Le ton de la série est effectivement encore très incertain. Et Gilligan est autant dans le très sérieux (et parfois gênant) que le burlesque. Mais du coup ça donne à la série une identité hybride pas trop déplaisante.

Alors que cela semblait se calmer, le coup de la tortue nous rapelle à quel point BB peut être glauque et trash... Jouissif !

Après une intro en musique sympathique, on retrouve un épisode de facture classique où les affaires de Walt et Jesse reprennent enfin. Du côté de Hank, le coup de la tortue est géant et inattendu.

On peut dire que le stress de Hank a servi à quelque chose !

Quand à Walter, il renoue avec Jesse.

Et malgré ce que celui-ci lui a dit, Walter retombe vite sur ses pieds dès qu'il s'agit du business !

Depuis le début de la saison, on oscille entre des épisodes de transition et d'apogée. Je sais pas si c'est fait exprès, mais après Peekaboo que j'ai adoré, on nous offre de nouveau un épisode de transition, "qui calme le jeu" et qui nous ramène aux heures de la saison 1 avec cette superbe idée d'humour macabre de la tête-tortue.

On sent que l'échiquier de la série évolue petit à petit : Jane devient le personnage le plus important lié à Jesse, Skyler revoit Ted et prend un job, Hank débute sa mutation.

Petite déception de voir que l'épisode semblait promettre le rapprochement entre Walt et Jesse (en démontre la fameuse métaphore-chimique-du-début-d'épisode-que-Koss-adore, avec cette fois-ci les liaisons entre les atomes). Au final, la scène où Walt retrouve Jesse est certes intéressante, mais leur relation ne bouge pas tant que ça. Un peu dommage, leur duo est vraiment la force de la série.

Mais nul doute que de futurs événements plus importants viendront solidifier le duo...

Qu'est ce qu'est exactement cette série ? Je me pose sérieusement la question vu qu'il est impossible pour moi de la définir précisément.

On dirait une fusion entre 50 ans de films de gangster, l'intégralité de la filmo de Tarantino, un humour noir acide, une touche de socialisation, et un discours con-con sur le bien et le mal.

J'avoue n'avoir jamais vu un truc pareil à l'écran. C'est peut-être, au fond, qui plait aux gens.

C'est la première fois que je me force à regarder une série pour laquelle je ne suis pas trop emballé, et j'avoue que pour l'instant cet acharnement ne porte pas ses fruits : ça se laisse regarder, mais c'est quand même loin d'être le panard, comme dirait l'autre! On va dire que je n'attends pas la suite avec impatience. Mais bon, cet épisode est sympa, donc je continue à insister au moins jusqu'à la fin de la saison 2.

Un épisode de transition sympathique.

Jesse commence à refaire surface et entreprend même une relation avec Jane. Je le sens pas du tout ce coup là je sais pas pourquoi...

Walt devient de plus en plus obscur c'est dingue. Lui qui mentait en dernier recours pour sauver les apparences, maintenant il utilise les mensonges à foison pour son but personnel. En tout cas j'aime bien la façon dont il a retourné les événements à son avantage, mais quelle déchéance dans le caractère du personnage !

Skyler toujours pareil, on s'en fout un peu de ce qui se passe pour elle, elle vit sa vie c'est cool.

Hank c'était bien, même très bien mais le problème c'est qu'il n'y a plus de lien (enfin pour le moment) entre lui et l'histoire principale. Mais j'avoue que le coup de la tortue c'était excellent ! Mais trop déconnecté de l'histoire de base à mon goût...

Cet épisode a su mélanger les bons ingrédients: de l'humour avec la chanson du début, de la noirceur avec un Walt encore et toujours plus sombre, de la frayeur avec cette ***** d'explosion qui m'a fait faire 3 bonds sur moi même et même de l'amour (?) avec la scène finale.

Pfiou ! On souffle enfin avec un épisode plutôt léger et un peu d'humour (je pense à la chanson du début et à la tête sur la tortue).

En tout cas y'avait bien besoin d'une telle légèreté, après avoir retenu son souffle durant 6 épisodes, haha.

C'est génial parce qu'on voit qu'ils savent très bien doser entre merdes, scène quotidienne et humour, tout en restant cohérent dans l'ensemble.