Au dessus du pilot, un second épisode qui cherche à améliorer les défauts du pilot en développant le personnage de Jenny pour revenir à un format de comédie romantique afin d'en biaiser les codes. L'aspect social ne fonctionne pas, le show revient à une opposition matérialisme capitalisme contre logique épicurienne qui fonctionne pas mal.

La bonne surprise de cet épisode est John C. MC Ginley, impeccable comme toujours, il parvient à s'éloigner du personnage de Cox en donnant à ce patron une sensibilité étrange et perverse, mais qui justifie le non licenciement immédiat de Brody. La façon dont il marque les pauses et utilise les silences, loin de son jeu frénétique de Scrubs, prouve que le gaillard connait les règles de la sitcoms multi-caméra.

De plus, les séquences entre lui et Rory Scovel ont du potentiel, mais reste un peu en dessous... Dommage.

Le point noir vient encore une fois de l'univers des traders qui manque de matière et oblige les scénaristes à faire descendre Rene Gube pour que celui-ci ait au moins une petite scène en plus. L'équilibrage de la série est encore loin d'être au point, là où le rythme par contre est absolument impeccable.

Amusant, Ground Floor sort un peu des sentiers battus... Espérons qu'elle ne s'enlise pas.

En fait le couple "vedette" n'est pas spécialement drôle mais alors les personnages qui gravitent autour sont vraiment marrants.

En particulier le barbu, le black et le patron (la partie avec la chaise du patron est vraiment super sympa).

La série confirme tout le bien que je pensais d'elle !