Et on continue lentement mais sûrement notre descente vers la folie. La force de Hannibal, c'est de nous faire croire qu'on devient nous-mêmes un peu fou. Quand Will a des hallucinations, on se demande qui a raison de qui a tort.

Hannibal joue un double jeu plus que bien mené, et on n'est pas capable de savoir s'il a une réelle empathie pour Will ou bien s'il veut juste le détruire.

Alors certes, il ne se passe pas des masses de choses dans cet épisode, mais la psychologie des personnages est tellement fouillée que l'histoire nous paraît presque accessoire.

La vache, qu'est-ce que c'est prenant cette série... Il ne se passe pour ainsi dire presque rien et pourtant c'est passionnant de bout en bout.

Le questionnement sur la double personnalité est dans cet épisode particulièrement intéressant et troublant. Hugh Dancy est encore une fois excellent.