C'est quasi un Woman Seeking Man celui-ci, puisqu'il est totalement centré sur Lucy. Qui, déjà après l'épisode précédent, s'affirme comme un super personnage, qui fait du bien à la série. Je rêve désormais d'un épisode avec juste elle et Liz. C'est le 18 instantané.

Sinon effectivement, l'épisode est très juste dans ce qu'il dit des relations parentales, parfois compliquées. Et seulement par petites touches, comme l'appel Skype. Le refus de grandir est touchant aussi, mais c'est surtout le besoin de soutien d'une personne extérieure qui m'a touché. Parfois, c'est tout ce dont on a besoin.

Un vrai bon épisode.

Comme quoi, l'arrivée d'une régulière dans la vie de Josh ne rend pas la série mauvaise. Bien au contraire ! Elle gagne davantage en maturité, et permet d'aborder des thèmes vraiment intéressants.

Ici, le refus de grandir, et les relations parfois tumultueuses que l'on a avec nos parents, qui ne s'effacent pas lorsqu'on part de la maison familiale. Le besoin qu'une personne extérieure à tout cela nous manifeste son soutien aussi...

Bref, c'était vraiment sympa. J'ai beaucoup aimé la partie avec les monstres, symboliques du thème de l'épisode.

Enfin un épisode intéressant dans cette saison, où on retrouve la marque de fabrique de la série! C'est à dire le contraste entre les situations loufoques et le fond très sérieux qu'il y a derrière.

Certainement un des meilleurs épisodes que j'ai vu.

Rarement le fond et le propos n'ont été autant en adéquation et avec autant d'intelligence. La première partie est vraiment maline, le procès est particulièrement bien vu.

En surtout, la dernière partie, en plus de rendre touchante Lucy, confirme que la série évite d'être totalement niaise (le gag sur le xanax ou celui sur le monstre gay où il affirme l'évidence que la sexualité ne définis pas une personne).

Cette saison 3 me semble être sur des bons rails et Lucy gagne un milliers de point grâce à cet épisode.

Un triple bon pastiche d'Amytiville / film de procès / Max et les Maximonstres avec un message unique sur le refus de grandir qui structure l'ensemble.

C'est simple, mais ça fonctionne.