Je rejoins complètement l'avis de Nick concernant le passage des voix dans la tête de David. Cette confusion, cette ambiguité faisaient le charme (et la complexité) de la série. Selon moi, il est très important que les scénaristes ne tombent pas dans l'excès d'effets "pour la beauté du geste", et ce, sans raison valable.

Le meilleur exemple pour moi reste la scène du "chapelier fou". Outre le fait que je n'aime pas trop Alice, je n'ai pas compris l'intérêt de cette partie, si ce n'est renforcer notre perception de la folie de Lenny. Mais il y'avait tellement d'autres façons de le faire. Ce personnage est au bord du précipice, et j'espère que cette saison va l'y pousser (mais compte-tenu du contenu des scènes où elle est présente, je ne doute pas trop).

J'ai trouvé le reste de l'épisode un peu plat. Je n'irai pas jusqu'à dire que je me suis ennuyée, car les 50 minutes sont passées vite, mais il faudrait tout de même que la série redécolle un petit peu.

En voyant le retour des voix dans la tête de David, je me suis rappelé ce qui m’a fortement plu au début de la série : son traitement de la schizophrénie. Et lorsque ce sujet a disparu de la table, tous les délires visuels ont perdu beaucoup de leur sens.

Et c’est ainsi que 2 saisons plus tard, on se retrouve avec ce genre d’épisode plein de scènes WTF. C’est parfois réussi et troublant (Lenny en Chapelier Fou), mais souvent vain et superficiel. En tout cas, cela me laisse froid et les images roulent sur moi tel de l’eau sans m’investir émotionnellement et j’oublie tout quasiment instantanément une fois l’épisode terminé.

Bref, c’est bien parce ce que c’est la dernière saison et que j’ai envie de connaître la fin, sinon il n’est pas impossible que j’aurais arrêté.

Sinon, l’attaque pour chopper Lenny était bien pétée. Bien joué les gars, ne même pas la suivre en visuel….

(Tiens, je n’avais jamais fait le rapport Sydney Barrett/ Syd Barrett le premier leader de Pink Floyd qui s’est cramé le cerveau au LSD).