Les animateurs ont souffert pour rendre ce combat aquatique joli en conservant le charme de l’anime, et ça se ressent en effet. La lisibilité n’est pas top dans tous les plans, mais au moins l’identité visuelle si particulière de l’anime est toujours présente, et le contexte est résolument atypique.

J’aime beaucoup la façon dont l’animation et le combat s’amusent des règles spatiales, avec ici cette eau qui n’en finit pas. Je suis aussi très fan du design des aliens, vraiment creepy, qui fusionnent avec le yokaï pour illustrer vraiment l’originalité de la série.

Enfin, même si c’est parfois dur d’être totalement à fond à cause du côté brouilon du combat, l’utilisation des pouvoirs reste quand même très ingénieuse, que ce soit Momo pour nager ou porter le coup de grâce au monstre (en se servant de ce qu’elle a appris en cours juste avant), Aira qui rejoint l’équipe ou Okarun qui doit gérer sa vitesse sous l’eau.

On sent qu’il y a toujours de l’idée !

La scène finale est apparemment détestée/redoutée par les fans du manga, mais honnêtment elle ne m’a pas dérangé plus que ça ici, elle est clairement jouée pour l’humour et le malaise rigolo plus que pour un aspect voyeur quelconque. On a vu tellement pire dans d’autres animes. Peut-être que l’anime a cependant baissé le ton de mauvais goût potentiellement présent dans le manga.