riche. On voit qu'il devient dingue parce qu'il a un sursit qu'il ne s'attendait pas à voir. Enfin personnellement, j'ai adoré cet épisode, surtout la scène de fin !

Je suis d'accord avec Alanparish sur le fait que c'est un peu longuet par moments, cet épisode. En outre, l'analogie qu'il établit avec les premiers épisodes de la série est tout à fait juste : seulement, moi je n'y vois pas une redite, mais bien la confirmation que quelque chose a changé chez Walt, qu'il est comme devenu addict à cette vie de caïd (en gros, je suis tout à fait d'accord avec Kaidjin).

Et rien que pour la scène de la piscine et de la scène de fin, ça mérite bien une bonne note !

Comme alanparish, je me suis un peu ennuyé durant l'épisode. Mais pour moi c'est un coup de maitre de la part des scénaristes. Du côté de Jesse comme du côté de Walt, on a un aperçu de leur vie sans la drogue. Les péripéties deviennent des histoires d'amour à deux balles dans un cas, et des disputes de famille dans l'autre. La pression baisse doucement pour mieux mettre en exergue la scène finale qui nous fait comprendre une chose : Walt a changé, pas seulement à cause de ses besoins matériels ou financiers, mais aussi par son mental et sa volonté de ne plus jamais redevenir un homme de bonne famille comme avant.

Je trouve donc que cet épisode un peu longuet au ressenti a tout à fait sa place à ce moment précis de la série, et je tire mon chapeau aux créateurs de cet épisode.