Bon épisode encore, Ground Floor cherche à prendre le spectateur à contre-pied malgré le format classique et rigide de la sitcom multi-camera. Conscient depuis Spin City que la mise en valeur des seconds rôles est indispensable au succès de ce type de programme, les scénaristes cherchent à trouver le gimmick, l'élèment comique qui va servir à définir chaque personnage.

Le point fort vient dans cet optique de Rene Gube qui parvient avec Threepeat à amener des éléments de comédie rapide jouant sur les clichés de la mentalité geek dans un cadre qui ne correspond pas. L'occasion de voir combien sortir un personnage de son cadre est une base de la mécanique comique.

Seulement, pour Brody, le décalage marche moins bien car le jeune cadre ne parvient pas à surprendre et peine à sortir du registre romantique chamallow. Jenny peine aussi à donner du caractère à son personnage, assez pour que cette histoire d'amour n'apparaisse pas comme une romance guimauve et pathétique.

Au final, un bon épisode, du rythme, de bons acteurs, quelques séquences réjouissantes, mais un caractère qui reste encore à affirmer pour convaincre.

La série possède un déséquilibre qui pourrait s'avérer gênant par la suite.

En effet, autant tout ce qui se passe au ground floor est vraiment drôle, autant ce qui se passe dans les bureaux supérieurs l'est souvent moins. Bon après le patron parfois est vraiment drôle mais c'est assez inégal.

Par contre le barbu il est assez énorme. Quand il fait genre d'être le bad boy, qu'est ce qu'il est con et drôle !

La série continue de me surprendre agréablement, pourvu que ça dure !