Premier épisode pour la suite de The Closer et un résultat globalement plaisant à l'exception du démarrage particulièrement poussif.

C'est donc Raydor qui remplace Brenda à la tête du LAPD, mais la révolution attendue n'a pas totalement lieu, les auteurs gardant globalement les mêmes personnages en poste.

Une structure qui permet aux auteurs de réemployer la routine du show, créant le sentiment assez vite de revenir à un univers déjà connu. Une femme seule qui doit profiter d'une affaire de meurtres pour s'imposer à des collègues peu pressés de lui obéir.

Le crime du jour est spectaculaire avec une réalisation ingénieuse à partir de films CCTV, mais qui engendre une certaine confusion. Très confus, le démarrage peut dérouter et laisse une impression légèrement négative.

Mais une fois Raydor mise dans ses fonctions, le show se révèle plutôt adroit, Mary Mc Donnel possédant un self control et un style rigoureux qui marque une vraie différence avec Brenda et se révèle plutôt positive lors des séquences de négociation.

Mais la mythologie autour de Rusty n'est pas très bonne, montrant les limites d'une série qui peine encore à marquer le passage avec The Closer.

La différence marquante reste cette histoire de négociation qui ne fonctionne pas vraiment et laisse l'impression de juste créer un suspense artificiel, la situation financière délicate de la ville ne suffisant pas à faire un enjeu crédible.

En résumé, un copshow classique, sans génie mais qui fournit une continuité plaisante pour les fans de The Closer ou de l'ancienne présidente de BSG, globalement à son aise. Malheureusement, la longévité risque de vite poser problème, le show se heurtant à un souci structurel assez lourd avec cette histoire de négociation mal vendue.