Voilà un très bon épisode d’origin stories. C’était d’autant plus intéressant que l’action se déroulait dans une prison (et moi, j’aime les séries qui se déroulent dans une prison), même si l’histoire restait très classique entre le méchant chef des gardiens, le side-kick (pas spécialement rigolo mais assez attachant) et l’idylle avec la psychologue du coin.

Seuls défauts, quelques longueurs par moment, et les scènes qui se passent dans le présent, disposés dans l’épisode un peu au petit bonheur la chance. Mais sans ça, j’ai encore une fois bien aimé ce nouvel épisode de Luke Cage.

La classique origin story de notre cher Luke arrive donc à l'épisode 4 (un épisode avant que dans jessica Jones). On a le droit aux mêmes procédés, notamment le fait de se moquer du costume que le Luke Cage des comics utilise ("you look like a damn fool).

Très sympathique de voir enfin Reva, après en avoir longtemps entendu parler dans Jessica Jones. On retrouve en plus la fameuse clé USB. En très peu de temps, on peut facilement voir pourquoi Luke est aussi attaché à son ex-femme, l'alchimie entre les deux acteurs étant plus que bonne.

Comme d'habitude dans Luke Cage, les pions se mettent en place de façon très lente. Même l'origin story prend le temps de se poser, et c'est un véritable parti pris de la part des scénaristes. Néanmoins, encore une fois, je trouve que les dialogues sont de qualité, aidés par des acteurs tout à fait au nveau (Mike Coter est encore génial).

Le seul vrai défaut de cet épisode réside dans les parties coupant des flashbacks. Je comprends qu'il faille faire avancer un tant soit peu l'intrigue, mais ces parties coupent le rythme des moments bien plus intéressants.

On reste toujours dans du haut niveau, et c'es vraiment une série plaisante à suivre.