Le premier acte nous ramène 2 héros terminales d’une saison lointaine (la 3, je crois) qui tente tant bien que mal de faire comprendre aux civils que leur défiance, justifiée ou pas, ne doit pas les empêcher de penser à leur sûreté. Ce mini-passage a le mérite de montrer ensuite un peu plus de nuance dans l’opinion publique, qui sauve ensuite le héros car “on souhaite pas non plus ta mort, gamin”.

On ramène pour cela aussi Muscular, le méchant du début de la saison 4 que Deku avait affronté à pleine puissance, afin de servir d’exemple du level-up faramineux de Deku entre temps. Son nouvel Alter débloqué (la fumée) est cool et me rassure quant au fait que tous ses pouvoirs ne seront pas aussi OP que le Black Whip (qui justifierait l’existence d’un personnage avec cet alter seul).

Comme ils le disent, c’est plus la maîtrise de la combinaison de l’ensemble que le One For All exige de son détenteur, une bien belle idée qui est fidèle à l’idée du “One For All”, en soi.

Même si on sent, comme beaucoup de choses depuis la fin de saison 5, que tout ça sont des idées très “2.0” de l’anime, qui n’avait sans doute pas anticipé tout cela avant, à l’époque où les choses étaient très centrées sur All Might et la 2nde A.

Pourquoi pas après tout, tous les anime n’ont pas à être SNK. MHA a grandi en parallèle d’un succès imprévisible qui a prolongé l’anime, et ce début d’acte final semble être bien géré.

Le passage avec la mère de Deku fait toujours mouche, ce personnage émouvant est sous-exploité. C’est bon de la revoir pour replacer aussi l’ancrage émotionnel de Deku.