Un bon épisode, élevé comme souvent en cette deuxième saison par Poppy et Ian. Comme Nick, j'ai bien aimé le tour de force de Brad et bien joué à la saison 2 pour ça effectivement.

Là encore, la fin de l'épisode tout en douceur élève le tout.

La chose positive du focus sur CW est que cela donne un peu de consistance à sa seule scène de l’épisode, celle de l’éloge funéraire, car sinon elle serait méga anecdotique

Par contre, l’aspect négatif du dytique est qu’il a, comme je le craignais, cassé la dynamique de la saison et j’ai eu du mal à me replonger dans la série, d’autant plus que l’épisode n’est pas fameux (seul Poppy et Ian + l’affrontement Brad/Jo proposent de quoi manger). D’ailleurs, il faut saluer le tour de force de cette saison de me faire ressentir de la compassion pour Brad et une forme de jubilation lorsqu’il mouche Jo.

Dernier point tout de même, j’aime beaucoup que cette série garde en mémoire ce qui s’est passé auparavant et ce dans les petits détails (le livre offert à Rachel), cela évite de donner l’impression que les épisodes sont écrits par un pool de scénaristes ignorant totalement ce qui a été écrit avant eux.

J'ai l'impression qu'avec cette série, Rob McElhenney est un peu le héros torturé qu'il ne peut pas être dans It's Always Sunny in Philadelphia. Regarder les deux sitcoms en même temps doit être particulièrement schizophrénique, car les personnages de Ian et Mac ont quelques similitudes, mais on sent ici que Rob McElhenney prend son pied à changer de registre.

Et c'est par ce biais qu'on arrive à un épisode très touchant, où on découvre un Ian plein de doutes, et particulièrement attaché à Poppy. Sa réaction qui m'avait semblé démesurée prend enfin tout son sens. Sa relation avec Poppy est très développée lors de cette saison, et j'ai trouvé la fin de l'épisode bien amenée à ce sujet.