Il y a cette très jolie scène d'intro sur Uma, miroir de l'épisode sur Bunny la saison passée, qui nous rappelle un peu pourquoi Only Murders était séduisante dans sa promesse : nous dévoiler les petits secrets des habitants d'un même immeuble, et comment les habitudes et vices de chacun pouvait composer une grande fresque composant un acte criminel. Il y a donc cette promesse dans l'intro. C'est beau, les promesses. C'est facile à trahir, aussi.

Enfin, une bonne idée ! Mabel qui se sépare des deux boulets.

Bon, c'est con, ça arrive bien six épisodes trop tard. Son trio avec Théo (il n'avait pas de bracelet électronique ?) et Tobert fonctionne à pleine balle. Mabel reste vraiment le seul personnage à peu près intéressant cette année, car, la seule à suivre l'enquête.

Il faut dire qu'à côté, on préfère multiplier les guests. Alors, j'aime beaucoup Brodwick et je suis très content de voir que Mel Brook, à 97 ans, peut encore tourner des trucs. Mais franchement, est-ce bien nécessaire ? Est-ce que ça raconte quelque chose, au-delà du fait que la série semble avoir décidément beaucoup trop d'argents ?

Tant que la réponse restera non, Only Murder In The Bulding sera une mauvaise série.