Mon épisode préféré de l'ensemble. Là, franchement, ça fait vraiment peur, avec pour une fois, un VRAI rebondissement inattendu.

Malgré ça, la conclusion est débile. La tante pouvait libérer sa nièce depuis le début. Elle ne l'a pas fait. Et ce n'est pas du tout expliqué.

Un magnifique épisode bien glauque avec un plot twist excellent, que demander de mieux ?! ... ... ...

Hum, il était bizarre et lugubre cet épisode... tout comme les épisodes 2 sur les citrouilles squelettes et 5 sur les fantômes et les manoirs hantés, cet épisode retourne donc dans une sorte de pastiche de conte d'horreur pour enfants : les histoires de sorcière et d'esprits malveillants, avec toujours un petit twist sympathique sur l'identité de l'esprit maléfique hypnotisé.

Un autre happy-ending pour terminer, certes, mais cela n'enlève rien à l'inquiétude qui planne constamment sur la série car le rappel du fil rouge est constant : au début d'épisode avec Beatrice toute triste, le retour de l'homme de la forêt et de sa lanterne, la Bête aperçue et entendue à de nombreuses reprise, la mention d'Adelaide qui est en fait la soeur de Auntie Whispers ("voilà donc !" tout est lié dans la série).

Il y a de plus quelque chose de fantastique, c'est que la réalisation, en plus d'être techniquement impeccable et visuellement unique, colle parfaitement au récit. Je remarque que plus les enfants sont perdus, plus la série est visuellement noire.

Dans le premier épisode nos héros sont parachutés nulle part, et le visuel est extrêmement sombre. Il est noir du début à la fin, il parait parfois noir et blanc et ferait presque penser aux films de Tim Burton.

Dans l'épisode 2, nos héros ont une direction. Conséquence : les couleurs des citrouilles et le graphisme du village et des champs apporte un peu de couleurs chaudes rappelant l'automne, bien que cela reste très terne dans l'ensemble, car ils sont toujours perdus.

Dans l'épisode 3 c'est au contraire très lumineux : tout se passe en plein jour dans une école, un cadre connu, et le graphisme des animaux est rigolo. C'est normal, nos héros ont vu la venue de Beatrice, l'oiseau censé les guider dans leur chemin.

Dans l'épisode 4, ils réalisent qu'ils sont aussi perdus qu'ils l'étaient au départ. Les graphismes redeviennent sinistres et ce n'est pas l'apparition de la bête et l'attaque contre Beatrice à la fin qui aide à remettre de la gaieté dans le scénario et donc de la lumière dans les couleurs.

Dans l'épisode 5 l'ambiance est beaucoup plus détente, ils sont déterminés à trouver Adelaide et malgré l'histoire de fantôme, l'ambiance s'en ressent.

Dans l'épisode 6 c'est la fête à la grenouille - littéralement. Dans un premier temps la série n'est plus du tout morbide, c'est là qu'il y a les meilleurs moments d'humour de la série. Le cadre est idyllique (une croisière les amenant tranquillement à destination) et peu de problèmes sont en jeu. Une fois à terre par contre, les grenouilles hibernent dans la boue, la soirée tombe, les couleurs redeviennent ténébreuses quand Beatrice rend visite à la sorcière et qu'on découvre sa trahison.

Dans cet épisode, sans Beatrice, on repasse dans un contexte extrêmement glauque et une imagerie très sombre. Malgré cela, Greg encourage Wirt et ce dernier retrouve confiance quand il voit Lorna. Cependant, une fois qu'ils se quittent, ils retournent dans la forêt et Wirt réalise qu'ils n'ont en fait aucun plan et abandonne petit à petit espoir, tandis que les deux frères sont épiés par la Bête cachés dans la forêt, qui semble se nourrir du desespoir.

Dans ce moment en particulier, cette scène précise : il n'y a que nos deux personnages, "posés" sur un cercle de lumière, tandis que tout le reste du plan est noir comme la nuit, bien qu'on arrive à distinguer à l'aide de quelques nuances de noir, une forêt. Cela représente bien leur état actuel : ils sont au beau milieu de l'inconnu (littéralement, puisque l'endroit est désigné comme "the unknown"). Ils sont plus perdus que jamais.