Youk en PLS.

Revenez me chercher en saison 2.

J'aime pas les fins tristes et c'est une fin triste. En plus ils étaient tout mignons dans l'épisode précédent.

Pourquoi Aziz, pourquoi faire ça à mon petit coeur ?

Et bien sûr comme tout le monde je me suis fait avoir à la fin. Et oui.

Un très bon final, à la hauteur de cette première saison. Un épisode à la fois beau et triste, mélancolique.

J'ai beaucoup aimé la scène dans la cuisine, encore une fois très vraie et sincère, totalement juste (à la fois dans l'écriture et dans le jeu d'Ansari), qui exprime parfaitement ce que beaucoup de monde ressent. Et pour une fois, le sujet de l'épisode, c'était Dev : pas Dev en tant que gentil, ou Dev en tant que machin-truc, mais juste Dev en tant que Dev. (je sais, y a beaucoup de Dev)

Certes, voir la relation entre Dev et Rachel se terminer alors qu'ils s'aiment et qu'ils sont bien ensemble est triste, mais en même temps, que tous deux prennent la décision de faire ce qui est le plus important à leurs yeux, en pensant d'abord à leur propre bien-être, je trouve ça magnifique. Je ne peux pas réellement comprendre ce qu'on peut ressentir quand on a trente ans mais je peux imaginer les regrets que l'on a parce que l'on n'a pas su voir le courage de vivre la vie qui nous aurait plu. C'est au final un mal pour un bien, et la scène dans l'avion est extraordinaire et je dirais que "la chute" rend Dev encore plus touchant : il prend l'exemple de Rachel, et il fonce lui aussi.

Une fin typiquement dans l'esprit de Master of None. Douce, très amère, mais fondamentalement humaine. Bien que je sois tombé dans le panneau (faisant de moi d'ailleurs un joli raciste sur le coup), et donc que cette scène me rappelle celle de Community où Jeff court romantiquement sous la pluie... pour voir l'ex petit-ami d'Annie, j'ai beaucoup aimé cette fin.

L'épisode en lui-même est également très bon, l'histoire globale de la série prend fin, et tous les personnages ont grandi durant la production de The Sickening. On voit même de dos la nouvelle compagne de Denise, que l'on avait vu dans le crossover The Americans/Homeland. Benjamin fait un joli retour également.

Enfin, Dev et Rachel. Jen en peux pas vraiment savoir ce que cela fait d'avoir trente ans et l'impression de ne pas savoir et que l'on eut de la vie, mais tout ce qui a eu rapport à leur relation m'a touché. D'ailleurs, Dev se montre sous son plus mauvais jour ici, avec une idée de jeu terriblement stupide, qui précipite la fin de leur relation.

En définitive, Master of None se termine "just like that", donnant à la fois une vraie fin à leur histoire, mais également envie de voir plus de ce que ses créateurs ont à nous offrir. Cela tombe bien, puisqu'il y aura une saison 2 !

Une très belle fin de saison pour Master of None.

Jusqu'au bout, j'ai cru que Dev allait rejoindre Rachel au Japon. Je me suis laissée berner par mes préjugés.

C'est étrange, car j'ai eu le sentiment de partager aussi les incertitudes de ce couple. Pour moi, ils ne pouvaient pas se séparer, mais pour autant, des questions se posaient sur leur solidité. Et c'est vrai que bien souvent, les mariages ou du moins, un miroir de notre propre existence nous fait réfléchir.

Une très belle découverte. Merci à Aziz Ansari pour cette série et cette saison. Qu'il va être difficile d'attendre 2017, maintenant !