Le coeur de l’épisode est super cool, à savoir le discours d’Ochaco. Difficile de faire tout un épisode basé sur un “pitch de gentil qui explique à une foule en colère pourquoi il ne faut pas avoir peur et s’unir contre l’adversité”… dans une oeuvre à l’histoire principale très manichéenne, c’est vraiment se set-up pour échouer. Et pourtant, ça fonctionne vraiment bien. L’esthétisme de l’épisode, la voice actrice d’Ochaco, le discours bien écrit : tout fonctionne à l’unisson. L’idée de fin qui cristallise l’ensemble, c’est celle de ramener le jeune Kota de la saison 4, et la fille hétéromorphe que Deku a sauvée il y a quelques épisodes. Avec elle d’ailleurs, l’histoire évoque ouvertemment les préjugé spécistes qu’elle subit, pour la deuxième fois de cette saison après Spinner donc, mais en plus impactant ici car directement en lien avec notre héros.

Il n’en faut pas plus, si ce n’est voir aussi la mère d’Izuku dans la foule, et des commentaires assez bien narrés du directeur, pour en faire un épisode vraiment chargé en émotions qui fonctionne. Ce sont des banalités pour sûr, mais c’est crédible. Et puis personnellement j’adore (j’adorais ?) Ochaco et son caractère assez original, donc voir qu’elle a un moment pour briller et pour faire réaliser que les héros aussi ont besoin d’être sauvés et ne sont que des gens normaux, ce qui n’est pas la thématique la plus obvious de la série, c’est une vraie bonne idée. Et puis Ochaco refait donner un peu un sens au titre de l’oeuvre, “My Hero Academia” : l’établissement qui ne fait pas que former Deku à devenir héros, mais aussi, l’établissement qui va être collectivement le héros pour que Deku s’élève.

Bon, le reste de l’épisode (notamment le début) marche moins bien : c’est de l’exposition bête et inutile sur “pourquoi UA est une enceinte fortifiée qui résiste à tout alter notamment à Tomura”, et on apprend aussi par une phrase d’Endeavor que le principal est tellement génial et adoré et riche de toute la planète qu’il peut faire ce qu’il veut…… okay, toujours un word-building vraiment improvisé et narré plutôt que montré, à ce que je vois.

Mais l’essentiel est que ça fonctionne ! C’est peut-être même plus satisfaisant que le précédent épisode.

Le cliffhanger annonçant le retour de Stein est plutôt inattendu aussi.